Vous aviez réservé un city trip à Lisbonne depuis des semaines, mais votre patron vient de vous réquisitionner pour une urgence professionnelle de dernière minute. Vous aviez prévu des vacances en famille tant attendues, mais la veille du départ, votre plus jeune enfant tombe malade. Ou encore, un événement imprévu bouleverse vos plans : un cambriolage, une panne de voiture, un souci administratif ou un licenciement.

Dans toutes ces situations – frustrantes et coûteuses – c’est souvent trop tard pour espérer un remboursement. À moins d’avoir souscrit une assurance annulation annuelle.
Contrairement aux assurances ponctuelles prises au cas par cas pour un seul voyage, cette formule protège l’ensemble de vos déplacements pendant douze mois, qu’ils soient privés ou professionnels, en Belgique ou à l’étranger.

Une couverture automatique, toute l’année

Une assurance annulation typ NoGo Annuel d’Europ Assistance est conçue pour offrir une protection permanente.
Une fois le contrat signé, vous êtes couvert sans devoir penser à souscrire une assurance pour chaque nouveau séjour. Elle s’applique à tout voyage de minimum 150 euros à l’étranger ou de trois nuitées en Belgique, dès lors que la réservation est effectuée après la souscription (ou après une période de carence de 30 jours pour les voyages déjà prévus).
Que vous partiez seul, en couple ou en famille, tous les membres repris sur le contrat sont protégés pendant un an, autant de fois que nécessaire (attention toutefois au plafond).

Un large éventail de causes reconnues

Les motifs d’annulation couverts sont nombreux, concrets et souvent vécus par les voyageurs. Il peut s’agir d’une maladie soudaine, d’un accident, d’un décès dans votre entourage proche, mais aussi d’un empêchement professionnel tel qu’un licenciement ou une mutation imprévue.
S’ajoutent des situations du quotidien comme le vol ou les dégâts à votre domicile, un refus de visa ou une panne de voiture qui rend le départ impossible.
Vous êtes également indemnisé en cas d’interruption du voyage, si vous devez rentrer plus tôt que prévu, ou même si vous modifiez vos dates à la dernière minute. Mieux encore : une indemnité forfaitaire est prévue pour compenser certains frais annexes.

Simplicité, efficacité, économie

L’un des atouts majeurs de cette assurance est sa simplicité de gestion. Plus besoin de refaire les mêmes démarches à chaque fois que vous réservez un voyage. Vous êtes tranquille, tout simplement.
Financièrement aussi, cette formule est avantageuse. Pour les personnes qui voyagent plusieurs fois par an – en city trip, en vacances d’été, en escapade prolongée ou en séjour professionnel (option) – le coût de l’assurance annuelle est souvent inférieur à la somme des assurances ponctuelles qu’elles auraient dû souscrire.
À partir de deux voyages par an, le calcul est vite fait.

Des options personnalisables pour une protection renforcée

Il est également possible d’ajuster votre contrat selon vos besoins. Si vous voyagez pour le travail, vous pouvez élargir la couverture aux déplacements professionnels. Vous avez l’habitude de réserver des séjours onéreux ou à l’autre bout du monde ? Il est possible de relever les plafonds d’intervention pour bénéficier d’une couverture plus élevée.
Enfin, une option spécifique permet de garantir vos bagages et leurs contenus contre le vol, les pertes ou les retards.

Une solution idéale pour les familles, les indépendants et les globe-trotters

Cette assurance convient tout particulièrement aux familles qui veulent partir sans stress, aux indépendants qui doivent souvent s’adapter à des imprévus, et aux grands voyageurs qui enchaînent les séjours tout au long de l’année.
Elle permet de profiter de chaque voyage sans avoir à croiser les doigts pour que tout se passe bien jusqu’au jour du départ.

Voyager sans imprévus… ou presque

Aucune assurance ne remplacera le plaisir d’un voyage réussi, mais en cas de contretemps, NoGo Annuel d’Europ Assistance permet de ne pas tout perdre.
C’est une bouée de sécurité dans un monde où les imprévus sont devenus la norme.
Un petit contrat pour une grande tranquillité. Avant de réserver votre prochain séjour, posez-vous la bonne question : et si je devais annuler, que se passerait-il ? Avec une assurance annulation annuelle, vous avez déjà la réponse.

Depuis plusieurs années, la pension légale des indépendants fait l’objet de réformes profondes. En tant que courtier en assurances, nous accompagnons de nombreux indépendants et dirigeants d’entreprise dans leur réflexion autour de la pension complémentaire. Et force est de constater qu’en 2025, le paysage a été fortement chamboulé, notamment par la revalorisation progressive de la pension légale et l’impact qu’elle entraîne sur la fameuse règle des 80 %.

Une pension légale revue à la hausse… mais un effet pervers

Depuis le 1er janvier 2021, les indépendants bénéficient d’une meilleure reconnaissance de leurs droits à la pension. En effet, la suppression du coefficient d’harmonisation a permis d’aligner, pour les années prestées à partir de cette date, le calcul de leur pension sur celui des salariés. Concrètement, cela signifie que la pension légale est désormais calculée sur 50 % des revenus bruts, là où elle ne portait auparavant que sur 25 %.

Cela semble être une bonne nouvelle. Et sur le fond, nous le pensons aussi. Il est normal que les indépendants, qui contribuent activement à l’économie et prennent souvent de grands risques, bénéficient d’une pension légale plus juste.
Mais ce changement a eu une conséquence inattendue : en augmentant la pension légale estimée, on a réduit mécaniquement la marge disponible pour souscrire une pension complémentaire via un engagement individuel de pension (EIP), en raison de la règle des 80 %.

La règle des 80 % devient plus contraignante

La règle des 80 % stipule que la pension légale et la pension complémentaire ne peuvent, ensemble, dépasser 80 % de la rémunération annuelle brute du dirigeant d’entreprise. Autrement dit, si la pension légale augmente, l’espace fiscal permettant de cotiser via un EIP diminue d’autant.

Depuis la réforme de 2021 et surtout en 2025, avec l’accord du gouvernement « Arizona », ce calcul est devenu beaucoup plus strict. Il ne repose plus sur une estimation forfaitaire, mais bien sur les données concrètes de carrière et de revenus.
Résultat : de nombreux indépendants en société, surtout ceux qui se versent un revenu modéré, se retrouvent bloqués. Ils ne peuvent plus souscrire de nouvel EIP ou sont contraints de le limiter fortement sous peine de dépassement de la règle des 80 %.

Quelles sont alors les solutions encore envisageables en 2025 ?

Face à cette nouvelle donne, il est essentiel de repenser la stratégie de constitution de pension complémentaire. La Pension Libre Complémentaire pour Indépendants (PLCI) reste une solution de base incontournable.
Et bonne nouvelle : le plafond de la PLCI a été revalorisé, et il est désormais possible de verser jusqu’à 8,5 % du revenu net imposable (avec un maximum ajusté chaque année) contre 8,17% auparavant. Elle reste fiscalement avantageuse, accessible même aux indépendants à titre complémentaire à partir de 2026, et son rendement social est indéniable, notamment grâce à l’avantage en matière de cotisations sociales.

L’épargne-pension individuelle (3ᵉ pilier) constitue également une piste intéressante. Elle est ouverte à tous, indépendants ou non, avec un avantage fiscal à la clé, et reste utile même lorsque la voie de l’EIP est verrouillée.

Quant à l’EIP, il conserve ses atouts, notamment pour le financement de la résidence principale ou la constitution d’un capital à terme. Mais il faut désormais l’envisager avec prudence. Les simulations doivent être précises, les calculs affinés, et la règle des 80 % doit être respectée strictement. Il est important de rappeler que les capitaux trop importants sont désormais visés par des contributions de solidarité renforcées, dont la cotisation Wijninckx pour les montants dépassant 150 000 euros.

Enfin, pour les indépendants en personne physique, le CPTI (Convention de Pension pour Travailleur Indépendant) reste une alternative intéressante. Bien que moins souple que l’EIP, il permet une épargne supplémentaire encadrée et sécurisée.

En conclusion

L’intention de revaloriser la pension légale des indépendants allait dans le bon sens, mais elle a aussi profondément changé les équilibres.
Le recours classique à l’EIP est devenu bien plus difficile, voire impossible pour certains profils. Cela ne signifie pas qu’il faut renoncer à se constituer un complément de pension, mais bien qu’il faut revoir sa stratégie.

Nous sommes là pour accompagner chaque indépendant dans cette réflexion. Analyser ensemble votre revenu, vos droits à la pension légale, vos objectifs de retraite et les options disponibles. En combinant intelligemment une PLCI renforcée, une épargne-pension individuelle, un CPTI ou un EIP bien calibré, il est toujours possible de bâtir un bas de laine solide pour demain.

La pension ne doit plus être une fatalité, mais une stratégie à part entière. Parlons-en.

Le 21 juillet 2025, le gouvernement fédéral « Arizona » a dévoilé son accord d’été. Parmi les mesures les plus structurantes figure une réforme en profondeur du système de pension, avec l’introduction d’un mécanisme de bonus-malus qui visera à inciter les travailleurs à prolonger leur carrière… tout en pénalisant ceux qui partiraient plus tôt à la retraite.
Derrière ce système apparemment simple, les implications concrètes sont nombreuses et parfois difficiles à cerner, notamment pour les professions pénibles ou à carrière fragmentée.

À partir du 1er janvier 2026, chaque année travaillée au-delà de l’âge légal de la pension (actuellement 66 ans, et bientôt 67) donnera droit à un bonus de 2 % sur le montant de la pension.
Ce bonus grimpera à 4 % entre 2030 et 2035, puis à 5 % à partir de 2035. En parallèle, un malus identique (−2 %, −4 % ou −5 %) sera appliqué pour chaque année de pension prise avant l’âge légal, sauf si certaines conditions très précises sont remplies.
Concrètement, pour éviter le malus, il faudra avoir cumulé 42 années de carrière, dont au moins 35 années comprenant chacune 156 jours de travail effectif (l’équivalent d’un mi-temps), soit un total minimum de 7 020 jours de travail.

En théorie, ce système vise à récompenser ceux qui prolongent leur activité professionnelle et à encourager les autres à en faire autant.
En pratique, il risque de pénaliser une grande partie de la population, et tout particulièrement ceux dont la carrière a été marquée par des interruptions : maladie, congé parental, chômage, temps partiel, etc.
C’est notamment le cas des travailleurs des soins de santé, des aides-soignants, du nettoyage ou encore du secteur de la construction. Ces professions dites « pénibles » sont souvent caractérisées par une usure physique importante, une organisation en horaires irréguliers (notamment le travail de nuit) et une probabilité accrue d’arrêts maladie ou de fins de carrière anticipées.

Or, la réforme prévoit également de limiter fortement la prise en compte des périodes dites « assimilées ». Dès 2027, seules les années comprenant 156 jours effectivement prestés seront intégralement comptabilisées. Les périodes d’interruption, même pour cause de maladie ou de soins, ne seront comptées que partiellement, voire pas du tout si elles dépassent un certain seuil.
Les syndicats dénoncent cette évolution comme une forme d’injustice sociale, estimant qu’elle pénalise les plus fragiles et les plus exposés, là où le système précédent reconnaissait justement la difficulté de certaines carrières.

Autre mesure importante : la suppression progressive des régimes spéciaux, comme ceux des cheminots, des militaires ou de certains fonctionnaires.
Ces régimes permettaient à certaines professions de partir plus tôt à la retraite compte tenu de leur pénibilité ou de la spécificité de leurs horaires. L’objectif affiché du gouvernement est de ramener tout le monde vers un système unifié, jugé plus équitable.
Mais cette harmonisation se fait au prix de la disparition de dispositifs qui reconnaissaient les réalités très concrètes de certaines carrières. Pour beaucoup de travailleurs concernés, cela signifie tout simplement devoir travailler plus longtemps pour une pension équivalente, voire réduite.

Les premiers effets concrets de cette réforme se feront sentir dès janvier 2026, avec l’abandon du système de bonus actuel. Le malus, lui, deviendra effectif à partir de la même date, mais ses conséquences réelles dépendront du parcours de chacun.
Dès 2027, les règles de calcul des années admissibles seront durcies, rendant plus difficile encore l’accès à une pension complète avant l’âge légal.

En résumé, le système bonus-malus introduit par le gouvernement Arizona marque un tournant majeur dans la politique belge des pensions.
Derrière une logique budgétaire et incitative, il révèle une approche qui valorise la carrière linéaire, sans interruption, à temps plein, et qui laisse peu de place à la diversité des parcours professionnels. Pour les nombreux Belges aux carrières mixtes, fragmentées ou pénibles, la réforme risque de se traduire par une pension plus tardive, et parfois moins élevée, à moins de répondre à des critères stricts qui excluent, de fait, une partie non négligeable des travailleurs.
Les débats ne font que commencer, et les mobilisations syndicales s’annoncent intenses à l’automne.

Nous vous en parlions déjà dans ce précédent article, à partir de ce 1er août 2025, un changement important entrera en vigueur pour tous les automobilistes belges : la radiation d’une plaque d’immatriculation sera désormais payante. Ce service, autrefois gratuit et assuré par bpost, sera repris directement par la DIV (Direction pour l’Immatriculation des Véhicules).

Une « nouveauté » administrative qui ressemble surtout à une mauvaise nouvelle pour le portefeuille des automobilistes

Concrètement, trois options s’offriront à vous :

  1. Déposer la plaque directement à Bruxelles

    • Soit dans la boîte prévue au guichet de la DIV

    • Soit dans la boîte située à l’entrée du bâtiment du SPF Mobilité – Rue du Progrès 56

  2. Envoyer la plaque via bpost avec Track & Trace17,99 €

    • Sans emballage, en dépôt dans un bureau de poste

    • Vérification par le personnel bpost

    • Attestation de dépôt avec le numéro de plaque

    • Notification une fois la plaque remise à la DIV

  3. Envoyer la plaque via un envoi postal classiqueà partir de 5,15 €

    • Emballage par vos soins

    • Possibilité de plier (mais pas découper) la plaque pour qu’elle rentre dans une enveloppe A4

Ce qui change pour vous… et pour nous

Jusqu’à présent nous pouvions nous occuper de la radiation des plaques pour le compte de nos clients, dans une logique de service. Mais avec cette réforme, ce ne sera plus possible.

👉 Pourquoi ?
Car nous ne pourrons plus garantir la bonne réception de la plaque par la DIV si elle passe par un envoi bpost. D’autant que contrairement au système actuel, la radiation ne sera effective que lorsque la plaque sera arrivée à la DIV et plus à son dépôt dans un bureau de poste.
En tant qu’intermédiaire, cela impliquerait pour nous une responsabilité importante en cas de perte ou de retard… et surtout, un coût que nous ne pourrions pas supporter pour l’ensemble de nos clients.

C’est donc désormais à vous, conducteur, de gérer vous-même cette formalité administrative et nous en sommes sincèrement désolés.

Crelan, Febelfin et itsme® vous alertent contre les fraudes pendant l’été.

 

Cher client,

L’été est souvent synonyme de détente et de déconnexion. Mais pendant que vous vous reposez, les fraudeurs, eux, restent actifs et inventifs. De plus en plus d’escrocs se font passer pour des organismes de confiance – comme votre banque, un service public ou Card Stop – pour tenter de vous piéger.

 

 

 

Voici leur mode opératoire

  • Vous recevez un appel ou un message évoquant une situation urgente : une transaction suspecte, un remboursement ou une action à valider rapidement.
  • On vous demande alors d’utiliser l’application itsme® pour ‘sécuriser votre compte’ ou ‘bloquer une opération’.
  • En réalité, vous confirmez à votre insu une opération lancée par le fraudeur, souvent un virement.
 

 

 

Nos conseils pour vous protéger

  • Ne validez jamais une demande dans itsme® que vous n’avez pas vous-même initiée.
  • Prenez le temps de lire attentivement l’écran de confirmation dans itsme® : vérifiez l’origine de la demande, l’action et les montants.
  • Soyez méfiant(e) face aux messages ou appels alarmants qui vous mettent sous pression. Ni votre banque, ni itsme®, ni Card Stop ne vous contacteront de cette manière.
 

 

 

Vous pensez être victime d’une fraude ?

  1. Appelez immédiatement Card Stop au 078 170 170 pour bloquer votre carte de débit ou de crédit.
  2. Contactez Crelan Fraudstop au 02/555 92 00 (disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7).

Plus d’infos sur crelan.be/services-securises ou sur safeonweb.be/fr/surfez-en-toute-securite.

Passez un bel été en toute sécurité,

L’équipe Crelan

 

Un projet avorté sous la pression européenne

Le gouvernement belge, via la coalition dite « Arizona », avait envisagé de prolonger les avantages fiscaux pour les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) dans le cadre de l’impôt des sociétés (ISOC). Ce projet visait à offrir un sursis à cette technologie considérée comme une solution transitoire entre thermique et 100 % électrique.

Mais l’Union européenne a opposé un refus catégorique à toute modification unilatérale des engagements déjà inscrits dans le Plan national de Relance et de Résilience (RRF). Ce plan, qui conditionne le versement de fonds européens à des engagements écologiques clairs, impose à la Belgique une trajectoire irrévocable vers la suppression des incitants pour les véhicules non 100 % électriques.

 

Une décision imposée par l’Europe

Cette décision découle directement du RRF et du programme REPowerEU, dans lesquels la Belgique s’est engagée dès 2021 à ne plus octroyer d’avantages fiscaux aux véhicules autres que 100 % électriques. Revenir sur cette position exposerait le pays à :

  • une perte de plusieurs centaines de millions d’euros de subsides,

  • la suspension de fonds européens pour la mobilité verte,

  • une perte de crédibilité sur le plan international.

Notre analyse : une clarification salutaire pour les entreprises et l’environnement

Nous saluons cette décision qui, bien que contraignante à court terme, apporte plusieurs bénéfices importants :

  1. Clarté pour les entreprises : la suppression des zones grises fiscales évite les erreurs stratégiques dans les renouvellements de flotte.

  2. Stabilité pour les concessionnaires : faire machine arrière aurait semé la confusion et perturbé durablement le marché.

  3. Cohérence environnementale : les hybrides rechargeables, rarement rechargés en pratique, émettent souvent plus qu’un modèle thermique équivalent à cause du surpoids de la batterie. Ils n’étaient donc écologiques que sur papier.

Conclusion : l’électrique comme seul cap

La fiscalité automobile belge entame désormais une phase de transition finale : seuls les véhicules 100 % électriques continueront à bénéficier d’une déductibilité maximale. Pour les entreprises, le message est limpide : il est temps d’anticiper l’avenir plutôt que de tenter de maintenir des compromis technologiques désormais obsolètes.

Tableau récapitulatif : fiscalité des véhicules hybrides rechargeables en Belgique

Véhicules hybrides rechargeables (PHEV) Déductibilité fiscale ISOC Condition de conformité Échéance fiscale
Immatriculés jusqu’au 30/06/2023 Jusqu’à 100 % Oui Si batterie ≥ 0,5 kWh/100 kg et CO₂ ≤ 50 g/km Jusqu’au 31/12/2025
Immatriculés du 01/07/2023 au 31/12/2025 Déductibilité dégressive dès 2025 Non Idem ci-dessus Suppression complète au 01/01/2026
Immatriculés à partir du 01/01/2026 Non déductibles Non Aucun avantage fiscal

📌 Seuls les véhicules strictement 100 % électriques resteront fiscalement attractifs au-delà de 2026.

À partir de ce 1er juillet 2025, la Wallonie réforme en profondeur sa taxe de mise en circulation (TMC) pour les véhicules neufs et d’occasion.

Si l’objectif annoncé est de rendre le système plus équitable et plus respectueux de l’environnement, on ne peut s’empêcher de soulever certaines incohérences et critiques légitimes.

 

Un calcul basé sur 4 critères techniques

La TMC sera désormais calculée sur base de :

  • la puissance du moteur (kW) ;

  • les émissions de CO₂ ;

  • la masse maximale autorisée (MMA) ;

  • le type de carburant/énergie.

Ce nouveau mode de calcul entend mieux refléter l’impact environnemental et routier du véhicule, mais il introduit aussi une complexité importante, avec des risques d’erreur accrus pour les contribuables et une réelle difficulté de prévision du montant qu’il devra payer.

Une Wallonie à part, au détriment du contribuable

Alors que les régions flamande et bruxelloise maintiennent un système plus lisible et stable, la Wallonie se distingue par une fiscalité plus complexe et moins avantageuse, creusant encore davantage les inégalités entre citoyens belges selon leur région d’habitation.

Pour les citoyens et les professionnels, cette réforme crée une inégalité de traitement flagrante, notamment pour ceux qui souhaitent acheter un véhicule électrique ou familial en Wallonie.

Sachant que pour ceux qui choisiraient la solution du leasing, la fiscalité restera inchangée puisque la majeure partie (la totalité?) des sociétés de leasing ont leur siège social en Flandre.

L’absurdité fiscale des véhicules électriques lourds

Dans la volonté d’encourager les véhicules plus propres, on aurait pu s’attendre à un traitement de faveur pour les véhicules électriques.

Or, le calcul de la nouvelle TMC pénalise fortement les modèles « lourds », ce qui est le cas de la majorité des véhicules électriques à batterie. Résultat : les familles qui veulent un véhicule spacieux, souvent électrique, se retrouvent avec une taxe salée à moins de choisir un véhicule peu adapté à une famille (Peugeot 208, Renault 5, …).

Par ailleurs, les constructeurs prévoient généralement des puissances supérieures à 211 chevaux pour ces véhicules, ce qui induit une taxe « de base » – bêtement calculée sur la puissance – dont le montant laisse songeur: 4.957€!
Une spécificité quasi unique en Europe (et en Belgique) qui se base sur le calcul précédent (et déjà désuet) de la taxe de mise en circulation sur base des puissances en kilowatt:

Une réduction de 250 € est bien prévue pour les familles nombreuses (au moins 3 enfants), mais :

  • elle ne compense que partiellement la taxe alourdie par le poids ;

  • elle exclut les familles “classiques” de deux enfants, pourtant nombreuses en Wallonie.

Un calcul à plusieurs variables, difficile à anticiper

Voici les composantes du calcul :

TMC = Montant de base × (CO₂ /Coefficient CO₂) × (MMA / Coefficient Masse) × Coefficient Carburant – Réductions éventuelles

Montant final plafonné à 9.000 €, avec un minimum de 50 €.

Une dégressivité est prévue pour les véhicules d’occasion en fonction de leur âge, mais là encore, la clarté manque pour le citoyen non averti.

Exemples concrets:

  1. TESLA Model Y Dual Motor – 273kW – 0g – MMA 2.518kg

4.958€ x 1 x (2.508 / 1.838) x 0,26 = 1.685€

2. VW Taigo 1.0 TSI 81kW – 133g – 1.750kg

123€ x (133 / 136) x (1.750 / 1.838) x 1 = 114€

3. DACIA Bigster TCe 140 – 100kW – 122g – 1.890kg

867€ x (122 / 136) x (1.890 / 1.838) x 1 = 804€

4. AUDI Q4 e-tron 55 255kW – 0g – 2.660kg

4.958€ x 1 x (2.660 / 1.838) x 0,26 = 1.869€

⚠️ Un malus écologique pourrait encore s’ajouter à ces montants pour les véhicules dont le taux de CO² est supérieur à 175 grammes.

Ce qu’il faut retenir:

✅ Points positifs ⚠️ Ce qu’on peut regretter
Valorisation de critères environnementaux Complexité accrue du calcul
Encouragement des véhicules légers Inégalités entre régions belges
Dégressivité selon l’âge du véhicule Pénalisation des électriques lourds
Réduction pour familles nombreuses Aucune mesure pour familles à 2 enfants

Et maintenant ?

Chez Detrembleur & Partners, nous vous aidons à :

  • estimer votre future TMC selon le véhicule choisi ;

  • éviter les erreurs et mauvaises surprises ;

  • adapter vos choix à la réalité fiscale régionale.

La fiscalité automobile change, mais notre accompagnement reste le même : clair, humain et sur mesure.

📞 Une question ? Un projet d’achat ? Parlons-en avant de vous engager.

Chez Detrembleur & Partners, nous ne vendons pas de produits par habitude ou par convenance.
Notre mission est de vous conseiller objectivement pour vous protéger au mieux, même (et surtout) lorsque cela implique de ne pas choisir l’option “par défaut” proposée par votre assureur auto.

C’est pourquoi nous vous recommandons vivement de souscrire une protection juridique auto auprès d’un assureur spécialisé  : une formule indépendante et bien plus complète que celles intégrées aux contrats auto classiques, souvent limitées et potentiellement soumises à des conflits d’intérêts.

 

✅ DAS propose une couverture « All Risk » qui protège dans (presque) toutes les situations

La formule DAS Véhicules All Risk offre une protection juridique très étendue : que vous soyez conducteur, passager, cycliste, piéton ou même utilisateur d’un véhicule de société et de service (facteur, ambulancier, chauffeur de bus, …), vous êtes couvert.

Ce qui est rarement le cas avec les protections juridiques intégrées au sein même du contrat d’assurance auto de votre véhicule. En effet, celles-ci se bornent généralement à couvrir les litiges résultant d’un accident avec le véhicule assuré. Pas le reste.

En cas d’accident, de litige contractuel (garagiste, vendeur, car wash…), de poursuite pénale (alcool, excès de vitesse…), ou même pour des questions liées à la restitution d’un véhicule en leasing, DAS sera à vos côtés. Cela concerne également :

  • Les véhicules de remplacement,

  • Les véhicules de tiers que vous utilisez,

  • Les recours contre des tiers insolvables,

  • Les litiges liés à l’achat d’un véhicule d’occasion.

👨‍⚖️ L’indépendance, une garantie d’efficacité et d’objectivité

Une protection juridique indépendante signifie qu’elle est gérée par un assureur distinct de votre compagnie RC ou omnium. Cela garantit une défense impartiale, même en cas de litige avec votre propre assureur, sans conflit d’intérêt.

Voici un cas concret qu’un de nos clients à vécu et qui illustre parfaitement comment l’indépendance peut faire toute la différence :

Notre client Monsieur M. est victime d’un accident au parc à conteneurs de Malmedy, où il est renversé en tant que piéton. Ses blessures sont heureusement légères, et son préjudice corporel est évalué à 1.500 €.

Grâce à sa pj DAS, qui couvre également la circulation à pied, son dossier est immédiatement pris en charge. DAS contacte alors l’assureur auto du conducteur responsable (un grand bancassureur belge) pour réclamer l’indemnisation. Mais ce dernier fait la sourde oreille pendant plusieurs mois.

Le juriste DAS n’hésite pas à faire pression et invoque la 4e directive européenne sur les assurances auto (2000/26/CE, aujourd’hui intégrée à la directive 2009/103/CE), qui impose aux assureurs d’indemniser les victimes dans un délai raisonnable, sous peine de sanctions financières.

✅ Résultat : 1.500 €… + 20.000 € d’intérêts pour retard !

Face à cette action déterminée, l’assureur adverse finit par réagir… et indemnise non seulement les 1.500 € prévus, mais aussi 20.000 € de frais pour non-respect des délais. Une issue qui n’aurait jamais été possible avec une protection juridique liée à l’assureur RC, tant le conflit d’intérêts aurait été évident

💰 Un surcoût limité pour une vraie tranquillité

Pour maximum 2 € par mois en plus qu’une protection juridique standard intégrée à votre contrat auto, la formule DAS vous offre :

  • Une couverture All Risk sans angles morts,

  • Un plafond jusqu’à 125.000 € htva,

  • Une indépendance totale vis à vis des compagnies d’assurance RC, Omnium, conducteur, …

  • Un soutien juridique réactif et spécialisé,

  • Et la garantie d’être défendu loyalement, même en cas de litige avec votre propre assureur RC.

🎯 En conclusion : notre rôle, votre protection

En tant que courtiers indépendants, nous avons le devoir de vous orienter vers la meilleure solution, pas celle qui sert le confort de l’assureur. En cela, une protection juridique indépendante et spécialisée est la meilleure option du marché pour défendre vos intérêts, sans compromis.

Comparons les couvertures avec un tableau synthétique:

DAS Véhicules All Risk

PJ auto intégrée

Étendue de couverture All Risk : tout ce qui n’est pas exclu est couvert Garantie limitée à certains événements définis
Mobilité étendue Oui : à pied, vélo, passager ou conducteur de tout véhicule, même tiers Limité au véhicule désigné dans le contrat
Litiges contractuels liés au véhicule ✅ Inclus : litiges avec garagiste, vendeur, car wash, etc. ❌ Généralement non inclus, sauf mention explicite
Insolvabilité du tiers ✅ Pris en charge jusqu’à 25 000 € Non mentionné explicitement
Caution pénale ✅ Jusqu’à 25 000 € ❌ Non prévu clairement
Expertise pour achat véhicule d’occasion ✅ Jusqu’à 150 € ❌ Non prévu
Plafond d’intervention Jusqu’à 125 000 € htva par sinistre Non précisé ou plus bas selon option choisie
Libre choix de l’avocat ✅ Total ✅ Mais encadré
Minimum litigieux Aucun Peut varier selon l’option PJ choisie
Indépendance ✅ DAS est une compagnie spécialisée et indépendante ❌ PJ intégrée est une filiale de l’assureur RC

Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site DAS: https://www.das.be/fr/particulier/protection-juridique-auto

C’était simple, pratique, gratuit et immédiat.
Il suffisait de déposer sa plaque à radier au guichet de la poste. En quelques secondes, vous receviez immédiatement une confirmation officielle de la radiation.
Mais ça, c’est bientôt terminé.

Nouvelle procédure de radiation à partir du 1er août 2025

À partir du 1er août, la procédure de radiation des plaques d’immatriculation change radicalement.

👉 La radiation ne pourra plus se faire via la poste.
👉 La DIV elle-même prendra en charge le traitement des radiations.
👉 La confirmation de radiation ne sera plus immédiate.
👉 La plaque devra être envoyée physiquement à la DIV, par courrier recommandé ou via un guichet DIV.

Bref : plus de file à la poste, mais plus de tranquillité non plus.

Quels risques et quels désagréments ?

Cette nouvelle procédure induit plusieurs problèmes concrets :

  • Délai d’attente inconnu pour obtenir la confirmation de radiation (et donc pour l’arrêt de l’assurance ou d’un éventuel prélèvement fiscal).

  • Risque de perte de la plaque durant le trajet.

  • Charge administrative accrue pour les particuliers… et a fortiori pour les intermédiaires comme nous.

Ce que nous pouvons… et ce que nous ne pourrons plus faire

Chez Detrembleur & Partners, nous faisons tout pour simplifier la vie de nos clients.
Mais cette nouvelle procédure est trop lourde, chronophage, et risquée pour que nous puissions la gérer en votre nom.

➡️ Nous ne pourrons donc plus nous charger de la radiation de vos plaques.
➡️ Nous vous accompagnerons volontiers pour vous expliquer la démarche, mais l’envoi devra être effectué par vos soins.

Conclusion ? Une évolution qui ne va pas dans le bon sens

On aurait aimé pouvoir vous annoncer une simplification, une digitalisation, une efficacité renforcée.
Mais cette fois, c’est tout le contraire.

Nous vous tiendrons bien entendu informés dès que nous aurons plus de précisions sur les délais et modalités. En attendant, n’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

Toutes les informations officielles au sujet de la nouvelle procédure de radiation sur le site de la DIV: https://mobilit.belgium.be/fr/news/nouvelle-procedure-pour-la-radiation-des-plaques-partir-du-1er-aout-cest-la-div-qui-sen-charge

À l’approche des vacances et des escapades estivales, nombreux sont ceux qui se laissent tenter par une balade en mer ou une activité nautique. Louer un bateau à moteur ou un jetski le temps d’une journée est une expérience inoubliable… mais que se passe-t-il si vous l’endommagez accidentellement ?

Bonne nouvelle : certaines extensions d’assurance familiale permettent de couvrir les dommages causés aux objets confiés, y compris les bateaux de plaisance pris en location.

✅ Une extension souvent méconnue, mais très utile : la couverture des biens confiés

Par défaut, votre assurance familiale ne couvre pas les dégâts que vous causez à un objet que vous avez loué, emprunté ou que l’on vous a confié. Pourtant, certains assureurs proposent une extension de garantie qui protège précisément contre ce type de sinistre.

Cette extension peut s’avérer précieuse si vous louez un bateau, un vélo, un appareil électroportatif… bref, tout bien appartenant à un tiers. Avec qui plus est un supplément de prix ridicule par rapport à la RC familiale de base!

🚤 Exemple 1 : un incident sur un bateau à moteur loué

En vacances, vous louez un bateau à moteur pour une journée. Vous disposez du permis requis. Mais au moment de manœuvrer pour accoster, vous heurtez le quai. La coque est endommagée, et le loueur vous réclame plusieurs milliers d’euros.

➡ Si votre assurance familiale comprend une extension « biens confiés », vous pourriez être couverts jusqu’à 50.000 € pour les dommages matériels causés au bateau — à condition que :

  • Le bateau appartienne à un tiers,

  • Vous soyez utilisateur autorisé,

  • L’usage soit occasionnel (généralement 48h max),

  • Et que le bateau ne soit pas suffisamment assuré par ailleurs.

Cette protection est soumise à conditions, mais peut éviter bien des frais inattendus.

🛠️ Exemple 2 : un outil endommagé lors d’un prêt

Vous empruntez une scie circulaire à votre voisin pour un petit chantier. En l’utilisant, vous endommagez le moteur. Sans garantie spécifique, vous seriez tenu d’en payer la réparation ou le remplacement. Avec la bonne extension, ce type de dégât peut être couvert.

🚲 Exemple 3 : un vélo électrique de location accidenté

Lors d’un week-end en ville, vous louez un vélo électrique. Une chute endommage la batterie et la console. Le loueur vous adresse une facture salée.

➡ Ici aussi, si aucun contrat « dommages » ne couvre déjà ce vélo, votre assurance familiale avec extension peut intervenir pour rembourser le loueur.

⚠ Ce qu’il faut retenir :

  • Le bien doit appartenir à un tiers (location ou prêt) ;

  • L’utilisation doit être occasionnelle et limitée dans le temps ;

  • L’objet ne doit pas déjà être suffisamment couvert par une autre assurance (celle du propriétaire par exemple) ;

  • Une franchise peut exister selon les contrats.

💡 Le réflexe à adopter : vérifiez avant d’utiliser un objet qui ne vous appartient pas

Qu’il s’agisse d’un bateau à moteur, d’un véhicule léger, ou même d’un matériel de camping, mieux vaut vérifier votre couverture d’assurance avant usage. Et surtout, demandez-nous conseil!

🤝 Nos conseils de courtiers font la différence

En tant que courtiers indépendants, nous travaillons avec plusieurs compagnies pour vous proposer des solutions personnalisées.

Notre disponibilité est votre meilleure protection : pour anticiper les problèmes, bien comprendre les conditions de couverture, et surtout vous accompagner efficacement en cas de sinistre.

Un simple appel avant une location ou un emprunt peut faire toute la différence. N’hésitez donc pas à nous consulter !