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Un projet avorté sous la pression européenne

Le gouvernement belge, via la coalition dite « Arizona », avait envisagé de prolonger les avantages fiscaux pour les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) dans le cadre de l’impôt des sociétés (ISOC). Ce projet visait à offrir un sursis à cette technologie considérée comme une solution transitoire entre thermique et 100 % électrique.

Mais l’Union européenne a opposé un refus catégorique à toute modification unilatérale des engagements déjà inscrits dans le Plan national de Relance et de Résilience (RRF). Ce plan, qui conditionne le versement de fonds européens à des engagements écologiques clairs, impose à la Belgique une trajectoire irrévocable vers la suppression des incitants pour les véhicules non 100 % électriques.

 

Une décision imposée par l’Europe

Cette décision découle directement du RRF et du programme REPowerEU, dans lesquels la Belgique s’est engagée dès 2021 à ne plus octroyer d’avantages fiscaux aux véhicules autres que 100 % électriques. Revenir sur cette position exposerait le pays à :

  • une perte de plusieurs centaines de millions d’euros de subsides,

  • la suspension de fonds européens pour la mobilité verte,

  • une perte de crédibilité sur le plan international.

Notre analyse : une clarification salutaire pour les entreprises et l’environnement

Nous saluons cette décision qui, bien que contraignante à court terme, apporte plusieurs bénéfices importants :

  1. Clarté pour les entreprises : la suppression des zones grises fiscales évite les erreurs stratégiques dans les renouvellements de flotte.

  2. Stabilité pour les concessionnaires : faire machine arrière aurait semé la confusion et perturbé durablement le marché.

  3. Cohérence environnementale : les hybrides rechargeables, rarement rechargés en pratique, émettent souvent plus qu’un modèle thermique équivalent à cause du surpoids de la batterie. Ils n’étaient donc écologiques que sur papier.

Conclusion : l’électrique comme seul cap

La fiscalité automobile belge entame désormais une phase de transition finale : seuls les véhicules 100 % électriques continueront à bénéficier d’une déductibilité maximale. Pour les entreprises, le message est limpide : il est temps d’anticiper l’avenir plutôt que de tenter de maintenir des compromis technologiques désormais obsolètes.

Tableau récapitulatif : fiscalité des véhicules hybrides rechargeables en Belgique

Véhicules hybrides rechargeables (PHEV) Déductibilité fiscale ISOC Condition de conformité Échéance fiscale
Immatriculés jusqu’au 30/06/2023 Jusqu’à 100 % Oui Si batterie ≥ 0,5 kWh/100 kg et CO₂ ≤ 50 g/km Jusqu’au 31/12/2025
Immatriculés du 01/07/2023 au 31/12/2025 Déductibilité dégressive dès 2025 Non Idem ci-dessus Suppression complète au 01/01/2026
Immatriculés à partir du 01/01/2026 Non déductibles Non Aucun avantage fiscal

📌 Seuls les véhicules strictement 100 % électriques resteront fiscalement attractifs au-delà de 2026.

À partir de ce 1er juillet 2025, la Wallonie réforme en profondeur sa taxe de mise en circulation (TMC) pour les véhicules neufs et d’occasion.

Si l’objectif annoncé est de rendre le système plus équitable et plus respectueux de l’environnement, on ne peut s’empêcher de soulever certaines incohérences et critiques légitimes.

 

Un calcul basé sur 4 critères techniques

La TMC sera désormais calculée sur base de :

  • la puissance du moteur (kW) ;

  • les émissions de CO₂ ;

  • la masse maximale autorisée (MMA) ;

  • le type de carburant/énergie.

Ce nouveau mode de calcul entend mieux refléter l’impact environnemental et routier du véhicule, mais il introduit aussi une complexité importante, avec des risques d’erreur accrus pour les contribuables et une réelle difficulté de prévision du montant qu’il devra payer.

Une Wallonie à part, au détriment du contribuable

Alors que les régions flamande et bruxelloise maintiennent un système plus lisible et stable, la Wallonie se distingue par une fiscalité plus complexe et moins avantageuse, creusant encore davantage les inégalités entre citoyens belges selon leur région d’habitation.

Pour les citoyens et les professionnels, cette réforme crée une inégalité de traitement flagrante, notamment pour ceux qui souhaitent acheter un véhicule électrique ou familial en Wallonie.

Sachant que pour ceux qui choisiraient la solution du leasing, la fiscalité restera inchangée puisque la majeure partie (la totalité?) des sociétés de leasing ont leur siège social en Flandre.

L’absurdité fiscale des véhicules électriques lourds

Dans la volonté d’encourager les véhicules plus propres, on aurait pu s’attendre à un traitement de faveur pour les véhicules électriques.

Or, le calcul de la nouvelle TMC pénalise fortement les modèles « lourds », ce qui est le cas de la majorité des véhicules électriques à batterie. Résultat : les familles qui veulent un véhicule spacieux, souvent électrique, se retrouvent avec une taxe salée à moins de choisir un véhicule peu adapté à une famille (Peugeot 208, Renault 5, …).

Par ailleurs, les constructeurs prévoient généralement des puissances supérieures à 211 chevaux pour ces véhicules, ce qui induit une taxe « de base » – bêtement calculée sur la puissance – dont le montant laisse songeur: 4.957€!
Une spécificité quasi unique en Europe (et en Belgique) qui se base sur le calcul précédent (et déjà désuet) de la taxe de mise en circulation sur base des puissances en kilowatt:

Une réduction de 250 € est bien prévue pour les familles nombreuses (au moins 3 enfants), mais :

  • elle ne compense que partiellement la taxe alourdie par le poids ;

  • elle exclut les familles “classiques” de deux enfants, pourtant nombreuses en Wallonie.

Un calcul à plusieurs variables, difficile à anticiper

Voici les composantes du calcul :

TMC = Montant de base × (CO₂ /Coefficient CO₂) × (MMA / Coefficient Masse) × Coefficient Carburant – Réductions éventuelles

Montant final plafonné à 9.000 €, avec un minimum de 50 €.

Une dégressivité est prévue pour les véhicules d’occasion en fonction de leur âge, mais là encore, la clarté manque pour le citoyen non averti.

Exemples concrets:

  1. TESLA Model Y Dual Motor – 273kW – 0g – MMA 2.518kg

4.958€ x 1 x (2.508 / 1.838) x 0,26 = 1.685€

2. VW Taigo 1.0 TSI 81kW – 133g – 1.750kg

123€ x (133 / 136) x (1.750 / 1.838) x 1 = 114€

3. DACIA Bigster TCe 140 – 100kW – 122g – 1.890kg

867€ x (122 / 136) x (1.890 / 1.838) x 1 = 804€

4. AUDI Q4 e-tron 55 255kW – 0g – 2.660kg

4.958€ x 1 x (2.660 / 1.838) x 0,26 = 1.869€

⚠️ Un malus écologique pourrait encore s’ajouter à ces montants pour les véhicules dont le taux de CO² est supérieur à 175 grammes.

Ce qu’il faut retenir:

✅ Points positifs ⚠️ Ce qu’on peut regretter
Valorisation de critères environnementaux Complexité accrue du calcul
Encouragement des véhicules légers Inégalités entre régions belges
Dégressivité selon l’âge du véhicule Pénalisation des électriques lourds
Réduction pour familles nombreuses Aucune mesure pour familles à 2 enfants

Et maintenant ?

Chez Detrembleur & Partners, nous vous aidons à :

  • estimer votre future TMC selon le véhicule choisi ;

  • éviter les erreurs et mauvaises surprises ;

  • adapter vos choix à la réalité fiscale régionale.

La fiscalité automobile change, mais notre accompagnement reste le même : clair, humain et sur mesure.

📞 Une question ? Un projet d’achat ? Parlons-en avant de vous engager.

Chez Detrembleur & Partners, nous ne vendons pas de produits par habitude ou par convenance.
Notre mission est de vous conseiller objectivement pour vous protéger au mieux, même (et surtout) lorsque cela implique de ne pas choisir l’option “par défaut” proposée par votre assureur auto.

C’est pourquoi nous vous recommandons vivement de souscrire une protection juridique auto auprès d’un assureur spécialisé  : une formule indépendante et bien plus complète que celles intégrées aux contrats auto classiques, souvent limitées et potentiellement soumises à des conflits d’intérêts.

 

✅ DAS propose une couverture « All Risk » qui protège dans (presque) toutes les situations

La formule DAS Véhicules All Risk offre une protection juridique très étendue : que vous soyez conducteur, passager, cycliste, piéton ou même utilisateur d’un véhicule de société et de service (facteur, ambulancier, chauffeur de bus, …), vous êtes couvert.

Ce qui est rarement le cas avec les protections juridiques intégrées au sein même du contrat d’assurance auto de votre véhicule. En effet, celles-ci se bornent généralement à couvrir les litiges résultant d’un accident avec le véhicule assuré. Pas le reste.

En cas d’accident, de litige contractuel (garagiste, vendeur, car wash…), de poursuite pénale (alcool, excès de vitesse…), ou même pour des questions liées à la restitution d’un véhicule en leasing, DAS sera à vos côtés. Cela concerne également :

  • Les véhicules de remplacement,

  • Les véhicules de tiers que vous utilisez,

  • Les recours contre des tiers insolvables,

  • Les litiges liés à l’achat d’un véhicule d’occasion.

👨‍⚖️ L’indépendance, une garantie d’efficacité et d’objectivité

Une protection juridique indépendante signifie qu’elle est gérée par un assureur distinct de votre compagnie RC ou omnium. Cela garantit une défense impartiale, même en cas de litige avec votre propre assureur, sans conflit d’intérêt.

Voici un cas concret qu’un de nos clients à vécu et qui illustre parfaitement comment l’indépendance peut faire toute la différence :

Notre client Monsieur M. est victime d’un accident au parc à conteneurs de Malmedy, où il est renversé en tant que piéton. Ses blessures sont heureusement légères, et son préjudice corporel est évalué à 1.500 €.

Grâce à sa pj DAS, qui couvre également la circulation à pied, son dossier est immédiatement pris en charge. DAS contacte alors l’assureur auto du conducteur responsable (un grand bancassureur belge) pour réclamer l’indemnisation. Mais ce dernier fait la sourde oreille pendant plusieurs mois.

Le juriste DAS n’hésite pas à faire pression et invoque la 4e directive européenne sur les assurances auto (2000/26/CE, aujourd’hui intégrée à la directive 2009/103/CE), qui impose aux assureurs d’indemniser les victimes dans un délai raisonnable, sous peine de sanctions financières.

✅ Résultat : 1.500 €… + 20.000 € d’intérêts pour retard !

Face à cette action déterminée, l’assureur adverse finit par réagir… et indemnise non seulement les 1.500 € prévus, mais aussi 20.000 € de frais pour non-respect des délais. Une issue qui n’aurait jamais été possible avec une protection juridique liée à l’assureur RC, tant le conflit d’intérêts aurait été évident

💰 Un surcoût limité pour une vraie tranquillité

Pour maximum 2 € par mois en plus qu’une protection juridique standard intégrée à votre contrat auto, la formule DAS vous offre :

  • Une couverture All Risk sans angles morts,

  • Un plafond jusqu’à 125.000 € htva,

  • Une indépendance totale vis à vis des compagnies d’assurance RC, Omnium, conducteur, …

  • Un soutien juridique réactif et spécialisé,

  • Et la garantie d’être défendu loyalement, même en cas de litige avec votre propre assureur RC.

🎯 En conclusion : notre rôle, votre protection

En tant que courtiers indépendants, nous avons le devoir de vous orienter vers la meilleure solution, pas celle qui sert le confort de l’assureur. En cela, une protection juridique indépendante et spécialisée est la meilleure option du marché pour défendre vos intérêts, sans compromis.

Comparons les couvertures avec un tableau synthétique:

DAS Véhicules All Risk

PJ auto intégrée

Étendue de couverture All Risk : tout ce qui n’est pas exclu est couvert Garantie limitée à certains événements définis
Mobilité étendue Oui : à pied, vélo, passager ou conducteur de tout véhicule, même tiers Limité au véhicule désigné dans le contrat
Litiges contractuels liés au véhicule ✅ Inclus : litiges avec garagiste, vendeur, car wash, etc. ❌ Généralement non inclus, sauf mention explicite
Insolvabilité du tiers ✅ Pris en charge jusqu’à 25 000 € Non mentionné explicitement
Caution pénale ✅ Jusqu’à 25 000 € ❌ Non prévu clairement
Expertise pour achat véhicule d’occasion ✅ Jusqu’à 150 € ❌ Non prévu
Plafond d’intervention Jusqu’à 125 000 € htva par sinistre Non précisé ou plus bas selon option choisie
Libre choix de l’avocat ✅ Total ✅ Mais encadré
Minimum litigieux Aucun Peut varier selon l’option PJ choisie
Indépendance ✅ DAS est une compagnie spécialisée et indépendante ❌ PJ intégrée est une filiale de l’assureur RC

Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site DAS: https://www.das.be/fr/particulier/protection-juridique-auto

Depuis plusieurs mois, les tentatives d’arnaques bancaires se multiplient. Et malheureusement, elles sont de plus en plus sophistiquées. Chez Detrembleur & Partners, nous avons été témoins de plusieurs cas de clients qui ont vu leur compte vidé en quelques minutes, simplement parce qu’ils ont répondu à un appel ou cliqué sur un lien qui semblait provenir de leur banque.

Voici les erreurs à éviter absolument, et les bons réflexes à adopter pour ne pas tomber dans le piège.

1. ❌ Ne jamais communiquer vos données bancaires par téléphone

De nombreux clients nous racontent avoir reçu un appel, souvent très convaincant, d’une personne se présentant comme étant de leur banque ou de Card Stop. Le ton est alarmiste : votre carte aurait été piratée, une transaction suspecte serait en cours, et il faut agir vite.

Pour “confirmer votre identité” ou “empêcher le piratage”, on vous demande alors le numéro de votre carte bancaire, sa date d’expiration, voire votre code PIN ou vos données d’accès à la banque en ligne.

⛔ C’est une arnaque. Ni votre banque, ni Card Stop ne vous demanderont jamais ces informations par téléphone. Jamais.

2. 🔐 Méfiez-vous des connexions via Itsme ou des accès à distance

Une méthode récente consiste à envoyer un lien vers le véritable site Itsme. Le lien est authentique, mais l’escroc vous guide en direct par téléphone pour que vous vous connectiez et validiez l’accès à votre banque. Il obtient ainsi, en temps réel, toutes les informations nécessaires pour se connecter à votre place et vider votre compte.

⚠️ Ne vous connectez jamais sous la pression d’un appel. Si vous ne vous y attendiez pas, ou si quelqu’un vous guide étape par étape au téléphone, raccrochez immédiatement.

3. ☑️ Soyez attentifs à l’origine de l’appel

• Un appel reçu depuis un numéro masqué ou inconnu ? • Une personne qui se dit de votre banque, mais dont vous ne reconnaissez ni la voix, ni le nom ?

🔹 Dites calmement : « Je préfère rappeler moi-même mon agence. Pouvez-vous me donner un numéro direct ? »

Dans 90 % des cas, l’arnaqueur raccrochera.

👉 Chez Detrembleur & Partners, nous contactons nos clients uniquement en cas de besoin réel, jamais en numéro masqué, toujours en nous présentant clairement, et en aucun cas pour demander des données confidentielles liées à vos comptes. Si ce n’est pas le cas, soyez sur vos gardes.

4. 🌡️ Le maître-mot : ne jamais agir dans la précipitation

Les brouteurs jouent sur l’urgence et la panique :

  • « Il faut agir tout de suite sinon votre compte sera bloqué ! »
  • « Une transaction est en cours, vous devez la stopper maintenant ! »

🔴 STOP. Prenez le temps de respirer, vérifier, réfléchir. Rien ne presse jamais au point de devoir réagir sans recul.

5. 🔎 Ce qu’il faut faire en cas de doute

✔ Appelez nous, votre agence bancaire directement, ou passez nous voir
✔ Contactez Card Stop au +32 78 170 170 en cas de carte perdue, volée ou de doute sur une transaction.
✔ Ne partagez jamais votre mot de passe, code PIN, code sms ou carte de lecteur bancaire.

Il vaut toujours mieux poser une « question bête » que de devoir gérer une fraude.

6. 🏛️ Quelques bons réflexes simples à adopter au quotidien :

  • Activez la double authentification pour vos applications bancaires.
  • Vérifiez toujours les expéditeurs des mails et SMS.
  • Ne répondez jamais aux appels suspects même s’ils utilisent le nom de votre banque.
  • Ne laissez aucun appareil sans surveillance avec des sessions bancaires ouvertes.

💪 La prudence reste votre meilleure protection

En matière de cyberfraude, mieux vaut se méfier deux fois que pas du tout. Et surtout : vous n’êtes jamais seuls.

Chez Detrembleur & Partners, notre équipe est à votre disposition. Si vous avez le moindre doute, un appel suspect, un message étrange… appelez-nous ou venez nous voir.

Nous préférons mille fois vérifier pour rien que devoir intervenir une fois que le mal est fait.

Depuis plusieurs semaines, notre région fait face à une vague inquiétante de cambriolages. Les faits sont nombreux, et les objets visés sont quasi systématiquement les bijoux et l’argent liquide.

Ces vols, souvent commis en pleine journée, touchent tous types d’habitations et nous rappellent à quel point il est essentiel d’anticiper.

Être bien couvert, ça commence par bien évaluer ce qu’on possède

Trop souvent, les clients sous-estiment la valeur réelle du contenu de leur habitation. Pourtant, entre les meubles, les appareils électroniques, les vêtements, les objets personnels ou décoratifs… les montants grimpent vite.

Mais ce qui est encore plus souvent oublié, c’est la valeur des objets sensibles, comme les bijoux. Et c’est là que les problèmes commencent au moment d’un sinistre : pas de preuve, pas de liste, pas de photos… donc une indemnisation compliquée, voire incomplète.

LE conseil à retenir : constituez des preuves de vos biens de valeur

Chez Detrembleur & Partners, nous assistons toujours nos clients lors des expertises vol. Et malheureusement, nous avons trop souvent vu des expertises se dérouler dans de mauvaises conditions :

  • Pas de liste précise des bijoux volés ;
  • Pas de photos pour les identifier ;
  • Pas de preuve d’achat, ni même d’estimation.

Résultat : l’expert doit estimer à l’aveugle. Et cela aboutit souvent à une indemnisation partielle, décevante, frustrante.

C’est pourquoi nous insistons :

  • Prenez le temps de photographier vos bijoux et objets de valeur.
  • Faites une liste précise avec une estimation approximative.
  • Stockez ces éléments dans un endroit sécurisé.
  • Et surtout, transmettez-les nous pour que nous puissions adapter votre couverture en conséquence.

Le capital contenu : fondement de toute indemnisation

La base de votre contrat habitation, c’est le capital contenu. C’est sur ce montant que reposera l’indemnisation en cas de vol, d’incendie, de dégât des eaux… Si ce montant est trop bas, vous serez en partie lésé. Et comme les garanties spécifiques (bijoux, objets de valeur, multimédia…) sont dans certaines compagnies d’assurance plafonnées en pourcentage du contenu assuré, une erreur ici peut avoir des conséquences à tous les niveaux.

Notre métier : vous conseiller pour éviter ces mauvaises surprises

C’est notre rôle, en tant que courtiers professionnels, de veiller à ce que votre contrat soit adapté à la réalité. Mais pour cela, nous avons besoin de votre collaboration! Plus vous nous fournissez de détails sur vos biens, plus notre conseil sera pertinent.

En d’autres termes : on ne peut bien protéger que ce que l’on connaît bien. La couverture vol n’est pas automatique ni magique. Elle doit être pensée, chiffrée, construite sur base d’informations précises.

La sécurité, un tout : prévention, couverture et conseil

Équiper son habitation d’une alarme visible est un excellent réflexe, car c’est un outil de dissuasion très efficace. Fermer convenablement volets, portes et fenêtres aussi.
Mais cela ne suffit pas pour une bonne prévention. La valorisation correcte de vos biens et la constitution de preuves tangibles restent les deux piliers d’une bonne indemnisation.

Et dans tous les cas, vous pouvez compter sur nous pour :

  • vous accompagner dans vos réflexions,
  • vous conseiller au mieux,
  • vous épauler en cas de sinistre.

En conclusion

La recrudescence des cambriolages n’est pas un détail. Elle doit vous inciter à vous poser la question : suis-je correctement couvert ?

Et surtout : ai-je pris les bonnes précautions pour que, si le pire arrive, l’indemnisation soit à la hauteur de mes pertes ?

Chez Detrembleur & Partners, nous assurons bien plus que des biens : nous protégeons votre tranquillité.

 

Depuis ce 20 mars 2025, les activités bancaires des agences Promisia (anciennement AXA Banque) de Malmedy et Spa sont reprises par l’agence Crelan Detrembleur & Partners.

Ce transfert marque une nouvelle étape importante dans le développement du pôle de compétences bancaires de Detrembleur & Partners, reconnu pour son professionnalisme, son expertise et son service personnalisé dans la région.

Crelan renouvelle ainsi sa confiance envers Detrembleur & Partners, saluant l’engagement de leur équipe à offrir à chaque client des solutions bancaires adaptées à ses besoins spécifiques. Avec une équipe renforcée de 12 spécialistes en crédits et placements, les agences de Malmedy et Vielsalm garantissent un accompagnement sur-mesure et des conseils pointus pour financer des projets ou gérer des investissements.

Contrairement aux grandes structures impersonnelles, Detrembleur & Partners mise sur une approche humaine et accessible. L’agence se distingue par :

  • Une disponibilité réelle : les clients peuvent être reçus en agence, par téléphone ou par e-mail avec des horaires étendus.
  • Un accompagnement personnalisé : chaque client bénéficie d’un suivi précis et de solutions adaptées à ses besoins.
  • Un ancrage local fort : en tant qu’acteur régional, l’équipe comprend les réalités et attentes des clients.

L’équipe Detrembleur & Partners reste entièrement à l’écoute et se tient prête à accueillir ces nouveaux clients avec professionnalisme et engagement.

Cette reprise illustre la volonté commune de Crelan et de Detrembleur & Partners de garantir un accompagnement bancaire de proximité, transparent et toujours au service des projets de leurs clients.

La Belgique a un nouveau gouvernement fédéral, la coalition Arizona, qui prévoit une série de réformes économiques, fiscales et sociales impactant indépendants, entreprises et travailleurs.

Ces changements concernent notamment la fiscalité, la pension, le travail et l’investissement.

Voici un aperçu des mesures phares et de leur impact.

 

Fiscalité et impôts : des ajustements à prévoir

Le gouvernement prévoit une hausse des revenus nets des travailleurs par le biais de plusieurs mesures :

Augmentation de la quotité exemptée d’impôt, permettant à chacun de conserver plus de revenus nets.
Réduction de la cotisation spéciale de sécurité sociale (CSSS) et renforcement du bonus à l’emploi.

Les entreprises devront aussi s’adapter :
Le seuil de rémunération du dirigeant d’entreprise est relevé à 50 000 € (contre 45 000 €) pour accéder au taux réduit d’imposition des PME.
Maintien des incitants fiscaux à l’embauche, notamment l’exonération de charges pour le premier salarié.
Réduction des sanctions fiscales pour les nouveaux entrepreneurs afin d’encourager l’entrepreneuriat.

Un point important est l’introduction d’une taxe progressive sur les plus-values financières. Les plus-values inférieures à 1 million € restent exonérées, mais celles au-delà seront taxées entre 1,25 % et 10 %.

Pensions et protection sociale : travailler plus longtemps et cotiser plus

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Le gouvernement souhaite harmoniser les pensions et inciter à travailler plus longtemps :

Réduction des périodes assimilées dans le calcul des pensions, ce qui pénalisera les personnes ayant connu des interruptions de carrière.
Suppression progressive des pensions de ménage et de veuf(ve).
Bonus-malus pension : travailler au-delà de l’âge légal apportera une pension majorée, tandis qu’un départ anticipé entraînera une réduction.
Réforme du 2ᵉ pilier : les employeurs devront progressivement cotiser au moins 3 % pour une pension complémentaire.

Les indépendants bénéficient de certaines améliorations :

Augmentation du plafond des cotisations PLCI pour améliorer la pension complémentaire.
Extension des droits aux indépendants complémentaires, leur permettant de cotiser pour leur pension comme les indépendants principaux.
Meilleure prise en charge de l’incapacité de travail : possibilité d’un gel administratif pour éviter des sanctions en cas d’arrêt prolongé.

Travail et salaires : de nouvelles règles pour les employeurs et les travailleurs

Le gouvernement veut augmenter la flexibilité du travail :

Hausse progressive du plafond des chèques-repas à 12 € (au lieu de 8 € actuellement).
Extension des flexi-jobs à tous les secteurs, avec un plafond de revenus relevé à 18 000 € par an.
Possibilité pour les étudiants de travailler jusqu’à 650 heures par an.
Réintroduction de la période d’essai : une rupture de contrat sera possible avec une semaine de préavis dans les 6 premiers mois.

Le chômage sera plus restrictif :

Durée d’indemnisation limitée à 2 ans pour les travailleurs avec 5 ans de carrière.
Allocation plus élevée en début de période, mais dégressive plus rapidement.
Suivi renforcé des malades de longue durée avec des sanctions en cas de non-coopération à la réintégration.

Investissements et immobilier : des changements fiscaux majeurs

Le gouvernement met en place une taxe sur les plus-values financières et des ajustements en matière d’immobilier :Investissement, Croissance, Arrosage

La déduction fiscale des intérêts sur les investissements immobiliers (hors résidence principale) sera supprimée.
TVA maintenue à 6 % sur les démolitions-reconstructions, avec un plafond abaissé à 175 m².
Facilitation des rénovations énergétiques en copropriété avec un vote à majorité simple.

Consommation, énergie et télécoms

Pour soutenir le pouvoir d’achat, plusieurs mesures seront mises en place :

TVA à 6 % pour les pompes à chaleur mais augmentée à 21 % pour les chaudières à gaz et au mazout.
Obligation pour les banques d’augmenter le nombre de distributeurs automatiques de billets.
Suppression de certaines taxes sur les emballages et boissons, pour lutter contre les achats transfrontaliers.
Alignement des prix des télécoms avec les pays voisins et introduction d’indemnités plus flexibles en cas de panne.

Ce qu’il faut retenir

Le gouvernement Arizona met en place une série de réformes destinées à augmenter les revenus du travail, réformer la pension et ajuster la fiscalité des entreprises et des investisseurs. Certaines mesures, comme la hausse des salaires nets et l’amélioration du 2ᵉ pilier de pension, sont positives, en tout cas sur papier. D’autres, comme la taxe sur les plus-values et le renforcement des conditions d’accès à la pension, risquent d’avoir un impact financier sur certains contribuables et entrepreneurs.

En tant que courtier, nous suivons ces évolutions de près pour vous accompagner dans l’adaptation de vos contrats d’assurance, de pension et de protection financière. Si vous souhaitez anticiper ces changements et optimiser votre situation, nous sommes à votre disposition pour vous conseiller.

L’assurance hospitalisation est un pilier essentiel pour protéger votre santé et votre portefeuille. Cependant, toutes les solutions ne se valent pas. Les produits proposés par les mutualités, (dans cet article nous allons analyser la formule haut de gamme « Hospi +200″ de la Mutualité Chrétienne) offrent généralement une couverture de base adaptée aux hospitalisations simples. Mais dès que des situations plus complexes ou imprévues surviennent, leurs limites peuvent rapidement poser problème.

À l’inverse, des assurances hospitalisation haut de gamme, comme AG Care ou DKV Hospi Premium +, se distinguent par leur flexibilité et leur capacité à couvrir un éventail beaucoup plus large de besoins médicaux. Voyons cela en détails.

 

 

Des limites bien réelles pour les contrats de mutualité

Les assurances hospitalisation des mutualités sont conçues pour compléter l’assurance légale. Elles prennent en charge les frais hospitaliers standards, mais avec des restrictions notables.

Par exemple, Hospi +200 limite les suppléments d’honoraires à 200 % des tarifs INAMI. Cela signifie que si vous optez pour une chambre individuelle ou un médecin non conventionné, une part importante des coûts peut rester à votre charge.

Un autre point critique concerne les prestations non nomenclaturées, c’est-à-dire les traitements ou équipements non reconnus par l’INAMI.

Dans Hospi +200, ces frais ne sont remboursés que de manière marginale, souvent avec des plafonds stricts. Ainsi, si vous avez besoin d’un implant spécifique ou de soins paramédicaux non reconnus, vous risquez de devoir supporter une facture importante.

Enfin, les soins pré- et post-hospitalisation, tels que les consultations ou traitements nécessaires avant et après une hospitalisation, ne sont très souvent pas inclus dans ces contrats. Cette absence de couverture peut entraîner des coûts significatifs pour les assurés nécessitant un suivi médical prolongé.

Une couverture étendue avec AG Care ou DKV

En comparaison, des solutions haut de gamme comme AG Care et DKV Hospi Premium + offrent une prise en charge bien plus complète. Elles couvrent au minimum jusqu’à 300 % des tarifs INAMI pour les suppléments d’honoraires, garantissant ainsi une liberté totale dans le choix de votre médecin ou de votre chambre d’hôpital.

Ces assurances prennent également en charge les soins pré- et post-hospitalisation, souvent jusqu’à plusieurs mois avant et après une intervention. De plus, elles incluent des garanties spécifiques pour les maladies graves, permettant de couvrir les traitements ambulatoires sans nécessiter d’hospitalisation préalable.

Pour les prestations non nomenclaturées, comme les implants ou certains traitements alternatifs, AG Care et DKV proposent une couverture plus souple et des plafonds généreux, offrant ainsi une sécurité financière supplémentaire dans des situations médicales complexes.

Deux exemples pour illustrer les différences

Prenons deux situations concrètes pour mieux comprendre l’impact de ces différences de couverture.

Traitement ambulatoire pour un cancer

Après un diagnostic de cancer, vous devez suivre une chimiothérapie ambulatoire pendant plusieurs mois. Le coût total des traitements ambulatoires et des consultations s’élève à 8.000 €.

  • Avec Hospi +200 : Les traitements ambulatoires ne sont pas couverts, sauf pour un remboursement forfaitaire annuel de 150 €. Résultat : 2.500 € pourraient rester à votre charge après l’intervention de base de la mutuelle.
  • Avec AG Care ou DKV Hospi Premium + : Ces contrats couvrent intégralement les traitements ambulatoires pour les maladies graves, jusqu’à des plafonds élevés voire illimités. Résultat : 0 € restant à votre charge.
Pose d’un implant non nomenclaturé

Suite à un accident, vous avez besoin d’un implant spécifique non reconnu par l’INAMI. Le coût total de l’implant et de l’intervention est de 7 000 €.

  • Avec Hospi +200 : Le remboursement des implants non nomenclaturés est plafonné à 5 000 €. Résultat : 2 000 € resteraient à votre charge.
  • Avec AG Care ou DKV Hospi Premium + : Ces contrats couvrent ces implants sans limite spécifique ou avec des plafonds bien plus généreux. Résultat : 0 € à charge.

Assurance hospitalisation : un investissement essentiel

Ces exemples montrent clairement les limites des produits de mutualité et les avantages des solutions d’assurance « privées ». En matière de santé, les imprévus sont malheureusement inévitables. Une hospitalisation coûteuse, une maladie grave ou un traitement spécifique peuvent rapidement entraîner des frais importants. Dans ce contexte, opter pour une assurance hospitalisation de mutualité revient à faire un pari risqué, où les économies réalisées sur les primes pourraient vite être dépassées par les frais non couverts.

A l’opposé, une assurance hospitalisation « haut de gamme », comme AG Care ou DKV Hospi Premium +, représente un véritable investissement. Ces produits garantissent une couverture complète, une liberté dans vos choix médicaux et une protection financière face aux imprévus.

Notre rôle en tant que courtier

En tant que courtier, nous sommes là pour vous aider à faire le meilleur choix. Nous analysons vos besoins, comparons les offres du marché et vous conseillons de manière indépendante pour trouver une solution adaptée à vos attentes. Que vous souhaitiez une couverture complète ou un compromis entre coût et garanties, nous vous accompagnons à chaque étape.

Personne ne peut prédire son avenir en matière de santé. C’est pourquoi il est essentiel de faire un choix réfléchi et de s’appuyer sur des conseils professionnels. Une bonne assurance hospitalisation ne se limite pas à une dépense, c’est une véritable sérénité pour vous et votre famille. Si vous souhaitez discuter de vos besoins ou obtenir un conseil personnalisé, n’hésitez pas à nous contacter. Parce qu’en matière de santé, il vaut mieux prévenir que guérir.

Depuis le 1er janvier 2025, DAS a mis en place une augmentation significative de ses primes et introduit un modèle de tarification variable basé sur le profil de risque de chaque client. Cette évolution, portée par une hausse généralisée des coûts, reflète des réalités économiques incontournables.

En tant que leader incontesté sur le marché de la protection juridique, DAS ouvre la voie à une tendance qui pourrait s’étendre à l’ensemble des acteurs du secteur. Voyons ensemble les raisons de ce changement et pourquoi il reste important de pouvoir compter sur une protection juridique qualitative et adaptée.

 

Une augmentation des coûts devenue insoutenable

Depuis plusieurs années, DAS fait face à une hausse constante et marquée des coûts liés à la gestion des sinistres.
D’autres facteurs, comme l’augmentation des procédures d’appel et des frais administratifs, accentuent cette tendance. Près de 75 % des litiges pris en charge par DAS sont réglés à l’amiable, générant des coûts de gestion internes importants.
Certains produits, tels que BeneFisc ou LRC All Risk, ont été tellement sollicités qu’ils généraient des pertes structurelles importantes pour chaque prime encaissée. La révision tarifaire devenait donc une nécessité pour préserver l’équilibre financier et la qualité du service.

Une tendance qui s’étend à tout le marché

En tant que leader historique et pionnier sur le marché de la protection juridique, la DAS reste un indicateur de référence pour l’ensemble du secteur. Si la société a dû réviser sa tarification, il est fort probable que ses concurrents adoptent dans un futur proche des démarches similaires.

Car ces derniers font face aux mêmes pressions économiques : hausse des frais juridiques, complexification des litiges et attentes accrues des clients. La DAS a néanmoins choisi de maintenir des garanties complètes et un service haut de gamme, en cohérence avec sa réputation de fiabilité et d’expertise.

Un modèle de tarification plus équitable?

Pour accompagner cette augmentation, la DAS a introduit un modèle de tarification variable basé sur un score de risque. Ce modèle permet de calculer une prime ajustée en fonction de trois critères principaux : la fréquence des sinistres, leur coût et la localisation géographique du client.
Ce système vise à récompenser les clients ayant un profil de risque favorable tout en ajustant les tarifs pour ceux qui sollicitent davantage la garantie notamment lorsque les sinistres sont plus fréquents.

Chaque contrat est désormais accompagné d’un score de risque qui peut influer sur la prime, dans une limite maximale de 15 % par rapport à la base tarifaire. On pourrait un peu comparer cette tarification variable au malus qui sera appliqué à votre contrat auto en cas de sinistre responsable…

Le rôle essentiel de la protection juridique

Malgré l’augmentation des primes, il convient de souligner qu’une protection juridique reste un outil indispensable pour se défendre efficacement. Les honoraires d’un avocat, d’un expert ou les frais d’une procédure peuvent atteindre des montants exorbitants.
La protection juridique permet non seulement de couvrir ces frais, mais aussi de bénéficier d’un accompagnement et de conseils dès les premières étapes d’un litige, réduisant ainsi les risques et les coûts à long terme.

En protégeant ses clients contre ces dépenses imprévues, DAS continue de jouer un rôle crucial dans la défense de leurs droits. Renoncer à une protection juridique, même dans un contexte de hausse tarifaire, serait une prise de risque démesurée.

Notre rôle en tant que courtiers : indépendance et accompagnement

En tant que courtiers, nous avons une mission fondamentale : rechercher pour nos clients les partenaires qui offrent le meilleur équilibre entre prix et prestations. Notre indépendance vis-à-vis des compagnies d’assurance nous permet de comparer les solutions disponibles sur le marché et de vous proposer celles qui répondent le mieux à vos besoins spécifiques.

Nous restons également vigilants face à ces hausses tarifaires. Si nous comprenons la nécessité économique de ces ajustements pour la DAS, nous veillons à ce que ces augmentations soient justifiées et à ce que nos clients continuent de bénéficier d’une couverture avantageuse.

Notre objectif est de vous accompagner dans cette transition en vous apportant une transparence totale et des conseils personnalisés pour optimiser vos contrats et votre protection face aux risques.

Une évolution incontournable pour une couverture de qualité

Une seule heure d’honoraire, facturée par un avocat entre 150 et 500 euros, représente souvent un coût bien supérieur à la prime annuelle d’une assurance protection juridique.

Une simple procédure, même de faible envergure, peut rapidement représenter un coût difficile à assumer pour un particulier ou une entreprise. Dans ce contexte, l’augmentation des primes et l’introduction de la tarification variable par la DAS répondent à des défis financiers qui ne pouvaient plus être ignorés.

En maintenant des garanties complètes et une approche haut de gamme, la DAS reste fidèle à son engagement envers ses clients. Toutefois, cette tendance est appelée à s’étendre à l’ensemble du secteur, reflétant une hausse généralisée des coûts de la justice.

En tant que courtier, nous sommes là pour vous guider et vous défendre, en vous garantissant des solutions qui allient qualité et compétitivité. La protection juridique reste un investissement essentiel, et nous nous engageons à ce qu’elle demeure accessible et adaptée à vos besoins.

La donation est un moyen efficace d’organiser la transmission de son patrimoine. Que ce soit pour réduire les droits de succession ou soutenir vos proches de votre vivant, elle permet de planifier votre héritage de manière personnalisée.

Qu’est-ce qu’une donation et dans quelles conditions peut-elle être réalisée ?

La donation consiste à transférer un bien (mobilier ou immobilier) de votre vivant, sans contrepartie financière. Elle est en principe irrévocable, sauf exceptions prévues par la loi (ingratitude, non-respect des conditions).

Quand peut-on donner ?

Vous pouvez effectuer une donation à tout moment, mais il est essentiel de respecter les conditions légales suivantes :

  • Capacité juridique : Vous devez être majeur et pleinement capable juridiquement.
  • Respect des droits des héritiers réservataires : En Belgique, certains héritiers (enfants et conjoint survivant) disposent d’une part du patrimoine, appelée « réserve ». Une donation ne doit pas empiéter sur cette part protégée.
  • Clause de survie : Si le donateur décède dans les 3 ans (ou 5 ans en Wallonie) suivant une donation mobilière non enregistrée, les biens donnés seront réintégrés dans l’assiette des droits de succession.

Enregistrer ou non une donation : un choix stratégique

En Belgique, il est possible de procéder à une donation sans enregistrement, en particulier pour les biens mobiliers (argent, bijoux, actions). Voici les implications principales :

  • Donation enregistrée : Le paiement immédiat des droits de donation, généralement moins élevés que les droits de succession. Si le donateur décède dans les 5 ans, les biens donnés ne seront pas réintégrés dans la succession, ce qui sécurise les héritiers fiscalement.
  • Donation non enregistrée : Aucun droit de donation n’est payé initialement. Cependant, si le donateur décède dans les 5 ans en Wallonie, les biens donnés sont soumis aux droits de succession (souvent plus élevés). En revanche, si le donateur survit plus de 5 ans, aucun droit de donation ni de succession n’est dû, ce qui peut représenter une économie substantielle.

Assurance donation : protéger le bénéficiaire d’une donation non enregistrée

Pour atténuer le risque fiscal lié à une donation non enregistrée, le bénéficiaire peut souscrire une assurance donation. Ce contrat garantit le versement d’un capital suffisant pour couvrir les droits de succession en cas de décès du donateur dans les 3 ou 5 ans suivant la donation.

Exemple :
Marie souhaite donner 50 000 € à son fils Lucas par un don manuel non enregistré. Pour se prémunir contre les droits de succession en cas de décès prématuré, Lucas souscrit une assurance donation couvrant le montant des droits potentiels. Si Marie décède dans ce délai, l’assurance versera le capital nécessaire pour payer les droits sans que Lucas doive puiser dans la donation.

Cette option est particulièrement utile pour les donations mobilières ou les versements importants, permettant une transmission optimale du patrimoine avec un coût limité.

Quels biens peut-on donner ?

  1. Biens mobiliers : Argent, bijoux, œuvres d’art, actions, etc. Ils peuvent être donnés de manière :
    • Manuelle : Transfert direct du bien (par exemple, un virement bancaire pour une somme d’argent).
    • Notariée : Acte officiel pour sécuriser la donation.
  2. Biens immobiliers : Maison, appartement, terrain. Toute donation immobilière nécessite un acte notarié.

Exemples pratiques : Quand envisager une donation ?

Exemple 1 : Aider ses enfants à s’installer
Paul, 60 ans, souhaite soutenir sa fille Élodie, qui achète sa première maison. Il décide de lui faire une donation de 50 000 € pour constituer son apport personnel. Il opte pour une donation enregistrée (taxes payées immédiatement). Cela évite qu’Élodie ait à payer des droits de succession si Paul décède dans les trois ans.

Exemple 2 : Réduire les droits de succession sur une maison
Claire, propriétaire d’une maison d’une valeur de 350 000 €, souhaite anticiper la transmission de ce bien à ses enfants pour limiter les droits de succession. En Région wallonne, si elle transmet cette maison par donation 10 ans avant son décès, les droits à payer s’élèveront à 31 500 €. En revanche, si la maison est transmise par succession, les droits atteindraient 42 625 €. Grâce à la donation anticipée, ses enfants économisent 11 125 €, tout en bénéficiant d’une meilleure visibilité sur leur patrimoine.

Pourquoi envisager une donation ?

  • Anticiper la transmission : Organiser de son vivant une répartition équitable du patrimoine évite les disputes familiales.
  • Réduire les droits de succession : Une donation enregistrée diminue la base taxable de l’héritage.
  • Soutenir ses proches : Aider à financer des projets importants (achat immobilier, études, création d’entreprise).

Les droits de donation et succession : quelles implications fiscales ?

Droits de donation
Les taux varient selon :

  • La région (Wallonie, Bruxelles, Flandre).
  • Le lien de parenté entre le donateur et le donataire.
  • La nature du bien donné (mobilier ou immobilier).

En ligne directe (parent-enfant), les taux sur les biens mobiliers sont généralement fixes (3-7 %).

Conclusion

La donation est un outil de planification patrimoniale puissant. En anticipant, vous pouvez transmettre une partie de votre patrimoine de manière efficace, réduire les droits de succession pour vos héritiers et soutenir vos proches au bon moment. L’assurance donation constitue un moyen stratégique pour minimiser les risques liés aux donations non enregistrées, tout en préservant les avantages fiscaux potentiels. Cependant, chaque situation est unique. Avant d’agir, il est recommandé de consulter un notaire pour bénéficier d’un conseil adapté à votre situation personnelle et familiale.