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Vous êtes en couple et souhaitez ouvrir un compte pour payer vos dépenses communes ? Vous pouvez facilement ouvrir un compte commun dans n’importe quelle agence Crelan. Grâce à un système de procuration réciproque, vous pouvez tous les deux effectuer des paiements et des versements sur ce compte, en toute simplicité. Pour cela, plus besoin d’obtenir l’accord explicite de votre partenaire. Comment fonctionne l’ouverture d’un compte commun et à quoi faut-il prêter attention ?

Quand ouvrir un compte commun ?

L’ouverture d’un compte commun est recommandée quand plusieurs personnes ont un minimum d’intérêts financiers partagés. Ce type de compte est principalement ouvert par des couples, mariés ou non, afin de gérer leurs dépenses communes. Mais l’ouverture d’un compte commun peut également être avantageuse dans d’autres situations ; par exemple pour des étudiants qui louent une maison ou un appartement et qui souhaitent en partager les frais (loyer, courses, etc.).

Il est recommandé d’ouvrir un compte commun avec un droit de procuration réciproque. Vous aurez alors tous les deux un accès total aux fonctionnalités du compte.

À quoi devez-vous faire attention lors de l’ouverture d’un compte commun ?

Il est recommandé de signer individuellement les documents d’ouverture du compte commun. Vous vous octroyez ainsi un droit de procuration réciproque sur le compte.

Vous aurez alors tous les deux un accès total aux fonctionnalités du compte.La signature ou le code PIN d’un des titulaires du compte suffit pour valider une opération bancaire.

Comment ouvrir un compte commun ?

Vous pouvez très facilement ouvrir un compte commun auprès de nous, votre (futur) agent Crelan. Il vous suffit de choisir le package de paiement le mieux adapté à vos besoins.

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Près de la moitié des Millenials craint de ne pas pouvoir bénéficier de la pension légale selon une étude publiée il y a quelques mois par la FEB, la Fédération des Entreprises de Belgique. Alors que de plus en plus de Babyboomers terminent leur carrière, la principale crainte des Millenials est la suivante : la pension légale sera-t-elle toujours garantie ? Si le nombre de personnes qui ne comptent plus sur une pension convenable ne cesse d’augmenter, cela risque d’hypothéquer fortement la solidarité entre les générations et, dès lors, l’avenir de l’ensemble du système de retraite.  Il est donc urgent d’assurer la pérennité de ce régime pour les générations actuelles et futures.  Pour l’heure, le gouvernement a bien entendu d’autres priorités, mais la recherche d’un bon équilibre entre le 1er pilier (pension légale), le 2e pilier (constitution d’une pension liée à l’activité professionnelle) et le 3e pilier (constitution d’une pension individuelle) offre les meilleures opportunités. À condition cependant que toutes les parties concernées se retroussent les manches. 

 

Un conflit entre les générations peut-il mettre à mal le système de retraite ?

Dans les années à venir, le vieillissement de la population risque d’encore accentuer le déséquilibre entre une population active de plus en plus réduite, qui paie les pensions légales, et un groupe croissant de pensionnés auquel viendront s’ajouter de plus en plus de Babyboomers dans les années à venir. Et ce, alors que les pensions belges font déjà partie des plus basses d’Europe. À long terme, le mécanisme de solidarité du système de retraite ne tiendra pas. C’est du moins le raisonnement de nombreux Millennials.
La pension légale repose en effet sur la solidarité entre les générations. Une solidarité intéressée, bien entendu : le système ne tient que parce que les jeunes générations comptent pouvoir en profiter un jour. Le système pourrait être mis à mal si les jeunes pensent qu’ils ne pourront pas en bénéficier.

Le système de retraite est mis sous pression par l’augmentation de l’espérance de vie et l’évolution du marché du travail

Le contexte actuel s’écarte de plus en plus des hypothèses sur lesquelles est basé notre régime actuel. Les progrès technologiques et médicaux allongent l’espérance de vie. Le marché du travail, en particulier celui des Millenials, est en pleine mutation. Le jobhopping (le fait de changer souvent d’employeur, tous les ans ou tous les deux ans) devient la norme. Autant d’éléments qui remettent en cause le régime des pensions axé sur des mécanismes de solidarité et des carrières professionnelles prévisibles.

L’efficacité financière comme condition sine qua non

Le système doit devenir plus pérenne afin d’atténuer la solidarité intergénérationnelle. Outre un premier pilier solide, il est important de poursuivre le développement des deuxième et troisième piliers. Un des objectifs de l’accord gouvernemental est, par exemple, de faire en sorte que chaque collaborateur puisse être couvert via son employeur par un plan de pension complémentaire (2e pilier) qui comprend une cotisation d’au moins 3 % du salaire brut.
L’aspect de la capitalisation, la constitution d’un bas de laine pour ses vieux jours, peut soutenir la pension légale et renforcer la confiance des jeunes. L’efficacité financière est une condition sine qua non dans ce cadre. En d’autres termes, le système de retraite ne peut être pérenne que s’il finance des prestations aussi élevées que possible avec des cotisations aussi faibles que possible. Ce tour de force ne pourra être réalisé que si toutes les parties concernées évaluent ouvertement les forces et les faiblesses du système actuel.

 

Source : https://newsroom.aginsurance.be/les-millenials-peuvent-encore-rever-dune-pension-legale/