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Le cancer est un fléau qui touche de trop nombreuses personnes, mais qui peut, heureusement, être soigné dans la plupart des cas.
Jusqu’il y a peu, les malades qui étaient en rémission et qui avaient réussi à battre le crabe subissaient toutefois une double peine.
En effet, la majorité des assureurs refusaient de les assurer en décès ou en revenu garanti, ce qui pouvait rendre l’accès à la propriété (et à son financement) impossible, et la pratique d’une activité d’indépendant délicate.

Mais bonne nouvelle, si le droit à l’oubli pour la couverture décès était déjà une réalité depuis quelques années, le 1er janvier 2022, les assureurs ont définitivement dû abandonner la prise en compte d’une pathologie cancéreuse pour refuser une demande d’assurance revenu garanti. Un code de bonne conduite contraignant pour les entreprises membres de l’union professionnelle des entreprises d’assurances, Assuralia, est entré en vigueur à cette date.

Les conditions de ce « droit à l’oubli » sont clairement définies. Un délai de 10 ans devra s’être écoulé depuis la fin du traitement réussi sans qu’un traitement complémentaire ne soit nécessaire. La seule exception concerne un traitement du type d’hormonothérapie préventive qui peut avoir été suivi pendant la période de 10 ans. En outre, aucune rechute ne peut avoir eu lieu pendant cette période de 10 ans, et le candidat-assuré ne peut pas avoir été en incapacité de travail pendant ces 10 ans à la suite de sa pathologie cancéreuse.

Depuis ce mercredi 6 juillet, les nouveaux modèles de véhicules doivent obligatoirement être équipés d’une boîte noire appelée « Event Data Recorder ». Une obligation qui s’étendra à toutes les nouvelles voitures dès 2024. Comment ce boîtier fonctionne-t-il et cela va-t-il être une nouvelle manière d’espionner les conducteurs?

Depuis 2011, il existe déjà une sorte de boîte noire sur la plupart des véhicules européens. Mais jusqu’à présent, il n’y avait aucune harmonisation au niveau de la collecte des données et du système d’encodage de celles-ci. Du coup, ces données étaient rarement exploitées et d’ailleurs pas toujours fournies par les constructeurs automobiles.

Depuis ce 6 juillet, la réglementation européenne a donc changé pour que les tribunaux puissent disposer de ces informations en cas d’accidents importants.

Quelles données collectées?

Selon VIAS (sécurité routière), « La vitesse, les indications de freinage, les changements de direction, et si l’airbag a été déclenché sont les données-clés qui peuvent être utilisées pour départager un litige après un accident ».

Ces données seront collectées par le boitier « boite noire » qui sera placé sous le siège conducteur afin de résister au mieux aux chocs. Et en aucun cas ses informations ne pourront être lues par le propriétaire du véhicule.

Quelle utilisation par les assureurs?

La lecture des données sera réservée à la justice, au parquet ou à un juge qui pourrait en faire la demande. Concernant les compagnies d’assurance, on évoque un accès au cas par cas, même si la question n’a pas encore été tranchée légalement. Il faut donc supposer qu’en cas de litige dans un dossier onéreux, l’assureur pourrait demander une injonction d’un juge pour pouvoir accéder aux données. Ce qui, il faut le préciser est déjà le cas actuellement.

Quelle conclusion tirer?

L’obligation d’installation de l' »Event Data Recorder » ne va faire qu’harmoniser une technologie déjà présente depuis une petite dizaine d’années sur de nombreux véhicules. La législation européenne semble veiller au grain pour éviter toute dérive et le respect de la vie privée.
Si l’on compare avec les Etats-Unis où le système est en place depuis le début des années 2000, cela pourrait diminuer le nombre d’accidents et conscientiser un peu plus les conducteurs.

Se pose tout de même la question éthique de la surveillance toujours accrue des citoyens. Arguments que les défenseurs de ces technologies balaieront en affirmant que celui qui n’a rien à se reprocher n’a quoi qu’il en soit rien à craindre…

A vous de vous faire un avis.

En plus des augmentations des coûts de l’énergie déjà subies par les ménages et liées à la situation géopolitique très instable, il faudra vraisemblablement aussi compter sur une augmentation des primes d’assurance auto en 2022. Comme une énième mauvaise nouvelle. Voici pourquoi.

Alors que depuis 2015, l’augmentation des primes d’assurance auto avait été relativement peu importante (environ 2,5%), on envisage en 2022 une hausse entre 3,5 et 4%, et ce, malgré une fréquence de sinistres qui avait baissé de près de 20% en 2020 suite aux confinements.

Ce n’est donc pas dans le volume de sinistres qu’il faut trouver l’explication de l’augmentation, mais bien dans le coût des réparations. En effet, ceux-ci ont augmenté en moyenne de 6% ces derniers mois, alourdissant la charge des assureurs.

Plus généralement, le marché automobile connait actuellement une des plus graves crises de son existence. Depuis 2020, la pénurie de semi-conducteurs avait ralenti les chaînes de production de nombreux constructeurs. Et ceux, tels le groupe BMW, qui n’avaient pas été trop impactés par ce problème voient depuis fin février la plupart de leurs usines s’arrêter. La raison? Un problème d’acheminement des faisceaux électriques qui équipent les véhicules, et qui étaient habituellement produits en Ukraine.

Il en résulte des délais de livraison anormalement longs pour les véhicules neufs (de 6 à 18 mois entre la commande et la livraison!) et un marché de l’occasion où l’offre ne parvient à suivre la forte demande, et où les prix ont du coup augmenté jusqu’à 25% en un an!

Vous l’aurez compris, rien n’est simple pour le moment et l’accumulation de plusieurs facteurs a parfois des conséquences inattendues. Le fameux effet papillon…

Près de la moitié des Millenials craint de ne pas pouvoir bénéficier de la pension légale selon une étude publiée il y a quelques mois par la FEB, la Fédération des Entreprises de Belgique. Alors que de plus en plus de Babyboomers terminent leur carrière, la principale crainte des Millenials est la suivante : la pension légale sera-t-elle toujours garantie ? Si le nombre de personnes qui ne comptent plus sur une pension convenable ne cesse d’augmenter, cela risque d’hypothéquer fortement la solidarité entre les générations et, dès lors, l’avenir de l’ensemble du système de retraite.  Il est donc urgent d’assurer la pérennité de ce régime pour les générations actuelles et futures.  Pour l’heure, le gouvernement a bien entendu d’autres priorités, mais la recherche d’un bon équilibre entre le 1er pilier (pension légale), le 2e pilier (constitution d’une pension liée à l’activité professionnelle) et le 3e pilier (constitution d’une pension individuelle) offre les meilleures opportunités. À condition cependant que toutes les parties concernées se retroussent les manches. 

 

Un conflit entre les générations peut-il mettre à mal le système de retraite ?

Dans les années à venir, le vieillissement de la population risque d’encore accentuer le déséquilibre entre une population active de plus en plus réduite, qui paie les pensions légales, et un groupe croissant de pensionnés auquel viendront s’ajouter de plus en plus de Babyboomers dans les années à venir. Et ce, alors que les pensions belges font déjà partie des plus basses d’Europe. À long terme, le mécanisme de solidarité du système de retraite ne tiendra pas. C’est du moins le raisonnement de nombreux Millennials.
La pension légale repose en effet sur la solidarité entre les générations. Une solidarité intéressée, bien entendu : le système ne tient que parce que les jeunes générations comptent pouvoir en profiter un jour. Le système pourrait être mis à mal si les jeunes pensent qu’ils ne pourront pas en bénéficier.

Le système de retraite est mis sous pression par l’augmentation de l’espérance de vie et l’évolution du marché du travail

Le contexte actuel s’écarte de plus en plus des hypothèses sur lesquelles est basé notre régime actuel. Les progrès technologiques et médicaux allongent l’espérance de vie. Le marché du travail, en particulier celui des Millenials, est en pleine mutation. Le jobhopping (le fait de changer souvent d’employeur, tous les ans ou tous les deux ans) devient la norme. Autant d’éléments qui remettent en cause le régime des pensions axé sur des mécanismes de solidarité et des carrières professionnelles prévisibles.

L’efficacité financière comme condition sine qua non

Le système doit devenir plus pérenne afin d’atténuer la solidarité intergénérationnelle. Outre un premier pilier solide, il est important de poursuivre le développement des deuxième et troisième piliers. Un des objectifs de l’accord gouvernemental est, par exemple, de faire en sorte que chaque collaborateur puisse être couvert via son employeur par un plan de pension complémentaire (2e pilier) qui comprend une cotisation d’au moins 3 % du salaire brut.
L’aspect de la capitalisation, la constitution d’un bas de laine pour ses vieux jours, peut soutenir la pension légale et renforcer la confiance des jeunes. L’efficacité financière est une condition sine qua non dans ce cadre. En d’autres termes, le système de retraite ne peut être pérenne que s’il finance des prestations aussi élevées que possible avec des cotisations aussi faibles que possible. Ce tour de force ne pourra être réalisé que si toutes les parties concernées évaluent ouvertement les forces et les faiblesses du système actuel.

 

Source : https://newsroom.aginsurance.be/les-millenials-peuvent-encore-rever-dune-pension-legale/

Vous occupez une maison ou un appartement comme locataire et êtes victime d’un cambriolage ? Que devez-vous faire ?

1. Signalez le cambriolage à la police

Faites venir sur place les services d’ordre ou déposez plainte au plus tard dans les 24 heures suivant le cambriolage.

2. Bloquez vos cartes bancaires et votre téléphone portable volés

Faites de même avec vos titres au porteur.

3. Si vous avez une assurance vol, contactez votre assureur.

Rassemblez autant d’informations que possible sur les objets volés : photos, factures d’achat, …
Cela aidera l’assureur à fixer le montant de l’indemnisation.

  • Les dommages causés à votre habitation par les cambrioleurs seront également indemnisés.

Vous n’avez pas d’assurance vol :

  • Les dommages causés par les cambrioleurs à l’habitation louée seront pris en charge soit par votre assureur responsabilité locative, soit par l’assureur incendie du propriétaire. Relisez votre contrat de bail pour voir s’il prévoit quelque chose en matière de responsabilité en cas de dommages causés par des voleurs ou des vandales.

4. Informez le propriétaire de l’habitation et le syndic (si vous louez un appartement).

Indiquez-leur si les cambrioleurs ont causé des dommages à l’habitation pour y entrer.

5. Prenez des mesures temporaires pour sécuriser l’habitation

Faites par exemple réparer vos portes et fenêtres.

Envisagez avec le propriétaire de l’habitation les mesures de prévention qu’il pourrait prendre.

 

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