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L’assurance hospitalisation est un pilier essentiel pour protéger votre santé et votre portefeuille. Cependant, toutes les solutions ne se valent pas. Les produits proposés par les mutualités, (dans cet article nous allons analyser la formule haut de gamme « Hospi +200″ de la Mutualité Chrétienne) offrent généralement une couverture de base adaptée aux hospitalisations simples. Mais dès que des situations plus complexes ou imprévues surviennent, leurs limites peuvent rapidement poser problème.

À l’inverse, des assurances hospitalisation haut de gamme, comme AG Care ou DKV Hospi Premium +, se distinguent par leur flexibilité et leur capacité à couvrir un éventail beaucoup plus large de besoins médicaux. Voyons cela en détails.

 

 

Des limites bien réelles pour les contrats de mutualité

Les assurances hospitalisation des mutualités sont conçues pour compléter l’assurance légale. Elles prennent en charge les frais hospitaliers standards, mais avec des restrictions notables.

Par exemple, Hospi +200 limite les suppléments d’honoraires à 200 % des tarifs INAMI. Cela signifie que si vous optez pour une chambre individuelle ou un médecin non conventionné, une part importante des coûts peut rester à votre charge.

Un autre point critique concerne les prestations non nomenclaturées, c’est-à-dire les traitements ou équipements non reconnus par l’INAMI.

Dans Hospi +200, ces frais ne sont remboursés que de manière marginale, souvent avec des plafonds stricts. Ainsi, si vous avez besoin d’un implant spécifique ou de soins paramédicaux non reconnus, vous risquez de devoir supporter une facture importante.

Enfin, les soins pré- et post-hospitalisation, tels que les consultations ou traitements nécessaires avant et après une hospitalisation, ne sont très souvent pas inclus dans ces contrats. Cette absence de couverture peut entraîner des coûts significatifs pour les assurés nécessitant un suivi médical prolongé.

Une couverture étendue avec AG Care ou DKV

En comparaison, des solutions haut de gamme comme AG Care et DKV Hospi Premium + offrent une prise en charge bien plus complète. Elles couvrent au minimum jusqu’à 300 % des tarifs INAMI pour les suppléments d’honoraires, garantissant ainsi une liberté totale dans le choix de votre médecin ou de votre chambre d’hôpital.

Ces assurances prennent également en charge les soins pré- et post-hospitalisation, souvent jusqu’à plusieurs mois avant et après une intervention. De plus, elles incluent des garanties spécifiques pour les maladies graves, permettant de couvrir les traitements ambulatoires sans nécessiter d’hospitalisation préalable.

Pour les prestations non nomenclaturées, comme les implants ou certains traitements alternatifs, AG Care et DKV proposent une couverture plus souple et des plafonds généreux, offrant ainsi une sécurité financière supplémentaire dans des situations médicales complexes.

Deux exemples pour illustrer les différences

Prenons deux situations concrètes pour mieux comprendre l’impact de ces différences de couverture.

Traitement ambulatoire pour un cancer

Après un diagnostic de cancer, vous devez suivre une chimiothérapie ambulatoire pendant plusieurs mois. Le coût total des traitements ambulatoires et des consultations s’élève à 8.000 €.

  • Avec Hospi +200 : Les traitements ambulatoires ne sont pas couverts, sauf pour un remboursement forfaitaire annuel de 150 €. Résultat : 2.500 € pourraient rester à votre charge après l’intervention de base de la mutuelle.
  • Avec AG Care ou DKV Hospi Premium + : Ces contrats couvrent intégralement les traitements ambulatoires pour les maladies graves, jusqu’à des plafonds élevés voire illimités. Résultat : 0 € restant à votre charge.
Pose d’un implant non nomenclaturé

Suite à un accident, vous avez besoin d’un implant spécifique non reconnu par l’INAMI. Le coût total de l’implant et de l’intervention est de 7 000 €.

  • Avec Hospi +200 : Le remboursement des implants non nomenclaturés est plafonné à 5 000 €. Résultat : 2 000 € resteraient à votre charge.
  • Avec AG Care ou DKV Hospi Premium + : Ces contrats couvrent ces implants sans limite spécifique ou avec des plafonds bien plus généreux. Résultat : 0 € à charge.

Assurance hospitalisation : un investissement essentiel

Ces exemples montrent clairement les limites des produits de mutualité et les avantages des solutions d’assurance « privées ». En matière de santé, les imprévus sont malheureusement inévitables. Une hospitalisation coûteuse, une maladie grave ou un traitement spécifique peuvent rapidement entraîner des frais importants. Dans ce contexte, opter pour une assurance hospitalisation de mutualité revient à faire un pari risqué, où les économies réalisées sur les primes pourraient vite être dépassées par les frais non couverts.

A l’opposé, une assurance hospitalisation « haut de gamme », comme AG Care ou DKV Hospi Premium +, représente un véritable investissement. Ces produits garantissent une couverture complète, une liberté dans vos choix médicaux et une protection financière face aux imprévus.

Notre rôle en tant que courtier

En tant que courtier, nous sommes là pour vous aider à faire le meilleur choix. Nous analysons vos besoins, comparons les offres du marché et vous conseillons de manière indépendante pour trouver une solution adaptée à vos attentes. Que vous souhaitiez une couverture complète ou un compromis entre coût et garanties, nous vous accompagnons à chaque étape.

Personne ne peut prédire son avenir en matière de santé. C’est pourquoi il est essentiel de faire un choix réfléchi et de s’appuyer sur des conseils professionnels. Une bonne assurance hospitalisation ne se limite pas à une dépense, c’est une véritable sérénité pour vous et votre famille. Si vous souhaitez discuter de vos besoins ou obtenir un conseil personnalisé, n’hésitez pas à nous contacter. Parce qu’en matière de santé, il vaut mieux prévenir que guérir.

Depuis le 1er janvier 2025, DAS a mis en place une augmentation significative de ses primes et introduit un modèle de tarification variable basé sur le profil de risque de chaque client. Cette évolution, portée par une hausse généralisée des coûts, reflète des réalités économiques incontournables.

En tant que leader incontesté sur le marché de la protection juridique, DAS ouvre la voie à une tendance qui pourrait s’étendre à l’ensemble des acteurs du secteur. Voyons ensemble les raisons de ce changement et pourquoi il reste important de pouvoir compter sur une protection juridique qualitative et adaptée.

 

Une augmentation des coûts devenue insoutenable

Depuis plusieurs années, DAS fait face à une hausse constante et marquée des coûts liés à la gestion des sinistres.
D’autres facteurs, comme l’augmentation des procédures d’appel et des frais administratifs, accentuent cette tendance. Près de 75 % des litiges pris en charge par DAS sont réglés à l’amiable, générant des coûts de gestion internes importants.
Certains produits, tels que BeneFisc ou LRC All Risk, ont été tellement sollicités qu’ils généraient des pertes structurelles importantes pour chaque prime encaissée. La révision tarifaire devenait donc une nécessité pour préserver l’équilibre financier et la qualité du service.

Une tendance qui s’étend à tout le marché

En tant que leader historique et pionnier sur le marché de la protection juridique, la DAS reste un indicateur de référence pour l’ensemble du secteur. Si la société a dû réviser sa tarification, il est fort probable que ses concurrents adoptent dans un futur proche des démarches similaires.

Car ces derniers font face aux mêmes pressions économiques : hausse des frais juridiques, complexification des litiges et attentes accrues des clients. La DAS a néanmoins choisi de maintenir des garanties complètes et un service haut de gamme, en cohérence avec sa réputation de fiabilité et d’expertise.

Un modèle de tarification plus équitable?

Pour accompagner cette augmentation, la DAS a introduit un modèle de tarification variable basé sur un score de risque. Ce modèle permet de calculer une prime ajustée en fonction de trois critères principaux : la fréquence des sinistres, leur coût et la localisation géographique du client.
Ce système vise à récompenser les clients ayant un profil de risque favorable tout en ajustant les tarifs pour ceux qui sollicitent davantage la garantie notamment lorsque les sinistres sont plus fréquents.

Chaque contrat est désormais accompagné d’un score de risque qui peut influer sur la prime, dans une limite maximale de 15 % par rapport à la base tarifaire. On pourrait un peu comparer cette tarification variable au malus qui sera appliqué à votre contrat auto en cas de sinistre responsable…

Le rôle essentiel de la protection juridique

Malgré l’augmentation des primes, il convient de souligner qu’une protection juridique reste un outil indispensable pour se défendre efficacement. Les honoraires d’un avocat, d’un expert ou les frais d’une procédure peuvent atteindre des montants exorbitants.
La protection juridique permet non seulement de couvrir ces frais, mais aussi de bénéficier d’un accompagnement et de conseils dès les premières étapes d’un litige, réduisant ainsi les risques et les coûts à long terme.

En protégeant ses clients contre ces dépenses imprévues, DAS continue de jouer un rôle crucial dans la défense de leurs droits. Renoncer à une protection juridique, même dans un contexte de hausse tarifaire, serait une prise de risque démesurée.

Notre rôle en tant que courtiers : indépendance et accompagnement

En tant que courtiers, nous avons une mission fondamentale : rechercher pour nos clients les partenaires qui offrent le meilleur équilibre entre prix et prestations. Notre indépendance vis-à-vis des compagnies d’assurance nous permet de comparer les solutions disponibles sur le marché et de vous proposer celles qui répondent le mieux à vos besoins spécifiques.

Nous restons également vigilants face à ces hausses tarifaires. Si nous comprenons la nécessité économique de ces ajustements pour la DAS, nous veillons à ce que ces augmentations soient justifiées et à ce que nos clients continuent de bénéficier d’une couverture avantageuse.

Notre objectif est de vous accompagner dans cette transition en vous apportant une transparence totale et des conseils personnalisés pour optimiser vos contrats et votre protection face aux risques.

Une évolution incontournable pour une couverture de qualité

Une seule heure d’honoraire, facturée par un avocat entre 150 et 500 euros, représente souvent un coût bien supérieur à la prime annuelle d’une assurance protection juridique.

Une simple procédure, même de faible envergure, peut rapidement représenter un coût difficile à assumer pour un particulier ou une entreprise. Dans ce contexte, l’augmentation des primes et l’introduction de la tarification variable par la DAS répondent à des défis financiers qui ne pouvaient plus être ignorés.

En maintenant des garanties complètes et une approche haut de gamme, la DAS reste fidèle à son engagement envers ses clients. Toutefois, cette tendance est appelée à s’étendre à l’ensemble du secteur, reflétant une hausse généralisée des coûts de la justice.

En tant que courtier, nous sommes là pour vous guider et vous défendre, en vous garantissant des solutions qui allient qualité et compétitivité. La protection juridique reste un investissement essentiel, et nous nous engageons à ce qu’elle demeure accessible et adaptée à vos besoins.

Chaque année, la question revient :
« Pourquoi ma prime d’assurance augmente-t-elle encore ? ». Pourtant, ces augmentations ne sont pas le fruit du hasard ou d’une quelconque volonté de nuire au portefeuille des assurés. Elles résultent simplement des réalités économiques que nous vivons tous.
Explications.

 

Les salaires et l’inflation : un contexte incontournable

Prenons l’exemple des salaires en Belgique. En 2023, ceux-ci ont connu une augmentation moyenne de 11 % en raison de l’indexation automatique liée à l’inflation. Cette augmentation n’est pas facultative : c’est une mesure légale qui permet aux travailleurs de maintenir leur pouvoir d’achat face à la hausse générale des prix. Cette hausse salariale impacte directement les coûts de fonctionnement des entreprises, y compris les compagnies d’assurances et les courtiers comme nous.

Ensuite, parlons de l’inflation. En 2022, elle a atteint des sommets avec un taux dépassant les 10 %, du jamais vu depuis des décennies en Belgique. Les matières premières, les énergies, les services, tout a augmenté. Par exemple :

  • Le prix de l’électricité a bondi de plus de 80 % en deux ans.
  • Le litre d’essence a franchi plusieurs fois la barre des 2 euros.
  • Le prix du pain a grimpé de 10 à 15 % en moyenne depuis 2021.

Face à cela, les consommateurs acceptent de payer un peu plus cher pour ces produits sans exiger de négocier avec leur boulanger ou leur pompiste.
Mais quand il s’agit des assurances, une incompréhension persiste. Pourtant, nous ne sommes pas en dehors de cette réalité économique : les assureurs doivent eux aussi absorber ces augmentations.

Les coûts réels pour les assureurs : sinistres et réparations

Les primes d’assurance servent principalement à couvrir les sinistres : réparations de voitures, indemnisations de dégâts matériels, soins médicaux, etc. Or, ces coûts explosent.

  • L’indice ABEX, qui mesure l’évolution du coût de la construction, a augmenté de près de 30 % depuis 2021. Construire ou réparer une habitation coûte aujourd’hui nettement plus cher en matériaux et en main-d’œuvre.
  • Les pièces détachées automobiles voient leurs prix s’envoler (+10 à 15 % annuels en moyenne), conséquence des pénuries et de l’augmentation des frais de transport.
    Réparer un véhicule coûte donc bien plus cher qu’avant. Et le remplacer aussi.
  • Les frais médicaux suivent aussi la même courbe ascendante avec une augmentation de l’indice santé de 21,7% entre 2020 et fin 2023.

Pour assurer un service de qualité et continuer à indemniser rapidement les sinistres, les assureurs devraient répercuter ces hausses sur les primes. Mais ils ne l’ont pourtant pas fait de manière significative.

En effet, si entre 2019 et 2024 les primes d’assurances auto ont augmenté de 11,7% en moyenne, le coût moyen d’un sinistre a lui été majoré de 17,3% durant la même période alors que le tarif horaire des garagistes bondissait de 21,3% (sources: HelloSafe et FLEET)…

Le rôle des courtiers : assurer la qualité malgré les défis

En tant que courtiers, nous ne sommes pas épargnés. Pour continuer à vous servir efficacement, nous devons valoriser le travail de notre équipe, supporter les coûts de fonctionnement croissants (salaires, énergie, loyers…) et toujours investir pour vous offrir le service que vous êtes en attente de recevoir.

Notre mission reste la même : vous accompagner, vous conseiller, et vous trouver les solutions les plus adaptées à vos besoins, même dans ce contexte inflationniste. Une assurance est bien plus qu’un coût : c’est une protection essentielle, un filet de sécurité lorsque l’imprévu survient.

Une réalité à accepter, avec bon sens

Personne ne marchande le prix de son pain ou de son plein de carburant. Pourquoi le ferait-on pour une assurance, qui a un rôle crucial dans notre quotidien ? Accepter les hausses de primes, c’est aussi reconnaître que derrière celles-ci, il y a des travailleurs, des coûts réels, et une promesse : celle de vous protéger au mieux, quoi qu’il arrive.

Chez Detrembleur & Partners, nous comprenons vos préoccupations. Mais nous croyons fermement que la qualité et la fiabilité ont un prix. Et notre engagement reste intact : être là pour vous, dans les bons et surtout dans les mauvais moments.

Pour en parler ensemble et analyser vos besoins, nous restons à votre écoute.

19 millions d’euros: c’est ce montant que les Belges déclarent avoir perdu l’an dernier à cause d’escroqueries. Le SPF Economie a reçu des milliers de signalements pour des arnaques par téléphone ou sur le web: il lance un site internet pour mieux lutter contre la fraude.

Les arnaques sont devenues si nombreuses qu’elles font presque partie de notre quotidien. Elles sont devenues une habitude pour les citoyens: par téléphone, en ligne, , par mail ou sous forme de factures… toute la population y a déjà été confrontée.

L’an dernier, le SPF Economie a reçu 20.000 signalements pour des arnaques en tout genre. Les victimes auraient perdu 19 millions d’euros. µ

« Elles sont de mieux en mieux faites. On est aussi dans une ère de l’instantané où dès qu’on voit une offre qui peut paraître alléchante, on a une tendance à cliquer et à aller plus loin », estime Etienne Mignolet, porte-parole du SPF Economie.

Des arnaques parfois difficiles à détecter. Alors pour lutter contre ce fléau, le SPF Economie lance une nouvelle campagne. Et met en ligne un nouveau site internet: STOPARNAQUES.BE.

« Lorsqu’on est confronté à une offre qui peut paraître très alléchante de prime abord, il faut vraiment essayer de voir si on n’est pas face à une tentative d’arnaque. Notre message c’est vraiment: prenez le temps de la réflexion, prenez 10 secondes et essayez de voir ce qu’il se trouve derrière cette annonce pour essayer de dénicher l’arnaque », explique Etienne Mignolet.

Réfléchir avant d’agir est capital, car en cas d’arnaque, il est toujours difficile voire impossible de récupérer votre argent.

 

C’est l’une des questions que vous nous posez le plus fréquemment: « votre véhicule prend de l’âge, est-il encore utile de conserver la garantie omnium ».
S’il n’existe pas de réponse simple pour cette question compliquée, voici quelques éléments qui vous permettront de savoir ce que couvre l’omnium et si c’est le bon moment pour vous en passer.

A l’exception de certains modèles, la plupart des voiture voient leur valeur diminuer au fil du temps et des kilomètres. Plutôt que de demander un montant plus élevé lorsque le véhicule est neuf et de diminuer la prime pour suivre l’amortissement de la valeur assurée, les assureurs lissent le montant de cette prime sur la durée de vie du contrat.
C’est donc la raison pour laquelle vous n’allez pas payer moins cher plus tard même si votre voiture vaut moins qu’à l’achat.

Il faut aussi penser que le déclassement – et donc le remboursement de la valeur assurée – n’est pas le sinistre le plus fréquent que nous rencontrons. Et qu’en cas de dommage partiel (par exemple remplacement du pare-chocs et du capot) le coût de la réparation sera identique que le véhicule ait 1 mois ou 5 ans.

Ces deux précisions étant apportées, revenons à notre question principale: quand faut-il résilier son omnium?

Le financement, critère numéro 1 à prendre en compte

Généralement l’organisme de crédit qui a financé votre véhicule va exiger qu’une omnium le couvre jusqu’au solde du prêt. Il est donc vivement conseillé de maintenir l’omnium tant que votre crédit n’est pas remboursé. A défaut vous devriez en cas de déclassement continuer à rembourser un véhicule détruit, en plus de vous retrouver à pied.

Une fois le crédit soldé d’autres questions sont à se poser. Quelle est la valeur de mon véhicule à un moment T? Est-ce que je suis en mesure d’assumer financièrement une réparation importante voire le remplacement de mon véhicule? Que représente la prime d’assurance (omnium) par rapport à la valeur résiduelle de mon véhicule?

Pour ces questions nous n’avons malheureusement pas de réponses car elles seront différentes pour chaque dossier. Mais une des pistes pour vous aider dans votre réflexion est que l’assurance omnium sert à couvrir le risque que vous ne pouvez – ou que vous ne voulez – assumer vous-même.

La plupart de nos clients abandonnent l’omnium lorsque leur voiture a 5 ans. Mais certains la conserveront jusqu’aux 10 ans de leur voiture quand d’autres ne la garderont que 2 ans.

L’omnium partielle, alternative utile et abordable?

Lorsqu’ils résilient leur grosse omnium la majorité de nos clients la remplacent par une omnium partielle (mini omnium). Celle-ci coûte environ un tiers du prix de la grosse omnium mais ne permet plus d’assurer vos propres dommages en cas d’accident (seul ou contre un tiers).

Par contre vous restez couverts sans franchise pour les dommages causés par l’incendie, le vol ou l’effraction, le bris de vitre, les collisions avec des animaux, les tempêtes, la grêle et autres forces de la nature.

Omnium Vs. Omnium partielle d’un point de vue budget

Jean a 40 ans, habite à Malmedy et souhaite assurer sa Skoda Octavia qui a 4 ans. Il hésite entre omnium et omnium partielle.

Maintenant que vous avez tout compris sur les différences de garanties, voyons ce que cela donne concrètement du point de vue du budget:

D’un côté une belle économie réalisée au niveau de la prime, de l’autre une meilleure maîtrise du risque puisque 535€ par an (44€/mois) vous permettent de couvrir environ 15.000€ soit la valeur résiduelle de la voiture.

Vous souhaitez poursuivre la réflexion? N’hésitez pas à nous contacter!

L’indexation des capitaux assurés dans une assurance habitation est non seulement normale mais surtout indispensable!
A l’inverse de ce qui se passe pour une voiture par exemple qui, au fil des années, voit sa cote diminuer, une habitation ne perdra – à priori jamais – de sa valeur.
A condition bien évidemment que le logement ne soit pas laissé à l’abandon, et soit entretenu décemment.

Indexation des capitaux assurés

Une habitation acquière de la valeur au fil des années. C’est ainsi qu’une habitation achetée une certaine somme à un moment T sera plus que probablement revendue plus chère quelques années plus tard.
Investir dans l’immobilier se révèle donc généralement être une bonne affaire, mais en cas de sinistre il vaut mieux être correctement assuré et veiller à ce que les montants soient toujours à jour.

Et plutôt qu’avoir à se soucier tous les ans de l’augmentation des capitaux couverts, sachez que les montants assurés dans une assurance habitation sont automatiquement majorés.
Ceci de manière annuelle selon le rapport entre l’indice des coûts de construction applicable le jour du sinistre et celui qui était applicable au moment de la souscription du contrat.

Cette mesure de référence fait la pertinence de l’indice ABEX, qui est déterminé par l’association des experts belges, et qui suit et fixe l’évolution des prix dans le secteur de la construction. Une simple règle de 3 vous permettra ainsi de connaître les nouveaux montants pour lesquels vous êtes assuré.

Imaginons pour l’exemple que vous avez assuré votre bâtiment pour une somme de 275.000€ en avril 2015, alors que l’indice ABEX était de 744. En juillet 2022, votre maison est entièrement détruite par une inondation suivie d’un éboulement de terrain. L’indice ABEX étant passé au 1er juillet à 954.

Le montant pour lequel vous êtes assuré et pour lequel vous serez indemnisé sera théoriquement de:

Indexation de la prime assurance habitation

Bien évidemment, qui dit indexation des montants assurés (et donc potentiellement une indemnisation plus élevée) dit aussi – et malheureusement pour vous – une révision du montant de la prime que vous payez pour assurer valablement votre logement.
Votre prime d’assurance va donc augmenter dans une proportion identique à celle appliquée pour majorer le capital assuré de votre habitation.

Hausse importante d’ABEX en 2022

Ce n’est un secret pour personne, nous vivons depuis plus d’un an une période compliquée entre crise sanitaire, pénurie de matériaux, difficulté de stock ou d’approvisionnement, conflits armés, … Cela a conduit à une hausse inédite de l’indice ABEX passé entre janvier 2021 et juillet 2022 de 858 à 954:

Soit une hausse de 11% de la valeur de reconstruction de votre bâtiment, mais aussi du montant de votre prime!

Vous l’aurez compris, l’augmentation de votre prime d’assurance n’est pas uniquement induite (et heureusement) par votre assureur, mais résulte surtout des fluctuations des coûts de la construction et du marché immobilier.
Cela étant, des augmentations tarifaires « pures » pourraient aussi s’additionner à cette majoration de prime d’indice ABEX pour compenser les énormes frais engendrés par les dernières catastrophes naturelles…

En plus des augmentations des coûts de l’énergie déjà subies par les ménages et liées à la situation géopolitique très instable, il faudra vraisemblablement aussi compter sur une augmentation des primes d’assurance auto en 2022. Comme une énième mauvaise nouvelle. Voici pourquoi.

Alors que depuis 2015, l’augmentation des primes d’assurance auto avait été relativement peu importante (environ 2,5%), on envisage en 2022 une hausse entre 3,5 et 4%, et ce, malgré une fréquence de sinistres qui avait baissé de près de 20% en 2020 suite aux confinements.

Ce n’est donc pas dans le volume de sinistres qu’il faut trouver l’explication de l’augmentation, mais bien dans le coût des réparations. En effet, ceux-ci ont augmenté en moyenne de 6% ces derniers mois, alourdissant la charge des assureurs.

Plus généralement, le marché automobile connait actuellement une des plus graves crises de son existence. Depuis 2020, la pénurie de semi-conducteurs avait ralenti les chaînes de production de nombreux constructeurs. Et ceux, tels le groupe BMW, qui n’avaient pas été trop impactés par ce problème voient depuis fin février la plupart de leurs usines s’arrêter. La raison? Un problème d’acheminement des faisceaux électriques qui équipent les véhicules, et qui étaient habituellement produits en Ukraine.

Il en résulte des délais de livraison anormalement longs pour les véhicules neufs (de 6 à 18 mois entre la commande et la livraison!) et un marché de l’occasion où l’offre ne parvient à suivre la forte demande, et où les prix ont du coup augmenté jusqu’à 25% en un an!

Vous l’aurez compris, rien n’est simple pour le moment et l’accumulation de plusieurs facteurs a parfois des conséquences inattendues. Le fameux effet papillon…