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C’est l’une des questions que vous nous posez le plus fréquemment: « votre véhicule prend de l’âge, est-il encore utile de conserver la garantie omnium ».
S’il n’existe pas de réponse simple pour cette question compliquée, voici quelques éléments qui vous permettront de savoir ce que couvre l’omnium et si c’est le bon moment pour vous en passer.

A l’exception de certains modèles, la plupart des voiture voient leur valeur diminuer au fil du temps et des kilomètres. Plutôt que de demander un montant plus élevé lorsque le véhicule est neuf et de diminuer la prime pour suivre l’amortissement de la valeur assurée, les assureurs lissent le montant de cette prime sur la durée de vie du contrat.
C’est donc la raison pour laquelle vous n’allez pas payer moins cher plus tard même si votre voiture vaut moins qu’à l’achat.

Il faut aussi penser que le déclassement – et donc le remboursement de la valeur assurée – n’est pas le sinistre le plus fréquent que nous rencontrons. Et qu’en cas de dommage partiel (par exemple remplacement du pare-chocs et du capot) le coût de la réparation sera identique que le véhicule ait 1 mois ou 5 ans.

Ces deux précisions étant apportées, revenons à notre question principale: quand faut-il résilier son omnium?

Le financement, critère numéro 1 à prendre en compte

Généralement l’organisme de crédit qui a financé votre véhicule va exiger qu’une omnium le couvre jusqu’au solde du prêt. Il est donc vivement conseillé de maintenir l’omnium tant que votre crédit n’est pas remboursé. A défaut vous devriez en cas de déclassement continuer à rembourser un véhicule détruit, en plus de vous retrouver à pied.

Une fois le crédit soldé d’autres questions sont à se poser. Quelle est la valeur de mon véhicule à un moment T? Est-ce que je suis en mesure d’assumer financièrement une réparation importante voire le remplacement de mon véhicule? Que représente la prime d’assurance (omnium) par rapport à la valeur résiduelle de mon véhicule?

Pour ces questions nous n’avons malheureusement pas de réponses car elles seront différentes pour chaque dossier. Mais une des pistes pour vous aider dans votre réflexion est que l’assurance omnium sert à couvrir le risque que vous ne pouvez – ou que vous ne voulez – assumer vous-même.

La plupart de nos clients abandonnent l’omnium lorsque leur voiture a 5 ans. Mais certains la conserveront jusqu’aux 10 ans de leur voiture quand d’autres ne la garderont que 2 ans.

L’omnium partielle, alternative utile et abordable?

Lorsqu’ils résilient leur grosse omnium la majorité de nos clients la remplacent par une omnium partielle (mini omnium). Celle-ci coûte environ un tiers du prix de la grosse omnium mais ne permet plus d’assurer vos propres dommages en cas d’accident (seul ou contre un tiers).

Par contre vous restez couverts sans franchise pour les dommages causés par l’incendie, le vol ou l’effraction, le bris de vitre, les collisions avec des animaux, les tempêtes, la grêle et autres forces de la nature.

Omnium Vs. Omnium partielle d’un point de vue budget

Jean a 40 ans, habite à Malmedy et souhaite assurer sa Skoda Octavia qui a 4 ans. Il hésite entre omnium et omnium partielle.

Maintenant que vous avez tout compris sur les différences de garanties, voyons ce que cela donne concrètement du point de vue du budget:

D’un côté une belle économie réalisée au niveau de la prime, de l’autre une meilleure maîtrise du risque puisque 535€ par an (44€/mois) vous permettent de couvrir environ 15.000€ soit la valeur résiduelle de la voiture.

Vous souhaitez poursuivre la réflexion? N’hésitez pas à nous contacter!

La saison humide approche. Les personnes qui rencontrent des problèmes d’humidité dans leur maison voient souvent le
problème s’aggraver en automne. De la moisissure derrière une armoire ou une odeur de renfermé dans une maison par ailleurs impeccable ? Les problèmes d’humidité dans les habitations sont malheureusement fréquents. Comment reconnaître un problème d’humidité, quels sont les types de problèmes et quels sont ceux couverts par votre police d’assurance ?

Plusieurs signaux sur le mur (humide) peuvent
indiquer la présence d’humidité dans votre maison :

1️⃣ Vos murs sont humides et froids. Même lorsque le chauffage fonctionne, il fait froid.
2️⃣ Vous remarquez des taches sur les murs ou les plafonds. Les taches sombres peuvent être causées par des champignons.
3️⃣ Vous remarquez des gouttes d’eau sur les murs ou les plafonds, ou de petites flaques sur le sol. Dans ce dernier cas, il est probable que les gouttes soient tombées d’en haut ou aient pénétré par une fenêtre.
4️⃣ Les vitres et les miroirs sont embués (sans raison, même quand vous ne prenez pas de douche, par exemple).
5️⃣ Votre maison, ou certaines pièces de la maison sentent le renfermé.
6️⃣ Votre linge sèche difficilement. Ou les vêtements sont humides lorsque vous les sortez de l’armoire.
7️⃣ Votre papier peint commence à se décoller ou à former des bulles, la peinture s’écaille.
8️⃣ Vous remarquez que des portes ou des meubles en bois se déforment ou se fissurent ? Ces déformations peuvent également indiquer un problème d’humidité.
9️⃣ Réactions physiologiques. Les problèmes d’humidité peuvent provoquer des douleurs musculaires, des problèmes articulaires, des réactions allergiques ou des problèmes respiratoires. Les personnes souffrant d’asthme ou de rhumatismes sont souvent les plus touchées par l’humidité. Surveillez les symptômes et voyez s’ils s’aggravent lorsque vous êtes à la maison et s’ils s’améliorent lorsque vous êtes à l’extérieur.

1️⃣ Puis-je travailler après ma pension?

Les pensionnés belges peuvent continuer à travailler tout en percevant une pension. Le nombre d’heures de travail n’est pas limité.

C’est le montant de la rémunération qui est pris en compte, pas le nombre d’heures. Seul le travail associatif est soumis à un nombre d’heures maximum.
Dans le secteur culturel, le maximum est de 300 heures par an et de 100 heures par trimestre. Dans le secteur sportif, c’est 450 heures par an, et 150 heures par trimestre. Durant les mois d’été,
vous pouvez travailler 190 heures dans le secteur culturel et 285 heures dans le secteur sportif.

2️⃣ Combien cela peut me rapporter?

Il n’y a pas de limite au montant de la rémunération que vous pouvez gagner en tant que pensionné si, au moment de votre pension, vous avez 65 ans ou plus, ou 45 années de carrière.

Dans ce cas, vous devez mentionner vos revenus professionnels dans votre déclaration fiscale. Vous ne devez pas en informer le Service des Pensions.

Les choses sont différentes pour les personnes qui bénéficient d’une prépension. Elles doivent limiter leurs revenus professionnels en dessous d’un certain montant si elles veulent continuer
à percevoir leur pension. Dans le cas contraire, leur pension est diminuée, voire totalement suspendue.

Quels sont les montants ?

Vous trouverez les conditions ainsi que les montants maximums sur www.sfpd.fgov.be/fr/montant-de-la-pension/travailler .

Le pourcentage exact retenu en cas de dépassement du revenu maximum varie en fonction du statut du pensionné (salarié, indépendant, fonctionnaire, etc.) et du type de pension (pension de retraite, pension de survie, etc.).
En 2023, vous pouvez recevoir en tant que bénévole des indemnités de défraiement de maximum 40,67 euros par jour et de maximum 1 626,77 euros par an (source : okra.be). Si les indemnités se situent en dessous de ces montants, vous ne devez pas les mentionner dans votre déclaration fiscale.

3️⃣ Puis-je exercer un flexi-job en tant que pensionné?

Bien sûr. À condition de respecter ces conditions :

– Vous devez avoir 65 ans ou plus au moment où vous commencez à exercer votre flexi-job.

– Si vous n’avez pas encore 65 ans, vous ne pouvez commencer à exercer un flexi-job que si vous étiez déjà pensionné à la fin du deuxième trimestre précédant le trimestre d’occupation.

Concrètement, si vous souhaitez commencer à exercer un flexi-job le 1er janvier, vous devez avoir été pensionné avant le 1er octobre de l’année précédente. Vous devez donc être pensionné depuis un trimestre complet(3 mois).

Les personnes qui exercent un flexi job ne paient ni impôt ni cotisations sociales sur ce revenu complémentaire.
Le salaire brut est donc égal au salaire net. Le minimum légal s’élève à 11,81 euros par heure. Vous ne risquez pas de tomber dans une tranche d’imposition plus élevée, étant donné que les rémunérations d’un flexi-job ne doivent pas être mentionnées dans la déclaration fiscale.
Vous n’êtes pas certain d’être autorisé à exercer un flexi-job ? Contactez dans ce cas les services de l’ONSS. Sur la base de vos données personnelles, ils pourront vérifier si vous répondez aux conditions. Appelez le 02/509 59 59 ou envoyez un e-mail à l’adresse contact@onss.fgov.be

 

Source: Vision Aquilae - Tous droits réservés

Vous êtes ouvrier, employé ou fonctionnaire ?

Si vous êtes un employé ou un fonctionnaire contractuel, alors votre employeur va vous payer la totalité de votre salaire le premier mois de votre congé maladie.

Les ouvriers aussi reçoivent de leur employeur un salaire garanti, mais pas de 100%. Ils reçoivent un salaire un peu moins élevé qu’habituellement.

Il y a aussi les fonctionnaires statutaires comme les professeurs nommés qui ont leur propre arrangement. Ils perçoivent en général plus longtemps la totalité de leur salaire.

Pour les autres salariés les soucis commencent donc à partir du 4ème ou du 7ème  mois de congé maladie.

A ce moment-là ils ne reçoivent plus que 60% de leur salaire habituel, une pilule qui est dure à avaler. Qui plus est, le montant est plafonné car il est calculé sur base d’un salaire mensuel maximum plafonné. Si le salaire du travailleur est plus élevé il ne recevra pas plus de 60% des 3.700€ bruts prévus.

Car 60% de ce salaire plafonné revient presque à moins de 2.300€ bruts. Ceci est donc le montant maximum qui sera versé au salarié.
Et si le salaire est inférieur au plafond, les allocations payées seront évidemment moins élevées. Il s’agit d’un montant brut et une bonne partie sera encore diminuée par les impôts.

Après une année de congé maladie, vos indemnités diminueront encore plus, jusqu’à 40% du salaire en fonction de votre situation familiale (65% si vous avez charge de famille, 55% si vous êtes isolé et 40% si vous êtes cohabitant). Et ici aussi le salaire est limité à 3.700€ bruts. Ce qui donnerait un montant minimal de 1.480€ bruts.

 

Vous n’êtes pas salarié mais indépendant ?

Alors mieux vaut ne pas tomber malade ! Car vous recevrez seulement de la mutualité une indemnité fixé par jour qui revient à environ… 950€ bruts par mois avec un statut de cohabitant.  Alors que vos frais fixes restent dus et inchangés.

Pour ce calcul il n’est nullement tenu compte de votre salaire et le montant sera (un peu) majoré si vous avez des personnes à charge. Peu importe donc que vous ayez gagné 10.000€ par mois ou 1.500€ avant d’être en incapacité.

Face à ce danger il existe une solution mais que vous devrez financer vous-même : le revenu garanti. Il prévient les problèmes financiers si vous êtes en incapacité de travail.

Une option à envisager impérativement, surtout en tant qu’indépendant. Mais aussi si comme beaucoup de Belges vous gagnez plus que le salaire plafonné de 3.700€ bruts ou que vous avez beaucoup de frais fixes (emprunts, financement, études supérieures à payer, …). Tout dépend donc de votre situation personnelle.

 

Vous souhaitez réaliser une simulation en ligne gratuite de ce que vous percevriez en cas de congé maladie ? Suivez ce lien pour l’obtenir.

Et pour tout renseignement concernant nos solutions de protection de votre patrimoine prenez contact avec notre équipe de spécialistes.

 

Le Groupe Crelan a participé au test de résistance (stress test) de 2023 de la BCE. La BCE a publié les résultats fin juillet.
Robin Janssen (Enterprise risk management & report) et Pieter Desmedt (Chief Risk Officer) les expliquent.

En quoi consistait exactement ce test de résistance ?

Robin: « Au cours de cet exercice, nous avons utilisé des données de fin 2022 comme point de départ, auxquelles la BCE applique un scénario de stress. Ce scénario suppose une inflation importante de manière persistante et prolongée, qui s’accompagne de taux d’intérêt élevés. En outre, les situations économiques se détériorent également, entraînant des pertes de crédit supplémentaires. La BCE le décrit le scénario de cette année comme le plus sévère de tous les exercices qu’elle a déjà réalisés. Bien qu’il y ait eu un exercice thématique sur le climat l’année dernière, l’exercice 2023 est plus large. »

Pieter: « Le groupe Crelan a participé à cet exercice au niveau consolidé pour la première fois. Plusieurs équipes de la banque ont travaillé ensemble pour mener à bien cet exercice. Il était nécessaire d’agréger les données des différentes entités Europabank, ABB et Crelan, ce qui a été fait avec succès. »

De quelle manière les résultats seront-ils rendus publics ?

Robin: « Les résultats se présentent sous la forme d’impacts sur notre capital et notre ratio de levier (voir ci-dessous). Ils prennent la forme d’un pourcentage que la banque perdrait dans un scénario de stress (qui est déterminé par la BCE). C’est très similaire à ce qui s’est passé en 2014/2016/2018 et en 2021.
Comme en 2021, les résultats individuels des banques sont rendus publics, classés sous forme de « buckets ». Pour vous donner un exemple, si nous perdons 5 % de capital en raison du scénario de stress, nous serons placés dans un « bucket » 0 %-6 %. »

Quel est notre résultat ?

Robin: « Nous obtenons des résultats solides dans cet exercice de test de résistance. Même après l’application de ce scénario de crise, la banque conserve un niveau de capital confortable (le ratio CET1 s’élève à plus de 15 %). Ceci est dû à la forte position de départ de la banque (la banque est bien capitalisée) et à la bonne qualité des prêts de la banque. Nous obtenons des résultats inférieurs à la moyenne pour le ratio de levier, ce qui est normal pour une banque d’épargne classique. »

Pieter: « Ces résultats montrent que la banque a une bonne solvabilité et qu’il y a suffisamment de réserves pour absorber les pertes. Nos performances sont bonnes par rapport à celles des banques européennes et nous pouvons dire que nous sommes dans le bon peloton. La moyenne CET1 des banques supervisées par la BCE est de 10,4 % après stress et Crelan dispose encore de plus de 15 % après stress. Je voudrais donc remercier tous ceux qui ont participé à cet exercice et également tous les collaborateurs qui travaillent ensemble, chaque jour, pour s’assurer que notre entreprise reste financièrement saine. Chacun y contribue à sa manière. Nous pouvons en être fiers.

 

Explication du ratio de levier et du ratio CET1 :

Le ratio de levier et le ratio CET1 sont des ratios qui donnent une indication de la solvabilité d’une banque.

Le ratio de levier est le rapport entre le total des actifs et les fonds propres.
Le ratio CET 1 est le rapport entre les actifs pondérés en fonction des risques et les fonds propres de base.

Étant donné que Crelan est solidement capitalisée et qu’elle n’investit que dans des actifs de haute qualité(et donc avec un faible degré de risque), elle affiche un très bon ratio CET1. Le ratio de levier ne tient pas compte de la qualité des actifs mais seulement de leur taille. Par conséquent ce ratio est légèrement inférieur à la moyenne du marché pour une banque d’épargne comme Crelan.

Lire tous les résultats dans le communiqué de la BCE ici.

https://www.bankingsupervision.europa.eu/press/pr/date/2023/html/ssm.pr230728~a10851714c.en.html

 

Le saviez-vous ?

• Le risque de cambriolage est aussi élevé l’après-midi qu’en deuxième partie de nuit. C’est pourquoi il est si important de toujours verrouiller correctement les fenêtres et les portes, même si vous ne vous absentez que pour une courte durée.

70 % des cambriolages ont lieu à l’arrière d’une maison. C’est pourquoi vous devez également équiper votre porte arrière d’une serrure, de préférence très visible, car elle a un effet dissuasif. Par ailleurs, il est recommandé de tailler vos haies avant de partir en voyage. Il sera ainsi plus facile pour les voisins de remarquer les éventuels visiteurs indésirables dans
votre jardin !

• Vous pouvez vous adresser à la police pour obtenir des conseils de prévention gratuits. Le conseiller en prévention se rendra à votre domicile et vous donnera des conseils non contraignants sur la manière de mieux sécuriser votre habitation.
Vous pouvez également informer la Police locale de vos dates de voyage et renseigner les personnes à contacter en cas de problème. Les patrouilles passeront devant votre domicile en votre absence pour vérifier que tout va bien.

Nous vous en parliions tout récemment et c’est à présent confirmé: chez Crelan aussi les cartes Maestro seront abandonnées au profit d’une nouvelle carte Visa. Explications.

 

La nouvelle carte de débit de Crelan arrivera bientôt dans votre portefeuille ! Sa particularité : outre le logo de Crelan, elle affichera à côté du logo Bancontact, et c’est nouveau, le logo Visa Debit. Pourquoi ? Qu’est-ce que cela change pour vous ? Et quand recevrez-vous cette nouvelle carte ? Réponse dans cet article.

Pourquoi ce changement ?

Jusqu’ici, les cartes de débit émises par Crelan utilisaient les réseaux Bancontact et Maestro. Le gestionnaire du réseau Maestro a toutefois décidé de mettre progressivement fin à Maestro, ce système étant principalement conçu pour une utilisation dans les commerces physiques. A l’heure où le commerce électronique se développe à toute allure, il devient obsolète, d’un point de vue technique notamment, et va donc disparaître.

Concrètement, plus aucune carte Maestro ne sera bientôt émise, à charge pour les banques et autres émetteurs de cartes de proposer d’autres solutions à leurs clients.

C’est ainsi que Crelan a décidé de collaborer avec Visa pour continuer à vous proposer une carte de débit sûre et efficace : c’est votre nouvelle carte Bancontact-Visa Debit. Elle fait désormais appel aux méthodes de paiement Bancontact et Visa Debit, au lieu de Bancontact et Maestro comme auparavant.

Mais une carte Visa, c’est une carte de crédit, non ?

Et bien non, pas toujours ! Il est vrai que la confusion est facile à faire… et à comprendre : Visa est en effet presque devenu synonyme de « carte de crédit » tant son réseau est vaste et sa réputation internationale. Un peu comme Bic et son fameux stylo à bille, quoi.

Pourtant Visa propose aujourd’hui aussi bien des cartes de crédit que de débit. Mais au fait, c’est quoi la différence entre les deux ?
Si cartes de débit et de crédit sont toutes deux des moyens de paiement électronique, elles fonctionnent cependant différemment :

  • une carte de débit est liée à un compte bancaire et permet d’accéder aux fonds disponibles sur ce compte. Lorsque vous utilisez votre carte de débit pour effectuer un achat, l’argent est débité immédiatement de votre compte de paiement et vous ne dépassez jamais le solde disponible sur votre compte. Avec votre carte de débit, vous pouvez retirer de l’argent aux distributeurs automatiques de billets, effectuer des achats en magasin ou en ligne, etc.
  • une carte de crédit est, comme son nom l’indique, un moyen de paiement avec report de paiement : il permet d’emprunter de l’argent à la banque ou à l’émetteur de la carte pour effectuer des achats. Lorsque vous utilisez votre carte de crédit pour acheter quelque chose, le montant n’est pas débité immédiatement de votre compte, c’est l’émetteur de la carte de crédit qui vous prête de l’argent pour financer votre achat. Vous devez ensuite rembourser cet argent à l’émetteur de votre carte, en tout sans intérêts en ou partie avec des intérêts, lorsque vous recevez votre relevé de compte mensuel. Avec votre carte de crédit, vous pouvez également effectuer des achats en magasin comme en ligne, mais aussi régler votre note de restaurant, acheter des billets de train ou d’avion, réserver une location de vacances, louer un véhicule, etc. Les retraits d’argent aux distributeurs automatiques de billets sont également possibles moyennant des frais supplémentaires en Belgique comme à l’étranger.

Crelan coopère, depuis longtemps déjà, avec Visa pour l’émission de ses cartes de crédit. Il était donc logique pour nous d’étendre cette collaboration aux cartes de débit. Mais pas d’inquiétude si vous disposez des deux sortes de carte, vous pourrez facilement les reconnaître puisqu’outre leur couleur qui diffère, le type de carte est clairement stipulé sur la carte-même :

  • pour la carte de débit : logos Bancontact et Visa + mention « Debit »
  • pour la carte de crédit : logo Visa (Gold) + mention « Credit ».

Qu’est-ce qui change pour vous ?

En pratique, pour vous rien ne change ! Votre nouvelle carte vous permet toujours d’effectuer, avec la même facilité et la même sécurité en Belgique comme à l’étranger, vos :

  • retraits d’argent aux distributeurs automatiques
  • paiements en magasin, sans contact si vous le souhaitez
  • paiements en ligne
  • opérations aux distributeurs automatiques Cash&More de Crelan.

Et le montant de vos transactions est toujours débité immédiatement de votre compte.

Par contre, vous bénéficiez d’avantages supplémentaires, à savoir :

  • utilisation partout où vous voyez le logo Bancontact et/ou Visa, soit un réseau beaucoup plus large que celui de Maestro précédemment
  • sécurité renforcée pour vos achats en ligne grâce au code CVC (Card Validation Code) de 3 chiffres repris au verso de votre carte.

Quand recevrez-vous cette nouvelle carte Bancontact-Visa Debit ?

Vous recevrez d’office une nouvelle carte de débit Bancontact-Visa Debit lorsque :

  • vous demandez une toute nouvelle carte
  • votre carte actuelle est défectueuse, vous l’avez perdue ou elle vous a été volée et doit donc être remplacée
  • votre carte actuelle arrive à échéance finale et doit être renouvelée.

Le code secret de votre carte reste inchangé, sauf en cas de renouvellement suite à un vol ou une perte.

Vous pouvez continuer à utiliser votre carte Bancontact-Maestro actuelle jusqu’à son :

  • remplacement en cas de défectuosité, de perte ou de vol
  • renouvellement.

Investir vos économies pour obtenir un rendement optimal est un bon plan pour plus tard.
Encore faut-il pouvoir vous en passer pendant un certain temps …
Il est donc préférable de planifier certaines dépenses. Il y en a que l’on ne peut pas prévoir et qui arrivent de manière inattendue. Le mieux est donc de se constituer une réserve financière.

Une réserve financière, c’est quoi?

C’est un petit pactole dont il faut pouvoir disposer pour payer des frais imprévus et indispensables le moment venu. Il vaut donc mieux l’avoir à disposition avant même de faire des projets pour l’investissement de votre argent à long terme.

Vous avez déjà cette réserve? Parfait, elle vous permet alors de payer immédiatement des dépenses imprévues sans devoir engager un emprunt ni adapter votre style de vie.

Comment se constituer une telle réserve et à combien doit-elle s’élever?

Combien faut-il mettre de côté, idéalement? Tout dépend en somme de l’estimation que vous faites de ces 5 possibles dépenses ménagères:

  • remplacement de meubles et d’appareils indispensables
  • entretien de la maison et du jardin
  • factures imprévues
  • remplacement d’une voiture éventuelle
  • réparations à la voiture

Vous seul pouvez décider du montant de votre réserve financière

Logique. Faites une estimation de votre situation personnelle en attribuant un montant à chaque élément ci-dessus. Le total forme le montant dont vous pourriez avoir besoin comme réserve.

Une famille exemplaire

Une famille, dont les deux partenaires travaillent, avec 2 enfants entre 13 et 17 ans, a un revenu commun net de 5.000 EUR et des économies de 25.000 EUR, une maison (400.000 EUR) et une voiture de leasing. Cette famille a plus d’économies à disposition que ce qui est nécessaire.

Il est conseillé en général, pour une famille de ce genre, d’avoir une réserve d’environ 10.000 EUR. Comment sommes-nous arrivés à ce montant?

  • remplacement de meubles et d’appareils indispensables: 7.800 EUR
  • entretien de la maison et du jardin: 1.850 EUR
  • factures imprévues: 1.000 EUR
  • remplacement d’une voiture éventuelle: 0 EUR
  • réparations à la voiture: 0 EUR

Cette famille pourrait donc investir à long terme un montant d’environ 15.000 EUR.

D’autres raisons d’économiser

Vous vous retrouvez soudain au chômage ou en incapacité de travail et votre salaire en prend un coup? Espérons que non, mais la possibilité existe quand même. Mettre de côté pour votre pension, pour les études de vos enfants, l’achat d’une maison ou le remboursement d’un prêt, pour toutes ces dépenses-là, économisez une somme supplémentaire, en plus de la réserve financière.

Alors, prêt à investir? Oui, mais comment?

À moins d’être un connaisseur, le premier réflexe devrait être de nous contacter. Nous tiendrons compte de votre situation financière, de vos connaissances, de votre expérience et de votre propension à prendre des risques ou non. De plus, et ce n’est pas superflu, de vos objectifs en matière d’épargne et d’investissement.

Vous n’avez pas encore de réserve financière?

Inutile d’avoir déjà la totalité de la somme que vous envisagez dès aujourd’hui. Vous pouvez la constituer petit à petit en épargnant. Demande-nous conseil et nous établirons un plan financier simple. Nous vous donnerons des conseils afin de vous constituer ce montant de manière rentable.

Astuce Dressez une liste de vos revenus et de vos dépenses. Vous verrez ainsi combien vous pouvez mettre de côté chaque mois. Transférez chaque mois un montant fixe sur vote compte d’épargne. Nous recommandons d’économiser au moins 10 % de vos revenus nets. Vous accumulez ainsi une réserve financière.

 

source: gonna.be 

L’été approche à grands pas et les vacances aussi… Peut-être envisagez-vous de louer un véhicule auprès d’une société de location afin de profiter de votre voyage ?

Faites attention : notre expérience de courtier nous confirme que les pratiques ne sont pas toujours loyales dans ce secteur…

 

La location d’un véhicule s’effectue toujours sur base contractuelle et les parties sont libres de convenir entre elles des clauses qui régiront leur contrat. C’est donc le principe de l’autonomie de la volonté qui s’applique. Il existe toutefois un déséquilibre évident entre les parties, puisque ces sociétés de location imposent des contrats types à leurs clients. Et ces modèles sont à prendre ou à laisser, sans réelle place pour la négociation. Si le client consommateur dispose d’une certaine protection légale, notamment par le biais des sanctions qui s’appliquent aux clauses abusives, cela ne suffit pas toujours.

 

Alors, quels sont nos conseils pour éviter les pièges ?

  1. Soyez attentif

Lors de la prise de possession du véhicule, un constat contradictoire des dégâts est généralement réalisé. Veillez à ce que tous les dégâts apparents soient repris sur le document de constat avant d’y apposer votre signature. Après, il sera trop tard pour les contester. Vous pouvez également prendre plusieurs photos du véhicule. Si aucun descriptif des dégâts n’est établi, vous en sortirez gagnant, car la société de location pourra difficilement prouver par la suite que les dégâts n’existaient pas lors de la prise de possession du véhicule. 

  1. Soyez intransigeant

Lors de la restitution du véhicule, un nouveau constat des dégâts doit être effectué. Si le véhicule est restitué dans le même état, il faut le faire constater et obtenir un document de la société de location le confirmant. Si aucun constat contradictoire ne peut être réalisé (par exemple, parce que vous restituez le véhicule après l’heure de fermeture des bureaux), pensez à prendre des photos du véhicule (idéalement devant les bureaux de la société) démontrant que celui-ci est restitué en excellent état.

  1. Soyez prévoyant

Certains contrats de location stipulent qu’en cas de dégâts prétendument à votre charge, la société s’octroie le droit de se servir elle-même et sans votre accord sur votre carte de crédit. Si la pratique est déloyale et sa validité juridique peut être remise en cause, le mal est vite fait. Une fois votre argent débité, à vous de courir derrière cette somme indue, même si la société de location ne dispose pas de preuves suffisantes que vous auriez occasionné des dégâts. Si cela vous arrive, pensez à contacter immédiatement la société qui gère votre carte de crédit afin d’essayer de faire opposition à ce paiement.

  1. Soyez vigilant

Le véhicule est-il couvert par une omnium ? Quel est le montant de la franchise à votre charge ? Que se passe-t-il si vous êtes responsable d’un accident pendant la période de location d’un véhicule ? Pour développer ce dernier point, découvrez ci-dessous l’expérience vécue par un de nos clients.

 

À la suite d’un accident de voiture avec un véhicule de location, l’assureur R.C. couvrant ce véhicule intervient en faveur du tiers. Une franchise est par contre réclamée au client. Celui-ci conteste formellement, étant donné que la société de location ne l’avait jamais informé de l’existence d’une telle franchise. En effet, les conditions particulières du contrat faisant état de cette franchise avaient simplement été glissées dans la boîte à gants et ce n’est qu’à la suite de l’accident que le client a pris connaissance de ces conditions.

 

L’article VI.2 de la loi sur les pratiques commerciales du Code de droit économique dispose que le vendeur doit, au plus tard au moment de la conclusion du contrat, apporter de bonne foi au consommateur toutes les informations correctes et utiles relatives aux conditions de ce contrat. Sur la base de ces dispositions légales, il peut être soutenu que la société de location n’a pas rempli ses obligations et doit par conséquent supporter seule la franchise.

Mais la solution légale ne permettra pas toujours d’éviter les discussions, surtout si la carte de crédit du client a déjà été débitée.

 

Ce client a dû faire appel à sa protection juridique pour le soutenir et le défendre afin de récupérer sa franchise.

 

L’expérience nous apprend qu’il vaut mieux se montrer trop prudent que pas assez.

En effet, un automobiliste averti en vaut deux ! Et si la prudence ne suffit pas…

Une protection juridique « all risk »  vous couvre en cas de litige avec une société de location !

 

 

Source: journal d’information DAS

L’actuel ministre des finances, le CD&V Vincent Van Peteghem planche sur une réforme fiscale qui pourrait prendre ses effets en 2024. Si le but de cette réforme est de permettre au citoyen belge de « conserver davantage de revenus nets », elle induirait aussi la suppression de certaines niches et avantages fiscaux.

Et parmi la longue liste de réductions fiscales que le ministre a l’intention de supprimer lors de la première phase de la réforme figure celle de l’épargne à long terme.

 

Dans le projet de loi, on peut en effet lire que « les primes d’une assurance-vie individuelle souscrites à partir du 1er janvier 2024 ne donneraient plus droit à la réduction de l’épargne à long terme. » Cela signifie, a contrario, que pour les assurances souscrites jusqu’à fin 2023, rien ne change.

Il n’y a actuellement pas de certitude que la réforme soit votée avant les prochaines élections. Dans le doute, il apparaît toutefois indispensable pour ceux qui souhaiteraient se constituer une pension complémentaire par le biais de l’épargne à long terme d’y souscrire au plus vite.

« Nous trouvons cela très regrettable« , réagit Assuralia, la fédération des assureurs. « L’épargne à long terme fiscale est l’une des pierres angulaires d’une pension complète et fait partie intégrante des leviers dont disposent les gens pour maintenir leur niveau de vie après une carrière professionnelle. Une suppression pourrait éroder davantage la confiance du public au moment même où nous devrions tout faire pour la renforcer. »

Mais de quoi s’agit-il au juste et pourquoi cette épargne à long terme est un « must have » surtout si vous avez terminé de rembourser votre crédit hypothécaire ?

 

1/ Qu’est-ce que l’épargne à long terme?

L’épargne à long terme est une manière de se constituer un capital pension avec un encouragement fiscal, via le versement de primes dans un contrat d’assurance-vie individuelle. Les primes versées procurent une réduction d’impôt.

2/ Quel est le montant de l’avantage fiscal?

La réduction d’impôt est effectuée au taux de 30% mais le montant maximal de la prime donnant droit à la réduction est calculé en fonction de vos revenus professionnels. Il s’élève à 169,20 euros majorés de 6% de vos revenus professionnels, avec un plafond de 2.350 euros. Le montant de l’avantage fiscal s’élève donc, au maximum, à 705 euros.

Notez que ce montant de 2.350 euros est gelé jusqu’à l’année de revenus 2023 comprise. Ce montant sera à nouveau indexé à compter de l’année prochaine.

3/ Quelles conditions doivent remplir le contrat?

Pour procurer un avantage fiscal, le contrat d’assurance-vie doit répondre aux conditions suivantes:

  • Le contribuable qui sollicite la réduction d’impôt doit être le preneur du contrat ainsi que la personne assurée;
  • Le contrat doit avoir été conclu avant les 65 ans du contribuable. Si c’est le cas, ce dernier pourra profiter de l’avantage fiscal même après ses 65 ans;
  • La durée du contrat prévoyant une prestation en cas de vie (c’est-à-dire si le preneur/assuré est en vie lors du dénouement du contrat) doit être de minimum dix ans;
  • Le terme du contrat d’assurance-vie doit être fixé au plus tôt le jour du 65eanniversaire du preneur/assuré;
  • Le bénéficiaire de la prestation en cas de vie doit être le preneur du contrat.

Lorsque le contrat prévoit une prestation en cas de décès, le bénéficiaire doit être le conjoint (ou cohabitant légal) ou les enfants, petits-enfants, parents, grands-parents, frères et sœurs du contribuable. Le terme « héritiers légaux » n’est pas suffisant et ne permet pas de bénéficier de l’avantage fiscal.

4/ L’avantage est-il cumulable avec celui d’un crédit hypothécaire?

Si vous remboursez un crédit hypothécaire pour lequel vous bénéficiez encore d’une réduction fiscale, la possibilité de cumul avec l’avantage fiscal de l’épargne à long terme dépend de la Région dans laquelle vous habitez, et de l’année au cours de laquelle vous avez conclu votre emprunt hypothécaire.

Région wallonne

  • Si l’emprunt a été conclu avant 2016, les deux avantages fiscaux sont repris dans la même corbeille fiscale. Vous pouvez donc solliciter une réduction d’impôt pour un montant maximal de 2.350 euros, comprenant le montant de l’épargne à long terme, le remboursement de votre crédit hypothécaire ainsi que les primes d’assurance solde restant dû.
    Il y a donc peu de chance pour que ce montant ne soit pas déjà atteint avec votre crédit hypothécaire.
  • Si l’emprunt a été conclu après 2016, l’épargne à long terme peut être cumulée avec l’avantage du chèque-habitat.

Région bruxelloise 

  • Si l’emprunt a été contracté avant 2017, les deux avantages fiscaux sont repris dans la même corbeille fiscale avec les mêmes conséquences que celles expliquées dans le point « Région wallonne »).
  • Si l’emprunt a été contracté après 2017, il ne donne plus droit au bonus-logement. Ce qui signifie que la corbeille est vide et que vous pouvez l’utiliser pour l’épargne à long terme.

5/ Quels sont les frais?

Les primes versées sont soumises à une taxe de 2% et les participations bénéficiaires éventuelles à une taxe de 9,25%.

Pour le reste, les contrats d’assurance-vie sont assortis de frais d’entrée, de frais de sortie, de frais de gestion de la compagnie d’assurance et de frais de gestion liés au fonds d’investissement.

6/ Faut-il verser une prime chaque année?

Ne pas verser de prime une année, ou verser une prime inférieure, ne remet pas en cause votre droit de solliciter une réduction d’impôt pour les années suivantes. Mais la réduction d’impôt que vous avez loupée est définitivement perdue.

Notez que vous avez tout à fait le droit de verser une prime supérieure au maximum donnant droit à une réduction d’impôt. Cependant, ce surplus sera taxé lors de la liquidation du contrat.

7/ Quelle est la fiscalité à l’échéance?

La manière dont votre capital sera taxé lorsqu’il sera libéré dépend de l’âge auquel vous allez le percevoir. Attention, si vous n’avez jamais déclaré vos primes, vous ne serez pas taxé lors de la liquidation du contrat. En revanche, si vous avez déclaré vos primes, ne serait-ce qu’une fois, votre capital sera taxé.

  • Vous liquidez votre contrat avant 60 ans:  Votre capital versé sera lourdement taxé, au taux de 33% à l’impôt des personnes physiques.
  • Vous liquidez votre contrat après 60 ans: Votre capital versé sera taxé au taux de 10%. Il s’agit d’une taxation libératoire, ce qui signifie que le capital ne sera plus taxé à l’impôt des personnes physiques.

La taxation s’effectue lorsque vous atteignez l’âge de 60 ans si votre contrat a été souscrit avant vos 55 ans. Si vous avez souscrit après 55 ans, la taxe est prélevée au dixième anniversaire de votre contrat.

Une fois que la taxation a été effectuée, les primes versées ultérieurement ne sont plus taxées. Elles permettent toutefois de continuer à bénéficier de l’avantage fiscal, c’est pourquoi il est conseillé de continuer à verser des primes après le prélèvement de la taxe.