Un projet avorté sous la pression européenne

Le gouvernement belge, via la coalition dite « Arizona », avait envisagé de prolonger les avantages fiscaux pour les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) dans le cadre de l’impôt des sociétés (ISOC). Ce projet visait à offrir un sursis à cette technologie considérée comme une solution transitoire entre thermique et 100 % électrique.

Mais l’Union européenne a opposé un refus catégorique à toute modification unilatérale des engagements déjà inscrits dans le Plan national de Relance et de Résilience (RRF). Ce plan, qui conditionne le versement de fonds européens à des engagements écologiques clairs, impose à la Belgique une trajectoire irrévocable vers la suppression des incitants pour les véhicules non 100 % électriques.

 

Une décision imposée par l’Europe

Cette décision découle directement du RRF et du programme REPowerEU, dans lesquels la Belgique s’est engagée dès 2021 à ne plus octroyer d’avantages fiscaux aux véhicules autres que 100 % électriques. Revenir sur cette position exposerait le pays à :

  • une perte de plusieurs centaines de millions d’euros de subsides,

  • la suspension de fonds européens pour la mobilité verte,

  • une perte de crédibilité sur le plan international.

Notre analyse : une clarification salutaire pour les entreprises et l’environnement

Nous saluons cette décision qui, bien que contraignante à court terme, apporte plusieurs bénéfices importants :

  1. Clarté pour les entreprises : la suppression des zones grises fiscales évite les erreurs stratégiques dans les renouvellements de flotte.

  2. Stabilité pour les concessionnaires : faire machine arrière aurait semé la confusion et perturbé durablement le marché.

  3. Cohérence environnementale : les hybrides rechargeables, rarement rechargés en pratique, émettent souvent plus qu’un modèle thermique équivalent à cause du surpoids de la batterie. Ils n’étaient donc écologiques que sur papier.

Conclusion : l’électrique comme seul cap

La fiscalité automobile belge entame désormais une phase de transition finale : seuls les véhicules 100 % électriques continueront à bénéficier d’une déductibilité maximale. Pour les entreprises, le message est limpide : il est temps d’anticiper l’avenir plutôt que de tenter de maintenir des compromis technologiques désormais obsolètes.

Tableau récapitulatif : fiscalité des véhicules hybrides rechargeables en Belgique

Véhicules hybrides rechargeables (PHEV) Déductibilité fiscale ISOC Condition de conformité Échéance fiscale
Immatriculés jusqu’au 30/06/2023 Jusqu’à 100 % Oui Si batterie ≥ 0,5 kWh/100 kg et CO₂ ≤ 50 g/km Jusqu’au 31/12/2025
Immatriculés du 01/07/2023 au 31/12/2025 Déductibilité dégressive dès 2025 Non Idem ci-dessus Suppression complète au 01/01/2026
Immatriculés à partir du 01/01/2026 Non déductibles Non Aucun avantage fiscal

📌 Seuls les véhicules strictement 100 % électriques resteront fiscalement attractifs au-delà de 2026.

À partir de ce 1er juillet 2025, la Wallonie réforme en profondeur sa taxe de mise en circulation (TMC) pour les véhicules neufs et d’occasion.

Si l’objectif annoncé est de rendre le système plus équitable et plus respectueux de l’environnement, on ne peut s’empêcher de soulever certaines incohérences et critiques légitimes.

 

Un calcul basé sur 4 critères techniques

La TMC sera désormais calculée sur base de :

  • la puissance du moteur (kW) ;

  • les émissions de CO₂ ;

  • la masse maximale autorisée (MMA) ;

  • le type de carburant/énergie.

Ce nouveau mode de calcul entend mieux refléter l’impact environnemental et routier du véhicule, mais il introduit aussi une complexité importante, avec des risques d’erreur accrus pour les contribuables et une réelle difficulté de prévision du montant qu’il devra payer.

Une Wallonie à part, au détriment du contribuable

Alors que les régions flamande et bruxelloise maintiennent un système plus lisible et stable, la Wallonie se distingue par une fiscalité plus complexe et moins avantageuse, creusant encore davantage les inégalités entre citoyens belges selon leur région d’habitation.

Pour les citoyens et les professionnels, cette réforme crée une inégalité de traitement flagrante, notamment pour ceux qui souhaitent acheter un véhicule électrique ou familial en Wallonie.

Sachant que pour ceux qui choisiraient la solution du leasing, la fiscalité restera inchangée puisque la majeure partie (la totalité?) des sociétés de leasing ont leur siège social en Flandre.

L’absurdité fiscale des véhicules électriques lourds

Dans la volonté d’encourager les véhicules plus propres, on aurait pu s’attendre à un traitement de faveur pour les véhicules électriques.

Or, le calcul de la nouvelle TMC pénalise fortement les modèles « lourds », ce qui est le cas de la majorité des véhicules électriques à batterie. Résultat : les familles qui veulent un véhicule spacieux, souvent électrique, se retrouvent avec une taxe salée à moins de choisir un véhicule peu adapté à une famille (Peugeot 208, Renault 5, …).

Par ailleurs, les constructeurs prévoient généralement des puissances supérieures à 211 chevaux pour ces véhicules, ce qui induit une taxe « de base » – bêtement calculée sur la puissance – dont le montant laisse songeur: 4.957€!
Une spécificité quasi unique en Europe (et en Belgique) qui se base sur le calcul précédent (et déjà désuet) de la taxe de mise en circulation sur base des puissances en kilowatt:

Une réduction de 250 € est bien prévue pour les familles nombreuses (au moins 3 enfants), mais :

  • elle ne compense que partiellement la taxe alourdie par le poids ;

  • elle exclut les familles “classiques” de deux enfants, pourtant nombreuses en Wallonie.

Un calcul à plusieurs variables, difficile à anticiper

Voici les composantes du calcul :

TMC = Montant de base × (CO₂ /Coefficient CO₂) × (MMA / Coefficient Masse) × Coefficient Carburant – Réductions éventuelles

Montant final plafonné à 9.000 €, avec un minimum de 50 €.

Une dégressivité est prévue pour les véhicules d’occasion en fonction de leur âge, mais là encore, la clarté manque pour le citoyen non averti.

Exemples concrets:

  1. TESLA Model Y Dual Motor – 273kW – 0g – MMA 2.518kg

4.958€ x 1 x (2.508 / 1.838) x 0,26 = 1.685€

2. VW Taigo 1.0 TSI 81kW – 133g – 1.750kg

123€ x (133 / 136) x (1.750 / 1.838) x 1 = 114€

3. DACIA Bigster TCe 140 – 100kW – 122g – 1.890kg

867€ x (122 / 136) x (1.890 / 1.838) x 1 = 804€

4. AUDI Q4 e-tron 55 255kW – 0g – 2.660kg

4.958€ x 1 x (2.660 / 1.838) x 0,26 = 1.869€

⚠️ Un malus écologique pourrait encore s’ajouter à ces montants pour les véhicules dont le taux de CO² est supérieur à 175 grammes.

Ce qu’il faut retenir:

✅ Points positifs ⚠️ Ce qu’on peut regretter
Valorisation de critères environnementaux Complexité accrue du calcul
Encouragement des véhicules légers Inégalités entre régions belges
Dégressivité selon l’âge du véhicule Pénalisation des électriques lourds
Réduction pour familles nombreuses Aucune mesure pour familles à 2 enfants

Et maintenant ?

Chez Detrembleur & Partners, nous vous aidons à :

  • estimer votre future TMC selon le véhicule choisi ;

  • éviter les erreurs et mauvaises surprises ;

  • adapter vos choix à la réalité fiscale régionale.

La fiscalité automobile change, mais notre accompagnement reste le même : clair, humain et sur mesure.

📞 Une question ? Un projet d’achat ? Parlons-en avant de vous engager.

Chez Detrembleur & Partners, nous ne vendons pas de produits par habitude ou par convenance.
Notre mission est de vous conseiller objectivement pour vous protéger au mieux, même (et surtout) lorsque cela implique de ne pas choisir l’option “par défaut” proposée par votre assureur auto.

C’est pourquoi nous vous recommandons vivement de souscrire une protection juridique auto auprès d’un assureur spécialisé  : une formule indépendante et bien plus complète que celles intégrées aux contrats auto classiques, souvent limitées et potentiellement soumises à des conflits d’intérêts.

 

✅ DAS propose une couverture « All Risk » qui protège dans (presque) toutes les situations

La formule DAS Véhicules All Risk offre une protection juridique très étendue : que vous soyez conducteur, passager, cycliste, piéton ou même utilisateur d’un véhicule de société et de service (facteur, ambulancier, chauffeur de bus, …), vous êtes couvert.

Ce qui est rarement le cas avec les protections juridiques intégrées au sein même du contrat d’assurance auto de votre véhicule. En effet, celles-ci se bornent généralement à couvrir les litiges résultant d’un accident avec le véhicule assuré. Pas le reste.

En cas d’accident, de litige contractuel (garagiste, vendeur, car wash…), de poursuite pénale (alcool, excès de vitesse…), ou même pour des questions liées à la restitution d’un véhicule en leasing, DAS sera à vos côtés. Cela concerne également :

  • Les véhicules de remplacement,

  • Les véhicules de tiers que vous utilisez,

  • Les recours contre des tiers insolvables,

  • Les litiges liés à l’achat d’un véhicule d’occasion.

👨‍⚖️ L’indépendance, une garantie d’efficacité et d’objectivité

Une protection juridique indépendante signifie qu’elle est gérée par un assureur distinct de votre compagnie RC ou omnium. Cela garantit une défense impartiale, même en cas de litige avec votre propre assureur, sans conflit d’intérêt.

Voici un cas concret qu’un de nos clients à vécu et qui illustre parfaitement comment l’indépendance peut faire toute la différence :

Notre client Monsieur M. est victime d’un accident au parc à conteneurs de Malmedy, où il est renversé en tant que piéton. Ses blessures sont heureusement légères, et son préjudice corporel est évalué à 1.500 €.

Grâce à sa pj DAS, qui couvre également la circulation à pied, son dossier est immédiatement pris en charge. DAS contacte alors l’assureur auto du conducteur responsable (un grand bancassureur belge) pour réclamer l’indemnisation. Mais ce dernier fait la sourde oreille pendant plusieurs mois.

Le juriste DAS n’hésite pas à faire pression et invoque la 4e directive européenne sur les assurances auto (2000/26/CE, aujourd’hui intégrée à la directive 2009/103/CE), qui impose aux assureurs d’indemniser les victimes dans un délai raisonnable, sous peine de sanctions financières.

✅ Résultat : 1.500 €… + 20.000 € d’intérêts pour retard !

Face à cette action déterminée, l’assureur adverse finit par réagir… et indemnise non seulement les 1.500 € prévus, mais aussi 20.000 € de frais pour non-respect des délais. Une issue qui n’aurait jamais été possible avec une protection juridique liée à l’assureur RC, tant le conflit d’intérêts aurait été évident

💰 Un surcoût limité pour une vraie tranquillité

Pour maximum 2 € par mois en plus qu’une protection juridique standard intégrée à votre contrat auto, la formule DAS vous offre :

  • Une couverture All Risk sans angles morts,

  • Un plafond jusqu’à 125.000 € htva,

  • Une indépendance totale vis à vis des compagnies d’assurance RC, Omnium, conducteur, …

  • Un soutien juridique réactif et spécialisé,

  • Et la garantie d’être défendu loyalement, même en cas de litige avec votre propre assureur RC.

🎯 En conclusion : notre rôle, votre protection

En tant que courtiers indépendants, nous avons le devoir de vous orienter vers la meilleure solution, pas celle qui sert le confort de l’assureur. En cela, une protection juridique indépendante et spécialisée est la meilleure option du marché pour défendre vos intérêts, sans compromis.

Comparons les couvertures avec un tableau synthétique:

DAS Véhicules All Risk

PJ auto intégrée

Étendue de couverture All Risk : tout ce qui n’est pas exclu est couvert Garantie limitée à certains événements définis
Mobilité étendue Oui : à pied, vélo, passager ou conducteur de tout véhicule, même tiers Limité au véhicule désigné dans le contrat
Litiges contractuels liés au véhicule ✅ Inclus : litiges avec garagiste, vendeur, car wash, etc. ❌ Généralement non inclus, sauf mention explicite
Insolvabilité du tiers ✅ Pris en charge jusqu’à 25 000 € Non mentionné explicitement
Caution pénale ✅ Jusqu’à 25 000 € ❌ Non prévu clairement
Expertise pour achat véhicule d’occasion ✅ Jusqu’à 150 € ❌ Non prévu
Plafond d’intervention Jusqu’à 125 000 € htva par sinistre Non précisé ou plus bas selon option choisie
Libre choix de l’avocat ✅ Total ✅ Mais encadré
Minimum litigieux Aucun Peut varier selon l’option PJ choisie
Indépendance ✅ DAS est une compagnie spécialisée et indépendante ❌ PJ intégrée est une filiale de l’assureur RC

Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site DAS: https://www.das.be/fr/particulier/protection-juridique-auto

C’était simple, pratique, gratuit et immédiat.
Il suffisait de déposer sa plaque à radier au guichet de la poste. En quelques secondes, vous receviez immédiatement une confirmation officielle de la radiation.
Mais ça, c’est bientôt terminé.

Nouvelle procédure de radiation à partir du 1er août 2025

À partir du 1er août, la procédure de radiation des plaques d’immatriculation change radicalement.

👉 La radiation ne pourra plus se faire via la poste.
👉 La DIV elle-même prendra en charge le traitement des radiations.
👉 La confirmation de radiation ne sera plus immédiate.
👉 La plaque devra être envoyée physiquement à la DIV, par courrier recommandé ou via un guichet DIV.

Bref : plus de file à la poste, mais plus de tranquillité non plus.

Quels risques et quels désagréments ?

Cette nouvelle procédure induit plusieurs problèmes concrets :

  • Délai d’attente inconnu pour obtenir la confirmation de radiation (et donc pour l’arrêt de l’assurance ou d’un éventuel prélèvement fiscal).

  • Risque de perte de la plaque durant le trajet.

  • Charge administrative accrue pour les particuliers… et a fortiori pour les intermédiaires comme nous.

Ce que nous pouvons… et ce que nous ne pourrons plus faire

Chez Detrembleur & Partners, nous faisons tout pour simplifier la vie de nos clients.
Mais cette nouvelle procédure est trop lourde, chronophage, et risquée pour que nous puissions la gérer en votre nom.

➡️ Nous ne pourrons donc plus nous charger de la radiation de vos plaques.
➡️ Nous vous accompagnerons volontiers pour vous expliquer la démarche, mais l’envoi devra être effectué par vos soins.

Conclusion ? Une évolution qui ne va pas dans le bon sens

On aurait aimé pouvoir vous annoncer une simplification, une digitalisation, une efficacité renforcée.
Mais cette fois, c’est tout le contraire.

Nous vous tiendrons bien entendu informés dès que nous aurons plus de précisions sur les délais et modalités. En attendant, n’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

Toutes les informations officielles au sujet de la nouvelle procédure de radiation sur le site de la DIV: https://mobilit.belgium.be/fr/news/nouvelle-procedure-pour-la-radiation-des-plaques-partir-du-1er-aout-cest-la-div-qui-sen-charge

À l’approche des vacances et des escapades estivales, nombreux sont ceux qui se laissent tenter par une balade en mer ou une activité nautique. Louer un bateau à moteur ou un jetski le temps d’une journée est une expérience inoubliable… mais que se passe-t-il si vous l’endommagez accidentellement ?

Bonne nouvelle : certaines extensions d’assurance familiale permettent de couvrir les dommages causés aux objets confiés, y compris les bateaux de plaisance pris en location.

✅ Une extension souvent méconnue, mais très utile : la couverture des biens confiés

Par défaut, votre assurance familiale ne couvre pas les dégâts que vous causez à un objet que vous avez loué, emprunté ou que l’on vous a confié. Pourtant, certains assureurs proposent une extension de garantie qui protège précisément contre ce type de sinistre.

Cette extension peut s’avérer précieuse si vous louez un bateau, un vélo, un appareil électroportatif… bref, tout bien appartenant à un tiers. Avec qui plus est un supplément de prix ridicule par rapport à la RC familiale de base!

🚤 Exemple 1 : un incident sur un bateau à moteur loué

En vacances, vous louez un bateau à moteur pour une journée. Vous disposez du permis requis. Mais au moment de manœuvrer pour accoster, vous heurtez le quai. La coque est endommagée, et le loueur vous réclame plusieurs milliers d’euros.

➡ Si votre assurance familiale comprend une extension « biens confiés », vous pourriez être couverts jusqu’à 50.000 € pour les dommages matériels causés au bateau — à condition que :

  • Le bateau appartienne à un tiers,

  • Vous soyez utilisateur autorisé,

  • L’usage soit occasionnel (généralement 48h max),

  • Et que le bateau ne soit pas suffisamment assuré par ailleurs.

Cette protection est soumise à conditions, mais peut éviter bien des frais inattendus.

🛠️ Exemple 2 : un outil endommagé lors d’un prêt

Vous empruntez une scie circulaire à votre voisin pour un petit chantier. En l’utilisant, vous endommagez le moteur. Sans garantie spécifique, vous seriez tenu d’en payer la réparation ou le remplacement. Avec la bonne extension, ce type de dégât peut être couvert.

🚲 Exemple 3 : un vélo électrique de location accidenté

Lors d’un week-end en ville, vous louez un vélo électrique. Une chute endommage la batterie et la console. Le loueur vous adresse une facture salée.

➡ Ici aussi, si aucun contrat « dommages » ne couvre déjà ce vélo, votre assurance familiale avec extension peut intervenir pour rembourser le loueur.

⚠ Ce qu’il faut retenir :

  • Le bien doit appartenir à un tiers (location ou prêt) ;

  • L’utilisation doit être occasionnelle et limitée dans le temps ;

  • L’objet ne doit pas déjà être suffisamment couvert par une autre assurance (celle du propriétaire par exemple) ;

  • Une franchise peut exister selon les contrats.

💡 Le réflexe à adopter : vérifiez avant d’utiliser un objet qui ne vous appartient pas

Qu’il s’agisse d’un bateau à moteur, d’un véhicule léger, ou même d’un matériel de camping, mieux vaut vérifier votre couverture d’assurance avant usage. Et surtout, demandez-nous conseil!

🤝 Nos conseils de courtiers font la différence

En tant que courtiers indépendants, nous travaillons avec plusieurs compagnies pour vous proposer des solutions personnalisées.

Notre disponibilité est votre meilleure protection : pour anticiper les problèmes, bien comprendre les conditions de couverture, et surtout vous accompagner efficacement en cas de sinistre.

Un simple appel avant une location ou un emprunt peut faire toute la différence. N’hésitez donc pas à nous consulter !

Depuis plusieurs mois, les tentatives d’arnaques bancaires se multiplient. Et malheureusement, elles sont de plus en plus sophistiquées. Chez Detrembleur & Partners, nous avons été témoins de plusieurs cas de clients qui ont vu leur compte vidé en quelques minutes, simplement parce qu’ils ont répondu à un appel ou cliqué sur un lien qui semblait provenir de leur banque.

Voici les erreurs à éviter absolument, et les bons réflexes à adopter pour ne pas tomber dans le piège.

1. ❌ Ne jamais communiquer vos données bancaires par téléphone

De nombreux clients nous racontent avoir reçu un appel, souvent très convaincant, d’une personne se présentant comme étant de leur banque ou de Card Stop. Le ton est alarmiste : votre carte aurait été piratée, une transaction suspecte serait en cours, et il faut agir vite.

Pour “confirmer votre identité” ou “empêcher le piratage”, on vous demande alors le numéro de votre carte bancaire, sa date d’expiration, voire votre code PIN ou vos données d’accès à la banque en ligne.

⛔ C’est une arnaque. Ni votre banque, ni Card Stop ne vous demanderont jamais ces informations par téléphone. Jamais.

2. 🔐 Méfiez-vous des connexions via Itsme ou des accès à distance

Une méthode récente consiste à envoyer un lien vers le véritable site Itsme. Le lien est authentique, mais l’escroc vous guide en direct par téléphone pour que vous vous connectiez et validiez l’accès à votre banque. Il obtient ainsi, en temps réel, toutes les informations nécessaires pour se connecter à votre place et vider votre compte.

⚠️ Ne vous connectez jamais sous la pression d’un appel. Si vous ne vous y attendiez pas, ou si quelqu’un vous guide étape par étape au téléphone, raccrochez immédiatement.

3. ☑️ Soyez attentifs à l’origine de l’appel

• Un appel reçu depuis un numéro masqué ou inconnu ? • Une personne qui se dit de votre banque, mais dont vous ne reconnaissez ni la voix, ni le nom ?

🔹 Dites calmement : « Je préfère rappeler moi-même mon agence. Pouvez-vous me donner un numéro direct ? »

Dans 90 % des cas, l’arnaqueur raccrochera.

👉 Chez Detrembleur & Partners, nous contactons nos clients uniquement en cas de besoin réel, jamais en numéro masqué, toujours en nous présentant clairement, et en aucun cas pour demander des données confidentielles liées à vos comptes. Si ce n’est pas le cas, soyez sur vos gardes.

4. 🌡️ Le maître-mot : ne jamais agir dans la précipitation

Les brouteurs jouent sur l’urgence et la panique :

  • « Il faut agir tout de suite sinon votre compte sera bloqué ! »
  • « Une transaction est en cours, vous devez la stopper maintenant ! »

🔴 STOP. Prenez le temps de respirer, vérifier, réfléchir. Rien ne presse jamais au point de devoir réagir sans recul.

5. 🔎 Ce qu’il faut faire en cas de doute

✔ Appelez nous, votre agence bancaire directement, ou passez nous voir
✔ Contactez Card Stop au +32 78 170 170 en cas de carte perdue, volée ou de doute sur une transaction.
✔ Ne partagez jamais votre mot de passe, code PIN, code sms ou carte de lecteur bancaire.

Il vaut toujours mieux poser une « question bête » que de devoir gérer une fraude.

6. 🏛️ Quelques bons réflexes simples à adopter au quotidien :

  • Activez la double authentification pour vos applications bancaires.
  • Vérifiez toujours les expéditeurs des mails et SMS.
  • Ne répondez jamais aux appels suspects même s’ils utilisent le nom de votre banque.
  • Ne laissez aucun appareil sans surveillance avec des sessions bancaires ouvertes.

💪 La prudence reste votre meilleure protection

En matière de cyberfraude, mieux vaut se méfier deux fois que pas du tout. Et surtout : vous n’êtes jamais seuls.

Chez Detrembleur & Partners, notre équipe est à votre disposition. Si vous avez le moindre doute, un appel suspect, un message étrange… appelez-nous ou venez nous voir.

Nous préférons mille fois vérifier pour rien que devoir intervenir une fois que le mal est fait.

Il y a quelques années, une avancée importante voyait le jour dans le paysage de l’assurance belge : la mise en place d’un avantage fiscal pour les contrats de protection juridique, initiative saluée pour son ambition sociale.
Dans un pays où l’accès à la justice reste coûteux, l’État avait décidé d’encourager la population à s’assurer contre les frais juridiques, en rendant une partie de la prime fiscalement déductible. Cette mesure, entrée en vigueur le 1er septembre 2019, faisait suite à une volonté du législateur d’élargir l’accès à la justice en offrant un incitant fiscal (code 1344/2344 de la déclaration).

Cette réduction était toutefois réservée à certains contrats très encadrés, dits “fiscaux”, qui devaient répondre à une série de critères stricts : couverture large, délais d’attente clairs, plafonds d’intervention minimaux, etc. L’un des contrats les plus connus sur le marché dans cette catégorie est le BeneFisc de DAS, leader belge de la protection juridique.

Mais aujourd’hui, revirement brutal : le nouveau gouvernement fédéral belge (coalition “Arizona”) a décidé de supprimer purement et simplement cet avantage fiscal, et ce avec effet rétroactif au 1er janvier 2025.

Autrement dit, les primes versées en 2025 ne donneront plus droit à une réduction l’année suivante, alors même que de nombreux assurés ont souscrit ou renouvelé leur contrat en pensant bénéficier de l’avantage… Cette rétroactivité est d’autant plus regrettable qu’elle remet en cause la sécurité juridique que l’on est en droit d’attendre de telles mesures fiscales.

En tant que courtiers, nous ne pouvons que déplorer cette suppression précipitée.
Elle intervient à un moment où le coût de la justice, comme celui des soins de santé et d’autres frais indispensables, ne cessent d’augmenter, rendant l’accès à une défense de qualité de plus en plus difficile pour les citoyens moins aisés. Ce changement risque de renforcer une tendance dangereuse : réserver la possibilité de se défendre correctement à ceux qui en ont les moyens.

Il y a quelques semaines, nous évoquions déjà un précédent article l’augmentation des primes de la protection juridique chez DAS, liée à une explosion des coûts de gestion des dossiers, notamment en raison de la hausse constante des honoraires d’avocats (entre 150 et 500 € de l’heure).
Nous expliquions alors pourquoi cette revalorisation tarifaire, bien que sensible, était justifiée et surtout, nécessaire pour garantir un service de qualité.

Cette réforme gouvernementale ne change rien à notre conviction : une bonne protection juridique reste une assurance indispensable.
Un litige avec un voisin, un conflit avec un employeur, un problème après un accident de voiture, un litige durant une rénovation, … Ce sont des réalités fréquentes, où le soutien d’un avocat ou d’un expert peut faire toute la différence. Être mal ou pas assuré peut alors coûter plusieurs milliers d’euros, là où une prime annuelle reste généralement bien en dessous du prix d’une seule heure de consultation juridique.

En supprimant l’avantage fiscal, le gouvernement a peut-être rendu le produit protection juridique un peu moins attrayant sur le plan financier, mais il n’a en rien diminué son utilité. Il est d’ailleurs important de souligner que le montant de la prime reste inchangé pour les contrats de type BeneFisc (en tout cas pour l’instant): seule la possibilité de récupérer une partie via votre déclaration d’impôt disparaît.
Autrement dit, vous ne paierez pas plus, vous récupérerez juste un peu moins. Le verre à moitié plein, en somme.

Nous, courtiers, avons un rôle central à jouer dans ce contexte. Plus que jamais, nous devons conseiller, expliquer et anticiper, pour permettre à chacun de s’assurer intelligemment, même dans un environnement fiscal et économique mouvant.
Nous restons à vos côtés pour vous aider à choisir la solution de protection juridique la mieux adaptée à votre profil, à vos risques… et à votre budget.

Depuis plusieurs semaines, notre région fait face à une vague inquiétante de cambriolages. Les faits sont nombreux, et les objets visés sont quasi systématiquement les bijoux et l’argent liquide.

Ces vols, souvent commis en pleine journée, touchent tous types d’habitations et nous rappellent à quel point il est essentiel d’anticiper.

Être bien couvert, ça commence par bien évaluer ce qu’on possède

Trop souvent, les clients sous-estiment la valeur réelle du contenu de leur habitation. Pourtant, entre les meubles, les appareils électroniques, les vêtements, les objets personnels ou décoratifs… les montants grimpent vite.

Mais ce qui est encore plus souvent oublié, c’est la valeur des objets sensibles, comme les bijoux. Et c’est là que les problèmes commencent au moment d’un sinistre : pas de preuve, pas de liste, pas de photos… donc une indemnisation compliquée, voire incomplète.

LE conseil à retenir : constituez des preuves de vos biens de valeur

Chez Detrembleur & Partners, nous assistons toujours nos clients lors des expertises vol. Et malheureusement, nous avons trop souvent vu des expertises se dérouler dans de mauvaises conditions :

  • Pas de liste précise des bijoux volés ;
  • Pas de photos pour les identifier ;
  • Pas de preuve d’achat, ni même d’estimation.

Résultat : l’expert doit estimer à l’aveugle. Et cela aboutit souvent à une indemnisation partielle, décevante, frustrante.

C’est pourquoi nous insistons :

  • Prenez le temps de photographier vos bijoux et objets de valeur.
  • Faites une liste précise avec une estimation approximative.
  • Stockez ces éléments dans un endroit sécurisé.
  • Et surtout, transmettez-les nous pour que nous puissions adapter votre couverture en conséquence.

Le capital contenu : fondement de toute indemnisation

La base de votre contrat habitation, c’est le capital contenu. C’est sur ce montant que reposera l’indemnisation en cas de vol, d’incendie, de dégât des eaux… Si ce montant est trop bas, vous serez en partie lésé. Et comme les garanties spécifiques (bijoux, objets de valeur, multimédia…) sont dans certaines compagnies d’assurance plafonnées en pourcentage du contenu assuré, une erreur ici peut avoir des conséquences à tous les niveaux.

Notre métier : vous conseiller pour éviter ces mauvaises surprises

C’est notre rôle, en tant que courtiers professionnels, de veiller à ce que votre contrat soit adapté à la réalité. Mais pour cela, nous avons besoin de votre collaboration! Plus vous nous fournissez de détails sur vos biens, plus notre conseil sera pertinent.

En d’autres termes : on ne peut bien protéger que ce que l’on connaît bien. La couverture vol n’est pas automatique ni magique. Elle doit être pensée, chiffrée, construite sur base d’informations précises.

La sécurité, un tout : prévention, couverture et conseil

Équiper son habitation d’une alarme visible est un excellent réflexe, car c’est un outil de dissuasion très efficace. Fermer convenablement volets, portes et fenêtres aussi.
Mais cela ne suffit pas pour une bonne prévention. La valorisation correcte de vos biens et la constitution de preuves tangibles restent les deux piliers d’une bonne indemnisation.

Et dans tous les cas, vous pouvez compter sur nous pour :

  • vous accompagner dans vos réflexions,
  • vous conseiller au mieux,
  • vous épauler en cas de sinistre.

En conclusion

La recrudescence des cambriolages n’est pas un détail. Elle doit vous inciter à vous poser la question : suis-je correctement couvert ?

Et surtout : ai-je pris les bonnes précautions pour que, si le pire arrive, l’indemnisation soit à la hauteur de mes pertes ?

Chez Detrembleur & Partners, nous assurons bien plus que des biens : nous protégeons votre tranquillité.

 

Depuis ce 20 mars 2025, les activités bancaires des agences Promisia (anciennement AXA Banque) de Malmedy et Spa sont reprises par l’agence Crelan Detrembleur & Partners.

Ce transfert marque une nouvelle étape importante dans le développement du pôle de compétences bancaires de Detrembleur & Partners, reconnu pour son professionnalisme, son expertise et son service personnalisé dans la région.

Crelan renouvelle ainsi sa confiance envers Detrembleur & Partners, saluant l’engagement de leur équipe à offrir à chaque client des solutions bancaires adaptées à ses besoins spécifiques. Avec une équipe renforcée de 12 spécialistes en crédits et placements, les agences de Malmedy et Vielsalm garantissent un accompagnement sur-mesure et des conseils pointus pour financer des projets ou gérer des investissements.

Contrairement aux grandes structures impersonnelles, Detrembleur & Partners mise sur une approche humaine et accessible. L’agence se distingue par :

  • Une disponibilité réelle : les clients peuvent être reçus en agence, par téléphone ou par e-mail avec des horaires étendus.
  • Un accompagnement personnalisé : chaque client bénéficie d’un suivi précis et de solutions adaptées à ses besoins.
  • Un ancrage local fort : en tant qu’acteur régional, l’équipe comprend les réalités et attentes des clients.

L’équipe Detrembleur & Partners reste entièrement à l’écoute et se tient prête à accueillir ces nouveaux clients avec professionnalisme et engagement.

Cette reprise illustre la volonté commune de Crelan et de Detrembleur & Partners de garantir un accompagnement bancaire de proximité, transparent et toujours au service des projets de leurs clients.

La Belgique a un nouveau gouvernement fédéral, la coalition Arizona, qui prévoit une série de réformes économiques, fiscales et sociales impactant indépendants, entreprises et travailleurs.

Ces changements concernent notamment la fiscalité, la pension, le travail et l’investissement.

Voici un aperçu des mesures phares et de leur impact.

 

Fiscalité et impôts : des ajustements à prévoir

Le gouvernement prévoit une hausse des revenus nets des travailleurs par le biais de plusieurs mesures :

Augmentation de la quotité exemptée d’impôt, permettant à chacun de conserver plus de revenus nets.
Réduction de la cotisation spéciale de sécurité sociale (CSSS) et renforcement du bonus à l’emploi.

Les entreprises devront aussi s’adapter :
Le seuil de rémunération du dirigeant d’entreprise est relevé à 50 000 € (contre 45 000 €) pour accéder au taux réduit d’imposition des PME.
Maintien des incitants fiscaux à l’embauche, notamment l’exonération de charges pour le premier salarié.
Réduction des sanctions fiscales pour les nouveaux entrepreneurs afin d’encourager l’entrepreneuriat.

Un point important est l’introduction d’une taxe progressive sur les plus-values financières. Les plus-values inférieures à 1 million € restent exonérées, mais celles au-delà seront taxées entre 1,25 % et 10 %.

Pensions et protection sociale : travailler plus longtemps et cotiser plus

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Le gouvernement souhaite harmoniser les pensions et inciter à travailler plus longtemps :

Réduction des périodes assimilées dans le calcul des pensions, ce qui pénalisera les personnes ayant connu des interruptions de carrière.
Suppression progressive des pensions de ménage et de veuf(ve).
Bonus-malus pension : travailler au-delà de l’âge légal apportera une pension majorée, tandis qu’un départ anticipé entraînera une réduction.
Réforme du 2ᵉ pilier : les employeurs devront progressivement cotiser au moins 3 % pour une pension complémentaire.

Les indépendants bénéficient de certaines améliorations :

Augmentation du plafond des cotisations PLCI pour améliorer la pension complémentaire.
Extension des droits aux indépendants complémentaires, leur permettant de cotiser pour leur pension comme les indépendants principaux.
Meilleure prise en charge de l’incapacité de travail : possibilité d’un gel administratif pour éviter des sanctions en cas d’arrêt prolongé.

Travail et salaires : de nouvelles règles pour les employeurs et les travailleurs

Le gouvernement veut augmenter la flexibilité du travail :

Hausse progressive du plafond des chèques-repas à 12 € (au lieu de 8 € actuellement).
Extension des flexi-jobs à tous les secteurs, avec un plafond de revenus relevé à 18 000 € par an.
Possibilité pour les étudiants de travailler jusqu’à 650 heures par an.
Réintroduction de la période d’essai : une rupture de contrat sera possible avec une semaine de préavis dans les 6 premiers mois.

Le chômage sera plus restrictif :

Durée d’indemnisation limitée à 2 ans pour les travailleurs avec 5 ans de carrière.
Allocation plus élevée en début de période, mais dégressive plus rapidement.
Suivi renforcé des malades de longue durée avec des sanctions en cas de non-coopération à la réintégration.

Investissements et immobilier : des changements fiscaux majeurs

Le gouvernement met en place une taxe sur les plus-values financières et des ajustements en matière d’immobilier :Investissement, Croissance, Arrosage

La déduction fiscale des intérêts sur les investissements immobiliers (hors résidence principale) sera supprimée.
TVA maintenue à 6 % sur les démolitions-reconstructions, avec un plafond abaissé à 175 m².
Facilitation des rénovations énergétiques en copropriété avec un vote à majorité simple.

Consommation, énergie et télécoms

Pour soutenir le pouvoir d’achat, plusieurs mesures seront mises en place :

TVA à 6 % pour les pompes à chaleur mais augmentée à 21 % pour les chaudières à gaz et au mazout.
Obligation pour les banques d’augmenter le nombre de distributeurs automatiques de billets.
Suppression de certaines taxes sur les emballages et boissons, pour lutter contre les achats transfrontaliers.
Alignement des prix des télécoms avec les pays voisins et introduction d’indemnités plus flexibles en cas de panne.

Ce qu’il faut retenir

Le gouvernement Arizona met en place une série de réformes destinées à augmenter les revenus du travail, réformer la pension et ajuster la fiscalité des entreprises et des investisseurs. Certaines mesures, comme la hausse des salaires nets et l’amélioration du 2ᵉ pilier de pension, sont positives, en tout cas sur papier. D’autres, comme la taxe sur les plus-values et le renforcement des conditions d’accès à la pension, risquent d’avoir un impact financier sur certains contribuables et entrepreneurs.

En tant que courtier, nous suivons ces évolutions de près pour vous accompagner dans l’adaptation de vos contrats d’assurance, de pension et de protection financière. Si vous souhaitez anticiper ces changements et optimiser votre situation, nous sommes à votre disposition pour vous conseiller.