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Chaque année, la question revient :
« Pourquoi ma prime d’assurance augmente-t-elle encore ? ». Pourtant, ces augmentations ne sont pas le fruit du hasard ou d’une quelconque volonté de nuire au portefeuille des assurés. Elles résultent simplement des réalités économiques que nous vivons tous.
Explications.

 

Les salaires et l’inflation : un contexte incontournable

Prenons l’exemple des salaires en Belgique. En 2023, ceux-ci ont connu une augmentation moyenne de 11 % en raison de l’indexation automatique liée à l’inflation. Cette augmentation n’est pas facultative : c’est une mesure légale qui permet aux travailleurs de maintenir leur pouvoir d’achat face à la hausse générale des prix. Cette hausse salariale impacte directement les coûts de fonctionnement des entreprises, y compris les compagnies d’assurances et les courtiers comme nous.

Ensuite, parlons de l’inflation. En 2022, elle a atteint des sommets avec un taux dépassant les 10 %, du jamais vu depuis des décennies en Belgique. Les matières premières, les énergies, les services, tout a augmenté. Par exemple :

  • Le prix de l’électricité a bondi de plus de 80 % en deux ans.
  • Le litre d’essence a franchi plusieurs fois la barre des 2 euros.
  • Le prix du pain a grimpé de 10 à 15 % en moyenne depuis 2021.

Face à cela, les consommateurs acceptent de payer un peu plus cher pour ces produits sans exiger de négocier avec leur boulanger ou leur pompiste.
Mais quand il s’agit des assurances, une incompréhension persiste. Pourtant, nous ne sommes pas en dehors de cette réalité économique : les assureurs doivent eux aussi absorber ces augmentations.

Les coûts réels pour les assureurs : sinistres et réparations

Les primes d’assurance servent principalement à couvrir les sinistres : réparations de voitures, indemnisations de dégâts matériels, soins médicaux, etc. Or, ces coûts explosent.

  • L’indice ABEX, qui mesure l’évolution du coût de la construction, a augmenté de près de 30 % depuis 2021. Construire ou réparer une habitation coûte aujourd’hui nettement plus cher en matériaux et en main-d’œuvre.
  • Les pièces détachées automobiles voient leurs prix s’envoler (+10 à 15 % annuels en moyenne), conséquence des pénuries et de l’augmentation des frais de transport.
    Réparer un véhicule coûte donc bien plus cher qu’avant. Et le remplacer aussi.
  • Les frais médicaux suivent aussi la même courbe ascendante avec une augmentation de l’indice santé de 21,7% entre 2020 et fin 2023.

Pour assurer un service de qualité et continuer à indemniser rapidement les sinistres, les assureurs devraient répercuter ces hausses sur les primes. Mais ils ne l’ont pourtant pas fait de manière significative.

En effet, si entre 2019 et 2024 les primes d’assurances auto ont augmenté de 11,7% en moyenne, le coût moyen d’un sinistre a lui été majoré de 17,3% durant la même période alors que le tarif horaire des garagistes bondissait de 21,3% (sources: HelloSafe et FLEET)…

Le rôle des courtiers : assurer la qualité malgré les défis

En tant que courtiers, nous ne sommes pas épargnés. Pour continuer à vous servir efficacement, nous devons valoriser le travail de notre équipe, supporter les coûts de fonctionnement croissants (salaires, énergie, loyers…) et toujours investir pour vous offrir le service que vous êtes en attente de recevoir.

Notre mission reste la même : vous accompagner, vous conseiller, et vous trouver les solutions les plus adaptées à vos besoins, même dans ce contexte inflationniste. Une assurance est bien plus qu’un coût : c’est une protection essentielle, un filet de sécurité lorsque l’imprévu survient.

Une réalité à accepter, avec bon sens

Personne ne marchande le prix de son pain ou de son plein de carburant. Pourquoi le ferait-on pour une assurance, qui a un rôle crucial dans notre quotidien ? Accepter les hausses de primes, c’est aussi reconnaître que derrière celles-ci, il y a des travailleurs, des coûts réels, et une promesse : celle de vous protéger au mieux, quoi qu’il arrive.

Chez Detrembleur & Partners, nous comprenons vos préoccupations. Mais nous croyons fermement que la qualité et la fiabilité ont un prix. Et notre engagement reste intact : être là pour vous, dans les bons et surtout dans les mauvais moments.

Pour en parler ensemble et analyser vos besoins, nous restons à votre écoute.

Avec 16.165 nouveaux prêts hypothécaires, février 2023 représente un nouveau triste record depuis 2007, année où la Centrale des crédits aux particuliers a commencé à en collecter les données. Le précédent plancher datait de janvier 2023.

Depuis le début de l’année 2023, seuls 32.600 prêts hypothécaires ont été signés, soit la moitié de la moyenne des cinq dernières années.

Le faible nombre d’ouvertures de crédit est un signe supplémentaire du refroidissement du marché immobilier qui n’est pas aidé par l’augmentation des taux d’intérêt.

La Fédération des notaires avait déjà récemment annoncé l’essoufflement de ce marché. Au quatrième trimestre de 2022, les prix des logements ont reculé légèrement par rapport aux trois trimestres précédents. L’an dernier, le nombre de transactions a baissé de plus de 7% au second semestre.