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Depuis ce 29 septembre, DAS a sorti de nouveaux produits qui remplaceront progressivement les anciennes moutures. Il est également question de nouvelles augmentations tarifaires, principalement sur les produits dits « bénéfisc ». Ceux-ci bénéficiaient jusqu’il y a peu d’avantages fiscaux qui ont depuis disparus.

Faisons le point sur les questions que vous pourriez-vous poser par rapport à tous ces changements:

 

FAQ – Évolution de votre contrat Protection Juridique DAS


1. Pourquoi ma prime augmente-t-elle autant ?

Plusieurs raisons expliquent cette hausse exceptionnelle :

  • Les honoraires d’avocats, frais de justice et expertises augmentent fortement depuis plusieurs années et continuent d’augmenter en 2025.
  • Les litiges sont de plus en plus nombreux : la complexité des situations, la difficulté grandissante de concilier des attentes ,… font que faire appel à un avocat ou à une protection juridique devient courant voire systématique.
  • L’avantage fiscal attaché aux produits BeneFisc a été supprimé par le gouvernement au 01/01/2025.
  • L’inflation renchérit également les coûts fixes de l’assureur.

Résultat :

  • La prime BeneFisc Consommateur passe de 339 € à 672 €/an TTC.
  • La prime BeneFisc Conflit passe de 750 € à 1.375 €/an TTC.

2. Est-ce que mon produit BeneFisc continue d’exister ?

Oui, mais probablement pas indéfiniment.

  • Les contrats BeneFisc restent valables et gardent leur couverture.
  • Cependant, DAS a lancé une nouvelle gamme (Classic, Connect, Comfort) destinée à les remplacer progressivement. (voir point 5.)
  • Il est donc probable que de nouvelles hausses tarifaires soient appliquées dans les mois/années à venir pour inciter les clients à basculer vers les nouvelles formules.

3. Pourquoi DAS applique-t-elle une telle hausse ?

Parce qu’il n’est plus possible de maintenir l’équilibre économique de ces contrats avec les anciennes primes.
Un exemple : une prime de 339 € ne permettait de couvrir qu’un peu plus d’une heure de travail d’avocat (240 € HTVA/h en moyenne).


4. Est-ce que les autres compagnies font mieux ?

Non. Tous les assureurs spécialisés subissent la même pression de coûts.
Euromex, Arag ou Legal Village ont ou vont augmenter leurs primes et imposent désormais des questionnaires de souscription stricts.
Une offre moins chère ailleurs signifie généralement une couverture beaucoup plus limitée.


5. Quelles sont mes options concrètes ? (voir point 6. pour le comparatif anciens/nouveaux produits)

Vous avez plusieurs choix possibles :

  1. Conserver votre contrat BeneFisc actuel
    • Couverture complète et inchangée.
    • Prime adaptée aux nouveaux coûts : 672 € (Consommateur) ou 1.375 € (Conflits).
  2. Redescendre vers un produit Consommateur “simple” (hors BeneFisc)
    • Moins onéreux, mais sans avantage fiscal et avec une couverture plus restreinte.
    • Solution transitoire pour ceux qui veulent réduire leur budget sans perdre toute protection.
  3. Passer à la nouvelle gamme DAS (lancée en octobre 2025)

    Classic : 114 €/an (200 € combiné PJ Auto) – solution essentielle, le socle indispensable pour bénéficier d’une couverture large et inchangée en défense et recours (y compris au tribunal), avec comme nouvel avantage l’aide d’un juriste pour les litiges de la consommation (contractuel).
    Connect : 276 €/an (350 € combiné PJ Auto) – formule intermédiaire, soit la formule Classic avec en supplément l’accompagnement d’un juriste pour les litiges contre l’employeur ou découlant d’une propriété immobilière.
    Comfort : 396 €/an (450 € combiné PJ Auto) – formule la plus complète puisqu’on ajoute aux garanties de la formule Connect une couverture plus étendue (et au Tribunal si besoin) des litiges contre l’employeur ou découlant d’une propriété immobilière.
    Avec également cinq autres matières pour lesquelles vous pouvez faire appel à un juriste en dehors du Tribunal (droit des personnes, droit fiscal, droit administratif, construction et succession).
    Pour le détail des couvertures et des plafonds cliquez sur ce lien.

  4. Résilier
    • Déconseillé : en cas de litige, vous seriez seul face aux frais d’avocats, qui dépassent rapidement plusieurs années de prime.

6. J’envisage de transformer mon contrat actuel « Bénéfisc » dans un des nouveaux produits. Qu’est-ce que je perds? Qu’est-ce que je gagne?

Ca peut être une bonne alternative de modifier votre contrat actuel de manière à conserver une protection juridique de qualité tout en réduisant la prime annuelle.
Encore faut-il connaître les enjeux et quelles sont les différences entre les produits pour choisir en connaissance de cause. Pour ce faire, deux comparatifs détaillés vous permettront de bien visualiser les différences entre anciennes et nouvelles formules:

▶️ Actuellement j’ai un contrat « Consommateur Bénéfisc » et je voudrais comparer aux nouveaux produits DAS: cliquez sur ce lien.

▶️ Actuellement j’ai un contrat « Conflits Bénéfisc » et je voudrais comparer aux nouveaux produits DAS: cliquez sur ce lien.

⚠️ Comme précisé au point 5.1 vous avez (actuellement) la possibilité de conserver votre couverture Bénéfisc. Il n’y a donc pas d’obligation de changer.


7. Puis-je attendre avant de changer ?

Oui. Vous pouvez garder votre police BeneFisc actuelle et migrer plus tard vers la nouvelle gamme DAS.
La compagnie accepte même de rétroagir la date d’effet à la dernière échéance, à condition qu’aucun litige ne soit survenu entre-temps.


8. Quelle formule est la plus adaptée à mon cas ? (voir point 6. pour les détails)

💡Si vous aviez un BeneFisc Consommateur → la formule Connect est la plus proche.

💡Si vous aviez un BeneFisc Conflit → la formule Comfort est l’alternative logique.

⚠️ La formule Classic est une solution économique mais plus limitée . Elle prévoit toutefois la couverture de certaines matières contractuelles (voir précision), ce qui n’était pas le cas de l’ancienne formule « vie privée ».  Attention toutefois au fait qu’il n’y a pas de recours judiciaire pour les matières contractuelles)


9. Que se passe-t-il si je ne réponds pas ?

Sans réponse de votre part, votre contrat BeneFisc sera renouvelé avec la nouvelle prime fortement majorée.
Nous vous encourageons à confirmer votre choix pour opter pour la solution la plus adaptée à vos besoins.


10. Puis-je payer ma prime en mensualités ?

Oui. Il est possible de payer par domiciliation mensuelle, sans frais supplémentaires.


11. Est-ce que je garde la même qualité de service ?

Oui. DAS reste un acteur de référence, avec plus de 320 juristes et collaborateurs spécialisés.
Le suivi et la défense de vos intérêts vont encore se voir améliorés, quelle que soit la formule choisie.


12. Est-ce que certaines garanties disparaissent dans les nouveaux produits ?

Oui. Pour rendre les nouvelles formules plus pérennes, certaines garanties des anciens BeneFisc ne sont plus reprises :

  • Divorce et médiation familiale.
  • Droit de la sécurité sociale : litiges découlant de refus, d’indemnités ou de réduction d’indemnité (maladie, maternité, chômage, pension,…)
  • Plus de formule “tous risques” couvrant absolument tous les domaines.

➡️ Cliquez sur ce lien pour visualiser toutes les différences entre anciens et nouveaux contrats.


13. Que dois-je faire pour changer de formule ?

Il suffit de nous communiquer votre choix (par mail de préférence car nous avons besoin d’un écrit pour acter la modification).
Nous nous occupons du reste : adaptation du contrat, émission des documents et suivi.


14. Pourquoi est-il important de conserver une assurance protection juridique, et pourquoi avec DAS ?

Un litige peut survenir à tout moment : un conflit avec un voisin, un problème après un achat, un accident de la route, un litige immobilier ou encore un désaccord lié au travail. Dans tous ces cas, les frais d’avocats, d’expertise et de justice peuvent vite atteindre plusieurs milliers d’euros.

Avec une assurance Protection Juridique :

  • Vous bénéficiez d’un accompagnement juridique professionnel, de la phase amiable jusqu’à la procédure judiciaire si nécessaire.
  • Vous évitez d’avoir à financer seul des frais d’avocat qui dépassent rapidement plusieurs années de prime.
  • Vous accédez à un réseau d’avocats et de juristes spécialisés capables de défendre efficacement vos intérêts.

Pourquoi DAS ?

  • Parce que DAS est l’assureur spécialiste historique en Protection Juridique en Belgique.
  • Parce que ses 320 juristes et collaborateurs gèrent exclusivement ce type de dossiers, avec une expertise inégalée.
  • Parce que nous avons confiance en ce partenaire qui privilégie la qualité du service et la défense effective de ses assurés.

En résumé : résilier votre protection juridique reviendrait à vous priver d’un bouclier essentiel. DAS reste aujourd’hui l’une des solutions les plus solides et fiables pour vous protéger.

Exemples, détails sur les garanties, explications concrètes, … Cliquez sur ce lien.


15. Puis-je toujours contacter mon courtier pour qu’il m’explique en détails et m’aide à faire un choix ?

Evidemment! C’est notre rôle de vous fournir nos conseils afin de conserver la meilleure couverture protection juridique. Adaptée à vos besoin et au meilleur rapport prix/prestations disponibles.

Vous aviez réservé un city trip à Lisbonne depuis des semaines, mais votre patron vient de vous réquisitionner pour une urgence professionnelle de dernière minute. Vous aviez prévu des vacances en famille tant attendues, mais la veille du départ, votre plus jeune enfant tombe malade. Ou encore, un événement imprévu bouleverse vos plans : un cambriolage, une panne de voiture, un souci administratif ou un licenciement.

Dans toutes ces situations – frustrantes et coûteuses – c’est souvent trop tard pour espérer un remboursement. À moins d’avoir souscrit une assurance annulation annuelle.
Contrairement aux assurances ponctuelles prises au cas par cas pour un seul voyage, cette formule protège l’ensemble de vos déplacements pendant douze mois, qu’ils soient privés ou professionnels, en Belgique ou à l’étranger.

Une couverture automatique, toute l’année

Une assurance annulation typ NoGo Annuel d’Europ Assistance est conçue pour offrir une protection permanente.
Une fois le contrat signé, vous êtes couvert sans devoir penser à souscrire une assurance pour chaque nouveau séjour. Elle s’applique à tout voyage de minimum 150 euros à l’étranger ou de trois nuitées en Belgique, dès lors que la réservation est effectuée après la souscription (ou après une période de carence de 30 jours pour les voyages déjà prévus).
Que vous partiez seul, en couple ou en famille, tous les membres repris sur le contrat sont protégés pendant un an, autant de fois que nécessaire (attention toutefois au plafond).

Un large éventail de causes reconnues

Les motifs d’annulation couverts sont nombreux, concrets et souvent vécus par les voyageurs. Il peut s’agir d’une maladie soudaine, d’un accident, d’un décès dans votre entourage proche, mais aussi d’un empêchement professionnel tel qu’un licenciement ou une mutation imprévue.
S’ajoutent des situations du quotidien comme le vol ou les dégâts à votre domicile, un refus de visa ou une panne de voiture qui rend le départ impossible.
Vous êtes également indemnisé en cas d’interruption du voyage, si vous devez rentrer plus tôt que prévu, ou même si vous modifiez vos dates à la dernière minute. Mieux encore : une indemnité forfaitaire est prévue pour compenser certains frais annexes.

Simplicité, efficacité, économie

L’un des atouts majeurs de cette assurance est sa simplicité de gestion. Plus besoin de refaire les mêmes démarches à chaque fois que vous réservez un voyage. Vous êtes tranquille, tout simplement.
Financièrement aussi, cette formule est avantageuse. Pour les personnes qui voyagent plusieurs fois par an – en city trip, en vacances d’été, en escapade prolongée ou en séjour professionnel (option) – le coût de l’assurance annuelle est souvent inférieur à la somme des assurances ponctuelles qu’elles auraient dû souscrire.
À partir de deux voyages par an, le calcul est vite fait.

Des options personnalisables pour une protection renforcée

Il est également possible d’ajuster votre contrat selon vos besoins. Si vous voyagez pour le travail, vous pouvez élargir la couverture aux déplacements professionnels. Vous avez l’habitude de réserver des séjours onéreux ou à l’autre bout du monde ? Il est possible de relever les plafonds d’intervention pour bénéficier d’une couverture plus élevée.
Enfin, une option spécifique permet de garantir vos bagages et leurs contenus contre le vol, les pertes ou les retards.

Une solution idéale pour les familles, les indépendants et les globe-trotters

Cette assurance convient tout particulièrement aux familles qui veulent partir sans stress, aux indépendants qui doivent souvent s’adapter à des imprévus, et aux grands voyageurs qui enchaînent les séjours tout au long de l’année.
Elle permet de profiter de chaque voyage sans avoir à croiser les doigts pour que tout se passe bien jusqu’au jour du départ.

Voyager sans imprévus… ou presque

Aucune assurance ne remplacera le plaisir d’un voyage réussi, mais en cas de contretemps, NoGo Annuel d’Europ Assistance permet de ne pas tout perdre.
C’est une bouée de sécurité dans un monde où les imprévus sont devenus la norme.
Un petit contrat pour une grande tranquillité. Avant de réserver votre prochain séjour, posez-vous la bonne question : et si je devais annuler, que se passerait-il ? Avec une assurance annulation annuelle, vous avez déjà la réponse.

Depuis plusieurs années, la pension légale des indépendants fait l’objet de réformes profondes. En tant que courtier en assurances, nous accompagnons de nombreux indépendants et dirigeants d’entreprise dans leur réflexion autour de la pension complémentaire. Et force est de constater qu’en 2025, le paysage a été fortement chamboulé, notamment par la revalorisation progressive de la pension légale et l’impact qu’elle entraîne sur la fameuse règle des 80 %.

Une pension légale revue à la hausse… mais un effet pervers

Depuis le 1er janvier 2021, les indépendants bénéficient d’une meilleure reconnaissance de leurs droits à la pension. En effet, la suppression du coefficient d’harmonisation a permis d’aligner, pour les années prestées à partir de cette date, le calcul de leur pension sur celui des salariés. Concrètement, cela signifie que la pension légale est désormais calculée sur 50 % des revenus bruts, là où elle ne portait auparavant que sur 25 %.

Cela semble être une bonne nouvelle. Et sur le fond, nous le pensons aussi. Il est normal que les indépendants, qui contribuent activement à l’économie et prennent souvent de grands risques, bénéficient d’une pension légale plus juste.
Mais ce changement a eu une conséquence inattendue : en augmentant la pension légale estimée, on a réduit mécaniquement la marge disponible pour souscrire une pension complémentaire via un engagement individuel de pension (EIP), en raison de la règle des 80 %.

La règle des 80 % devient plus contraignante

La règle des 80 % stipule que la pension légale et la pension complémentaire ne peuvent, ensemble, dépasser 80 % de la rémunération annuelle brute du dirigeant d’entreprise. Autrement dit, si la pension légale augmente, l’espace fiscal permettant de cotiser via un EIP diminue d’autant.

Depuis la réforme de 2021 et surtout en 2025, avec l’accord du gouvernement « Arizona », ce calcul est devenu beaucoup plus strict. Il ne repose plus sur une estimation forfaitaire, mais bien sur les données concrètes de carrière et de revenus.
Résultat : de nombreux indépendants en société, surtout ceux qui se versent un revenu modéré, se retrouvent bloqués. Ils ne peuvent plus souscrire de nouvel EIP ou sont contraints de le limiter fortement sous peine de dépassement de la règle des 80 %.

Quelles sont alors les solutions encore envisageables en 2025 ?

Face à cette nouvelle donne, il est essentiel de repenser la stratégie de constitution de pension complémentaire. La Pension Libre Complémentaire pour Indépendants (PLCI) reste une solution de base incontournable.
Et bonne nouvelle : le plafond de la PLCI a été revalorisé, et il est désormais possible de verser jusqu’à 8,5 % du revenu net imposable (avec un maximum ajusté chaque année) contre 8,17% auparavant. Elle reste fiscalement avantageuse, accessible même aux indépendants à titre complémentaire à partir de 2026, et son rendement social est indéniable, notamment grâce à l’avantage en matière de cotisations sociales.

L’épargne-pension individuelle (3ᵉ pilier) constitue également une piste intéressante. Elle est ouverte à tous, indépendants ou non, avec un avantage fiscal à la clé, et reste utile même lorsque la voie de l’EIP est verrouillée.

Quant à l’EIP, il conserve ses atouts, notamment pour le financement de la résidence principale ou la constitution d’un capital à terme. Mais il faut désormais l’envisager avec prudence. Les simulations doivent être précises, les calculs affinés, et la règle des 80 % doit être respectée strictement. Il est important de rappeler que les capitaux trop importants sont désormais visés par des contributions de solidarité renforcées, dont la cotisation Wijninckx pour les montants dépassant 150 000 euros.

Enfin, pour les indépendants en personne physique, le CPTI (Convention de Pension pour Travailleur Indépendant) reste une alternative intéressante. Bien que moins souple que l’EIP, il permet une épargne supplémentaire encadrée et sécurisée.

En conclusion

L’intention de revaloriser la pension légale des indépendants allait dans le bon sens, mais elle a aussi profondément changé les équilibres.
Le recours classique à l’EIP est devenu bien plus difficile, voire impossible pour certains profils. Cela ne signifie pas qu’il faut renoncer à se constituer un complément de pension, mais bien qu’il faut revoir sa stratégie.

Nous sommes là pour accompagner chaque indépendant dans cette réflexion. Analyser ensemble votre revenu, vos droits à la pension légale, vos objectifs de retraite et les options disponibles. En combinant intelligemment une PLCI renforcée, une épargne-pension individuelle, un CPTI ou un EIP bien calibré, il est toujours possible de bâtir un bas de laine solide pour demain.

La pension ne doit plus être une fatalité, mais une stratégie à part entière. Parlons-en.

Le 21 juillet 2025, le gouvernement fédéral « Arizona » a dévoilé son accord d’été. Parmi les mesures les plus structurantes figure une réforme en profondeur du système de pension, avec l’introduction d’un mécanisme de bonus-malus qui visera à inciter les travailleurs à prolonger leur carrière… tout en pénalisant ceux qui partiraient plus tôt à la retraite.
Derrière ce système apparemment simple, les implications concrètes sont nombreuses et parfois difficiles à cerner, notamment pour les professions pénibles ou à carrière fragmentée.

À partir du 1er janvier 2026, chaque année travaillée au-delà de l’âge légal de la pension (actuellement 66 ans, et bientôt 67) donnera droit à un bonus de 2 % sur le montant de la pension.
Ce bonus grimpera à 4 % entre 2030 et 2035, puis à 5 % à partir de 2035. En parallèle, un malus identique (−2 %, −4 % ou −5 %) sera appliqué pour chaque année de pension prise avant l’âge légal, sauf si certaines conditions très précises sont remplies.
Concrètement, pour éviter le malus, il faudra avoir cumulé 42 années de carrière, dont au moins 35 années comprenant chacune 156 jours de travail effectif (l’équivalent d’un mi-temps), soit un total minimum de 7 020 jours de travail.

En théorie, ce système vise à récompenser ceux qui prolongent leur activité professionnelle et à encourager les autres à en faire autant.
En pratique, il risque de pénaliser une grande partie de la population, et tout particulièrement ceux dont la carrière a été marquée par des interruptions : maladie, congé parental, chômage, temps partiel, etc.
C’est notamment le cas des travailleurs des soins de santé, des aides-soignants, du nettoyage ou encore du secteur de la construction. Ces professions dites « pénibles » sont souvent caractérisées par une usure physique importante, une organisation en horaires irréguliers (notamment le travail de nuit) et une probabilité accrue d’arrêts maladie ou de fins de carrière anticipées.

Or, la réforme prévoit également de limiter fortement la prise en compte des périodes dites « assimilées ». Dès 2027, seules les années comprenant 156 jours effectivement prestés seront intégralement comptabilisées. Les périodes d’interruption, même pour cause de maladie ou de soins, ne seront comptées que partiellement, voire pas du tout si elles dépassent un certain seuil.
Les syndicats dénoncent cette évolution comme une forme d’injustice sociale, estimant qu’elle pénalise les plus fragiles et les plus exposés, là où le système précédent reconnaissait justement la difficulté de certaines carrières.

Autre mesure importante : la suppression progressive des régimes spéciaux, comme ceux des cheminots, des militaires ou de certains fonctionnaires.
Ces régimes permettaient à certaines professions de partir plus tôt à la retraite compte tenu de leur pénibilité ou de la spécificité de leurs horaires. L’objectif affiché du gouvernement est de ramener tout le monde vers un système unifié, jugé plus équitable.
Mais cette harmonisation se fait au prix de la disparition de dispositifs qui reconnaissaient les réalités très concrètes de certaines carrières. Pour beaucoup de travailleurs concernés, cela signifie tout simplement devoir travailler plus longtemps pour une pension équivalente, voire réduite.

Les premiers effets concrets de cette réforme se feront sentir dès janvier 2026, avec l’abandon du système de bonus actuel. Le malus, lui, deviendra effectif à partir de la même date, mais ses conséquences réelles dépendront du parcours de chacun.
Dès 2027, les règles de calcul des années admissibles seront durcies, rendant plus difficile encore l’accès à une pension complète avant l’âge légal.

En résumé, le système bonus-malus introduit par le gouvernement Arizona marque un tournant majeur dans la politique belge des pensions.
Derrière une logique budgétaire et incitative, il révèle une approche qui valorise la carrière linéaire, sans interruption, à temps plein, et qui laisse peu de place à la diversité des parcours professionnels. Pour les nombreux Belges aux carrières mixtes, fragmentées ou pénibles, la réforme risque de se traduire par une pension plus tardive, et parfois moins élevée, à moins de répondre à des critères stricts qui excluent, de fait, une partie non négligeable des travailleurs.
Les débats ne font que commencer, et les mobilisations syndicales s’annoncent intenses à l’automne.

Nous vous en parlions déjà dans ce précédent article, à partir de ce 1er août 2025, un changement important entrera en vigueur pour tous les automobilistes belges : la radiation d’une plaque d’immatriculation sera désormais payante. Ce service, autrefois gratuit et assuré par bpost, sera repris directement par la DIV (Direction pour l’Immatriculation des Véhicules).

Une « nouveauté » administrative qui ressemble surtout à une mauvaise nouvelle pour le portefeuille des automobilistes

Concrètement, trois options s’offriront à vous :

  1. Déposer la plaque directement à Bruxelles

    • Soit dans la boîte prévue au guichet de la DIV

    • Soit dans la boîte située à l’entrée du bâtiment du SPF Mobilité – Rue du Progrès 56

  2. Envoyer la plaque via bpost avec Track & Trace17,99 €

    • Sans emballage, en dépôt dans un bureau de poste

    • Vérification par le personnel bpost

    • Attestation de dépôt avec le numéro de plaque

    • Notification une fois la plaque remise à la DIV

  3. Envoyer la plaque via un envoi postal classiqueà partir de 5,15 €

    • Emballage par vos soins

    • Possibilité de plier (mais pas découper) la plaque pour qu’elle rentre dans une enveloppe A4

Ce qui change pour vous… et pour nous

Jusqu’à présent nous pouvions nous occuper de la radiation des plaques pour le compte de nos clients, dans une logique de service. Mais avec cette réforme, ce ne sera plus possible.

👉 Pourquoi ?
Car nous ne pourrons plus garantir la bonne réception de la plaque par la DIV si elle passe par un envoi bpost. D’autant que contrairement au système actuel, la radiation ne sera effective que lorsque la plaque sera arrivée à la DIV et plus à son dépôt dans un bureau de poste.
En tant qu’intermédiaire, cela impliquerait pour nous une responsabilité importante en cas de perte ou de retard… et surtout, un coût que nous ne pourrions pas supporter pour l’ensemble de nos clients.

C’est donc désormais à vous, conducteur, de gérer vous-même cette formalité administrative et nous en sommes sincèrement désolés.

À partir de ce 1er juillet 2025, la Wallonie réforme en profondeur sa taxe de mise en circulation (TMC) pour les véhicules neufs et d’occasion.

Si l’objectif annoncé est de rendre le système plus équitable et plus respectueux de l’environnement, on ne peut s’empêcher de soulever certaines incohérences et critiques légitimes.

 

Un calcul basé sur 4 critères techniques

La TMC sera désormais calculée sur base de :

  • la puissance du moteur (kW) ;

  • les émissions de CO₂ ;

  • la masse maximale autorisée (MMA) ;

  • le type de carburant/énergie.

Ce nouveau mode de calcul entend mieux refléter l’impact environnemental et routier du véhicule, mais il introduit aussi une complexité importante, avec des risques d’erreur accrus pour les contribuables et une réelle difficulté de prévision du montant qu’il devra payer.

Une Wallonie à part, au détriment du contribuable

Alors que les régions flamande et bruxelloise maintiennent un système plus lisible et stable, la Wallonie se distingue par une fiscalité plus complexe et moins avantageuse, creusant encore davantage les inégalités entre citoyens belges selon leur région d’habitation.

Pour les citoyens et les professionnels, cette réforme crée une inégalité de traitement flagrante, notamment pour ceux qui souhaitent acheter un véhicule électrique ou familial en Wallonie.

Sachant que pour ceux qui choisiraient la solution du leasing, la fiscalité restera inchangée puisque la majeure partie (la totalité?) des sociétés de leasing ont leur siège social en Flandre.

L’absurdité fiscale des véhicules électriques lourds

Dans la volonté d’encourager les véhicules plus propres, on aurait pu s’attendre à un traitement de faveur pour les véhicules électriques.

Or, le calcul de la nouvelle TMC pénalise fortement les modèles « lourds », ce qui est le cas de la majorité des véhicules électriques à batterie. Résultat : les familles qui veulent un véhicule spacieux, souvent électrique, se retrouvent avec une taxe salée à moins de choisir un véhicule peu adapté à une famille (Peugeot 208, Renault 5, …).

Par ailleurs, les constructeurs prévoient généralement des puissances supérieures à 211 chevaux pour ces véhicules, ce qui induit une taxe « de base » – bêtement calculée sur la puissance – dont le montant laisse songeur: 4.957€!
Une spécificité quasi unique en Europe (et en Belgique) qui se base sur le calcul précédent (et déjà désuet) de la taxe de mise en circulation sur base des puissances en kilowatt:

Une réduction de 250 € est bien prévue pour les familles nombreuses (au moins 3 enfants), mais :

  • elle ne compense que partiellement la taxe alourdie par le poids ;

  • elle exclut les familles “classiques” de deux enfants, pourtant nombreuses en Wallonie.

Un calcul à plusieurs variables, difficile à anticiper

Voici les composantes du calcul :

TMC = Montant de base × (CO₂ /Coefficient CO₂) × (MMA / Coefficient Masse) × Coefficient Carburant – Réductions éventuelles

Montant final plafonné à 9.000 €, avec un minimum de 50 €.

Une dégressivité est prévue pour les véhicules d’occasion en fonction de leur âge, mais là encore, la clarté manque pour le citoyen non averti.

Exemples concrets:

  1. TESLA Model Y Dual Motor – 273kW – 0g – MMA 2.518kg

4.958€ x 1 x (2.508 / 1.838) x 0,26 = 1.685€

2. VW Taigo 1.0 TSI 81kW – 133g – 1.750kg

123€ x (133 / 136) x (1.750 / 1.838) x 1 = 114€

3. DACIA Bigster TCe 140 – 100kW – 122g – 1.890kg

867€ x (122 / 136) x (1.890 / 1.838) x 1 = 804€

4. AUDI Q4 e-tron 55 255kW – 0g – 2.660kg

4.958€ x 1 x (2.660 / 1.838) x 0,26 = 1.869€

⚠️ Un malus écologique pourrait encore s’ajouter à ces montants pour les véhicules dont le taux de CO² est supérieur à 175 grammes.

Ce qu’il faut retenir:

✅ Points positifs ⚠️ Ce qu’on peut regretter
Valorisation de critères environnementaux Complexité accrue du calcul
Encouragement des véhicules légers Inégalités entre régions belges
Dégressivité selon l’âge du véhicule Pénalisation des électriques lourds
Réduction pour familles nombreuses Aucune mesure pour familles à 2 enfants

Et maintenant ?

Chez Detrembleur & Partners, nous vous aidons à :

  • estimer votre future TMC selon le véhicule choisi ;

  • éviter les erreurs et mauvaises surprises ;

  • adapter vos choix à la réalité fiscale régionale.

La fiscalité automobile change, mais notre accompagnement reste le même : clair, humain et sur mesure.

📞 Une question ? Un projet d’achat ? Parlons-en avant de vous engager.

C’était simple, pratique, gratuit et immédiat.
Il suffisait de déposer sa plaque à radier au guichet de la poste. En quelques secondes, vous receviez immédiatement une confirmation officielle de la radiation.
Mais ça, c’est bientôt terminé.

Nouvelle procédure de radiation à partir du 1er août 2025

À partir du 1er août, la procédure de radiation des plaques d’immatriculation change radicalement.

👉 La radiation ne pourra plus se faire via la poste.
👉 La DIV elle-même prendra en charge le traitement des radiations.
👉 La confirmation de radiation ne sera plus immédiate.
👉 La plaque devra être envoyée physiquement à la DIV, par courrier recommandé ou via un guichet DIV.

Bref : plus de file à la poste, mais plus de tranquillité non plus.

Quels risques et quels désagréments ?

Cette nouvelle procédure induit plusieurs problèmes concrets :

  • Délai d’attente inconnu pour obtenir la confirmation de radiation (et donc pour l’arrêt de l’assurance ou d’un éventuel prélèvement fiscal).

  • Risque de perte de la plaque durant le trajet.

  • Charge administrative accrue pour les particuliers… et a fortiori pour les intermédiaires comme nous.

Ce que nous pouvons… et ce que nous ne pourrons plus faire

Chez Detrembleur & Partners, nous faisons tout pour simplifier la vie de nos clients.
Mais cette nouvelle procédure est trop lourde, chronophage, et risquée pour que nous puissions la gérer en votre nom.

➡️ Nous ne pourrons donc plus nous charger de la radiation de vos plaques.
➡️ Nous vous accompagnerons volontiers pour vous expliquer la démarche, mais l’envoi devra être effectué par vos soins.

Conclusion ? Une évolution qui ne va pas dans le bon sens

On aurait aimé pouvoir vous annoncer une simplification, une digitalisation, une efficacité renforcée.
Mais cette fois, c’est tout le contraire.

Nous vous tiendrons bien entendu informés dès que nous aurons plus de précisions sur les délais et modalités. En attendant, n’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

Toutes les informations officielles au sujet de la nouvelle procédure de radiation sur le site de la DIV: https://mobilit.belgium.be/fr/news/nouvelle-procedure-pour-la-radiation-des-plaques-partir-du-1er-aout-cest-la-div-qui-sen-charge

À l’approche des vacances et des escapades estivales, nombreux sont ceux qui se laissent tenter par une balade en mer ou une activité nautique. Louer un bateau à moteur ou un jetski le temps d’une journée est une expérience inoubliable… mais que se passe-t-il si vous l’endommagez accidentellement ?

Bonne nouvelle : certaines extensions d’assurance familiale permettent de couvrir les dommages causés aux objets confiés, y compris les bateaux de plaisance pris en location.

✅ Une extension souvent méconnue, mais très utile : la couverture des biens confiés

Par défaut, votre assurance familiale ne couvre pas les dégâts que vous causez à un objet que vous avez loué, emprunté ou que l’on vous a confié. Pourtant, certains assureurs proposent une extension de garantie qui protège précisément contre ce type de sinistre.

Cette extension peut s’avérer précieuse si vous louez un bateau, un vélo, un appareil électroportatif… bref, tout bien appartenant à un tiers. Avec qui plus est un supplément de prix ridicule par rapport à la RC familiale de base!

🚤 Exemple 1 : un incident sur un bateau à moteur loué

En vacances, vous louez un bateau à moteur pour une journée. Vous disposez du permis requis. Mais au moment de manœuvrer pour accoster, vous heurtez le quai. La coque est endommagée, et le loueur vous réclame plusieurs milliers d’euros.

➡ Si votre assurance familiale comprend une extension « biens confiés », vous pourriez être couverts jusqu’à 50.000 € pour les dommages matériels causés au bateau — à condition que :

  • Le bateau appartienne à un tiers,

  • Vous soyez utilisateur autorisé,

  • L’usage soit occasionnel (généralement 48h max),

  • Et que le bateau ne soit pas suffisamment assuré par ailleurs.

Cette protection est soumise à conditions, mais peut éviter bien des frais inattendus.

🛠️ Exemple 2 : un outil endommagé lors d’un prêt

Vous empruntez une scie circulaire à votre voisin pour un petit chantier. En l’utilisant, vous endommagez le moteur. Sans garantie spécifique, vous seriez tenu d’en payer la réparation ou le remplacement. Avec la bonne extension, ce type de dégât peut être couvert.

🚲 Exemple 3 : un vélo électrique de location accidenté

Lors d’un week-end en ville, vous louez un vélo électrique. Une chute endommage la batterie et la console. Le loueur vous adresse une facture salée.

➡ Ici aussi, si aucun contrat « dommages » ne couvre déjà ce vélo, votre assurance familiale avec extension peut intervenir pour rembourser le loueur.

⚠ Ce qu’il faut retenir :

  • Le bien doit appartenir à un tiers (location ou prêt) ;

  • L’utilisation doit être occasionnelle et limitée dans le temps ;

  • L’objet ne doit pas déjà être suffisamment couvert par une autre assurance (celle du propriétaire par exemple) ;

  • Une franchise peut exister selon les contrats.

💡 Le réflexe à adopter : vérifiez avant d’utiliser un objet qui ne vous appartient pas

Qu’il s’agisse d’un bateau à moteur, d’un véhicule léger, ou même d’un matériel de camping, mieux vaut vérifier votre couverture d’assurance avant usage. Et surtout, demandez-nous conseil!

🤝 Nos conseils de courtiers font la différence

En tant que courtiers indépendants, nous travaillons avec plusieurs compagnies pour vous proposer des solutions personnalisées.

Notre disponibilité est votre meilleure protection : pour anticiper les problèmes, bien comprendre les conditions de couverture, et surtout vous accompagner efficacement en cas de sinistre.

Un simple appel avant une location ou un emprunt peut faire toute la différence. N’hésitez donc pas à nous consulter !

Il y a quelques années, une avancée importante voyait le jour dans le paysage de l’assurance belge : la mise en place d’un avantage fiscal pour les contrats de protection juridique, initiative saluée pour son ambition sociale.
Dans un pays où l’accès à la justice reste coûteux, l’État avait décidé d’encourager la population à s’assurer contre les frais juridiques, en rendant une partie de la prime fiscalement déductible. Cette mesure, entrée en vigueur le 1er septembre 2019, faisait suite à une volonté du législateur d’élargir l’accès à la justice en offrant un incitant fiscal (code 1344/2344 de la déclaration).

Cette réduction était toutefois réservée à certains contrats très encadrés, dits “fiscaux”, qui devaient répondre à une série de critères stricts : couverture large, délais d’attente clairs, plafonds d’intervention minimaux, etc. L’un des contrats les plus connus sur le marché dans cette catégorie est le BeneFisc de DAS, leader belge de la protection juridique.

Mais aujourd’hui, revirement brutal : le nouveau gouvernement fédéral belge (coalition “Arizona”) a décidé de supprimer purement et simplement cet avantage fiscal, et ce avec effet rétroactif au 1er janvier 2025.

Autrement dit, les primes versées en 2025 ne donneront plus droit à une réduction l’année suivante, alors même que de nombreux assurés ont souscrit ou renouvelé leur contrat en pensant bénéficier de l’avantage… Cette rétroactivité est d’autant plus regrettable qu’elle remet en cause la sécurité juridique que l’on est en droit d’attendre de telles mesures fiscales.

En tant que courtiers, nous ne pouvons que déplorer cette suppression précipitée.
Elle intervient à un moment où le coût de la justice, comme celui des soins de santé et d’autres frais indispensables, ne cessent d’augmenter, rendant l’accès à une défense de qualité de plus en plus difficile pour les citoyens moins aisés. Ce changement risque de renforcer une tendance dangereuse : réserver la possibilité de se défendre correctement à ceux qui en ont les moyens.

Il y a quelques semaines, nous évoquions déjà un précédent article l’augmentation des primes de la protection juridique chez DAS, liée à une explosion des coûts de gestion des dossiers, notamment en raison de la hausse constante des honoraires d’avocats (entre 150 et 500 € de l’heure).
Nous expliquions alors pourquoi cette revalorisation tarifaire, bien que sensible, était justifiée et surtout, nécessaire pour garantir un service de qualité.

Cette réforme gouvernementale ne change rien à notre conviction : une bonne protection juridique reste une assurance indispensable.
Un litige avec un voisin, un conflit avec un employeur, un problème après un accident de voiture, un litige durant une rénovation, … Ce sont des réalités fréquentes, où le soutien d’un avocat ou d’un expert peut faire toute la différence. Être mal ou pas assuré peut alors coûter plusieurs milliers d’euros, là où une prime annuelle reste généralement bien en dessous du prix d’une seule heure de consultation juridique.

En supprimant l’avantage fiscal, le gouvernement a peut-être rendu le produit protection juridique un peu moins attrayant sur le plan financier, mais il n’a en rien diminué son utilité. Il est d’ailleurs important de souligner que le montant de la prime reste inchangé pour les contrats de type BeneFisc (en tout cas pour l’instant): seule la possibilité de récupérer une partie via votre déclaration d’impôt disparaît.
Autrement dit, vous ne paierez pas plus, vous récupérerez juste un peu moins. Le verre à moitié plein, en somme.

Nous, courtiers, avons un rôle central à jouer dans ce contexte. Plus que jamais, nous devons conseiller, expliquer et anticiper, pour permettre à chacun de s’assurer intelligemment, même dans un environnement fiscal et économique mouvant.
Nous restons à vos côtés pour vous aider à choisir la solution de protection juridique la mieux adaptée à votre profil, à vos risques… et à votre budget.

Depuis plusieurs semaines, notre région fait face à une vague inquiétante de cambriolages. Les faits sont nombreux, et les objets visés sont quasi systématiquement les bijoux et l’argent liquide.

Ces vols, souvent commis en pleine journée, touchent tous types d’habitations et nous rappellent à quel point il est essentiel d’anticiper.

Être bien couvert, ça commence par bien évaluer ce qu’on possède

Trop souvent, les clients sous-estiment la valeur réelle du contenu de leur habitation. Pourtant, entre les meubles, les appareils électroniques, les vêtements, les objets personnels ou décoratifs… les montants grimpent vite.

Mais ce qui est encore plus souvent oublié, c’est la valeur des objets sensibles, comme les bijoux. Et c’est là que les problèmes commencent au moment d’un sinistre : pas de preuve, pas de liste, pas de photos… donc une indemnisation compliquée, voire incomplète.

LE conseil à retenir : constituez des preuves de vos biens de valeur

Chez Detrembleur & Partners, nous assistons toujours nos clients lors des expertises vol. Et malheureusement, nous avons trop souvent vu des expertises se dérouler dans de mauvaises conditions :

  • Pas de liste précise des bijoux volés ;
  • Pas de photos pour les identifier ;
  • Pas de preuve d’achat, ni même d’estimation.

Résultat : l’expert doit estimer à l’aveugle. Et cela aboutit souvent à une indemnisation partielle, décevante, frustrante.

C’est pourquoi nous insistons :

  • Prenez le temps de photographier vos bijoux et objets de valeur.
  • Faites une liste précise avec une estimation approximative.
  • Stockez ces éléments dans un endroit sécurisé.
  • Et surtout, transmettez-les nous pour que nous puissions adapter votre couverture en conséquence.

Le capital contenu : fondement de toute indemnisation

La base de votre contrat habitation, c’est le capital contenu. C’est sur ce montant que reposera l’indemnisation en cas de vol, d’incendie, de dégât des eaux… Si ce montant est trop bas, vous serez en partie lésé. Et comme les garanties spécifiques (bijoux, objets de valeur, multimédia…) sont dans certaines compagnies d’assurance plafonnées en pourcentage du contenu assuré, une erreur ici peut avoir des conséquences à tous les niveaux.

Notre métier : vous conseiller pour éviter ces mauvaises surprises

C’est notre rôle, en tant que courtiers professionnels, de veiller à ce que votre contrat soit adapté à la réalité. Mais pour cela, nous avons besoin de votre collaboration! Plus vous nous fournissez de détails sur vos biens, plus notre conseil sera pertinent.

En d’autres termes : on ne peut bien protéger que ce que l’on connaît bien. La couverture vol n’est pas automatique ni magique. Elle doit être pensée, chiffrée, construite sur base d’informations précises.

La sécurité, un tout : prévention, couverture et conseil

Équiper son habitation d’une alarme visible est un excellent réflexe, car c’est un outil de dissuasion très efficace. Fermer convenablement volets, portes et fenêtres aussi.
Mais cela ne suffit pas pour une bonne prévention. La valorisation correcte de vos biens et la constitution de preuves tangibles restent les deux piliers d’une bonne indemnisation.

Et dans tous les cas, vous pouvez compter sur nous pour :

  • vous accompagner dans vos réflexions,
  • vous conseiller au mieux,
  • vous épauler en cas de sinistre.

En conclusion

La recrudescence des cambriolages n’est pas un détail. Elle doit vous inciter à vous poser la question : suis-je correctement couvert ?

Et surtout : ai-je pris les bonnes précautions pour que, si le pire arrive, l’indemnisation soit à la hauteur de mes pertes ?

Chez Detrembleur & Partners, nous assurons bien plus que des biens : nous protégeons votre tranquillité.